Lorsque l’on parle de la coenzyme Q10, on pense immédiatement cosmétique et crèmes anti-âge en tous genres. Eh bien il faut savoir qu’outre ses bienfaits sur les rides naissantes, cette molécule est indispensable à la santé de notre organisme et contribue à produire au moins 95% de l’énergie dont nous avons besoin.
Il s’agit en fait d’un nutriment, fabriqué en quantité minime par notre organisme que l’on appelle scientifiquement "ubiquinone".
On retrouve la coenzyme Q10 dans certains aliments, tels que :
– Le hareng
– La volaille
– le porc
– Le bœuf
Par contre tous ces aliments sont riches en cholestérol et donc généralement évités par ceux qui sont sujets à en avoir trop.
Les patients sont souvent amenés à prendre des composés anti-cholestérol appelés "statines", mais hélas en faisant baisser le taux ils empêchent la production normale de Q10 par l’organisme, du moins la réduisent-ils de 25 à 40%.
La Q10 est un puissant antioxydant qui protège les cellules contre les radicaux libres, pour schématiser, à la manière d’un composé qui empêcherait un morceau de métal d’être attaqué par la rouille.
Une carence serait susceptible d’augmenter les risques d’inflammation musculaire, de provoquer une grande faiblesse, des douleurs diverses, des pathologies hépatiques, troubles cardiaques, hypertension, voire certains cancers.
Cette coenzyme semblerait donc indispensable à l’organisme et agirait un peu comme une vitamine.
Des spécialistes se sont aperçus que chez les personnes atteintes du VIH, sujettes donc à de grandes périodes de fatigue, une prise régulière de Q10 en gélules permettrait de les améliorer.
De là à prétendre qu’elle agirait de même sur des personnes étant occasionnellement lasses, il n’y aurait qu’un pas.
Dans les années 1980 des essais avaient été réalisés sur des personnes séropositives et d’autres non. On prétend que dans tous les cas, des améliorations du tonus avaient été constatées.
Hélas, le résultat des tests n’avait pas été consigné et les patients "testés" sont par la suite décédés.
Il semble évident que certains laborantins s’intéresseront de plus près à la coenzyme Q10 et pourquoi pas après avoir effectués des tests cliniques, contrôlés cette fois, détermineront s’il serait judicieux et bénéfique de faire des cures de ce que certains appellent parfois "la molécule de jouvence".
A savoir pour terminer, que des magasins Canadiens spécialisés dans ce qui touche à "l’alimentation de santé" proposent déjà dans leurs rayons des gélules composées de coenzyme Q10 et d’huile de lin.