Qui est-ce, mais Sarkozy voyons !

 

La politique n'est-ce pas le moyen de modifier l'état d'un pays pour son profit et pour ces amis en cachant ce que l'on pense, et ne faisant pas tout ce que ce que l'on a déclaré ? Ne faut-il pas en toute démagogie faire plaisir et tromper ainsi ses électeurs ? L'impunité des hommes politique, voire des femmes, à donc quelque chose d'ahurissant puisqu'ils, «c'est beaucoup plus vrai pour les hommes», peuvent dire et faire, parfois, le contraire de ce qu'ils ont déclaré, et cela ne peut s'appeler qu'une tromperie légalisée. Ils ne sont jamais sanctionnés puisqu'ils se sont accordés le droit de tromper, et pour notre démocratie c'est forcément grave d'ou, chez certains de nos compatriotes, le dégout de la politique !

De quelques tendances politiques soit-il, un politique homme dès qu'il possède un pouvoir législatif, il a forcement raison dans l'application de sa politique dès lors qu'il a été élu, on ne peut rien faire contre lui, il en a le droit tout le temps de sa magistrature. Il ne se trompe jamais, alors qu'avant d'être élu, il reconnaissait de se tromper, il est devenu illuminé subitement.

Bien souvent, il est élu sur le rejet d'un autre, dans le cas de l'élection présidentielle, il n'y a pas encore eu de femmes présidentes, donc on ne peut leurs faire de procès d'intention.

Sarkozy est donc été élu sans que la politique qu'il va engager soit approuvée par une majorité de Français. Il le sait, en outre une fois élu il en fait ce qui lui plait. En dehors de son parti qui l'approuve quoi qu'il fasse, ce qui inhibe toute correction de pensée politique pendant sa magistrature, les Français n'acceptent pas forcément tout ce qu'il fait puisqu'il résulte d'un choix et non pas d'une adhésion politique.

Alors, Sarkozy impose parfois en déclarant, les Français m'ont élus pour faire cela, ne comptez pas que je fasse autre chose, il a donc raison, ce qui est faux, mais il est élu !

Il peut agir, puisqu'il est le maître, sans discernement et c'est regrettable, sur un coup de tête au cours d'une allocution télévisée ou lors d'un voyage ou de propagande comme par exemple la suppression de la taxe professionnelle annoncée le 05 février 2009 pour une application en 2010, c'est arrivé comme un cheveu sur la soupe, personne ne s'y attendait d'autant que c'est une source de revenus pour les collectivités territoriales, et sans cette taxe, qui a déjà subit maintes retouches, la perte serait néfaste pour les communes qui sont obligées aux actions de financement humanitaires envers leurs concitoyens les plus pauvres, elles sont en contact avec eux.

Certes, la suppression de cet impôt profiterait aux entreprises, et allégerait, à terme, la charge de travail des parlementaires. «Soixante-huit textes législatifs ont traité de la taxe professionnelle sur les trente dernières années», affirment les auteurs du site Réforme des collectivités. Cet impôt était critiqué depuis des années tant par la gauche que par la droite mais pas autant que par la droite. Et puis c'était à une époque ou l'on n'était pas en récession, cela montre l'imprévoyance de notre président sur l'évolution de notre société. Cette taxe serait-elle passée dans l'oubli, certainement pas, ce n'est pas son habitude de ne pas favoriser les entreprises.

Pour lui, la richesse d'un pays est celle des entreprises avant celle du plus grand nombre des Français. Tout allègement de taxe aux entreprises serait, selon lui, porteur de revenus pour les salariés c'est ce qu'il croît. En fait, n'aurait-il tout faux ? Mais non ! En 45 années de carrière professionnelle je n'ai jamais constaté ce fait, et pourtant, il ne peut avoir tord !

L'histoire montre que tout ce qui à été donné aux salariés l'a été sous la contrainte soit par une loi, soit par des actions syndicales ou autres, mais jamais de la propre initiative des dirigeants des entreprises, pourquoi le feraient-elles ? Elles pensent en premier à elles, aux actionnaires, c'est bien légitime, et puis s'il reste quelque chose et si on réclame elles donnent un peu. C'est le capitalisme qu'il préconise depuis toujours, et il a raison, même s'il est la cause, par son avidité maladive du toujours plus sur le dos des autres, du facteur prépondérant de la crise que nous traversons. Certes, ce n'est pas aussi simple, mais c'est beaucoup vrai. Il faut bien comprendre que si ce gouvernement venait à changer pour une tendance politique de gauche, le bien-être de ce capitalisme s'en trouverait affecté, et ce qui est pris est pris, c'est toujours cela de gagné.

Reconnaîtra-t-il un jour s'être trompé, je ne le crois pas, il est trop fier pour cela, et puis en bon avocat, il vous démontrera que c'est vous qui avez tord, il ne peut en être autrement. Prenons la fusion de l'ANPE et des ASSEDIC, elle a été lancée pour réduire, les effectifs, dans un but d'économie budgétaire, et accroître selon lui la rentabilité de l'ANPE jugée non efficace dans le reclassement des chômeurs, ce qui n'a rien à voir avec les effectifs mais avec les possibilités d'emplois ! C'est donc la politique des entreprises par la fusion pour la réduction des charges, ce qui se résume à l'augmentation du nombre des chômeurs. On fait porter sur l'ensemble de la société la charge de ces personnes pour que l'entreprise devienne plus rentable !

De ce fait, on assiste à un flux de demandeurs d'emploi non prévus qui asphyxie ce nouvel organisme au point que l'on annonce l'embauche de 1.800 agents. Invraisemblable au lieu de faire des économies, nous allons faire des dépenses non prévues avec en plus des demandeurs d'emploi qui ne peuvent être, pris en charge rapidement, les dossiers devront attendre par suite de la surcharge de cet organisme. Je suis persuadé qu'il vous démontrerait qu'en fin de compte à la fin de 2010 c'est lui qui aura raison, et qu'en 2012 tout ce qu'il a fait est bon pour les Français, il ne peut en être autrement même si 15 % d'entre eux restent sur le carreau !

Savez-vous que le nombre de salariés rémunérés au salaire minimal a augmenté de 14,1 % au premier juillet 2008 contre 12,9 % auparavant ! Ce n'est pas avec un tel bilan que nos finances publiques vont avoir le sourire, mais qu'importe il n'y aura pas d'augmentation des salaires, Sarkozy n'a pas été élu pour augmenter les salaires mais pour les réduire, et là le fait est révélé.

Prenons l'exemple de l'Europe, c'est d'actualité. Les Français ont rejetés par référendum le traité de Lisbonne qui prévoyait entre autres l'élargissement à 27. C'est un vote sanction exprimant la volonté démocratique du peuple Français, dans tout pays un tel vote vaut force de loi, on ne peut transiger un tel vote. Et bien non, pas en France, on modifie le traité de Lisbonne pour la forme le rendant plus incompréhensif qu'avant, et puisque l'on a la majorité, pas sur le traité lors de l'élection présidentielle, on n'en a peu parlé ce n'était pas le sujet, on le fait approuver par voie parlementaire, quel est le pays qui peut se permettre de duper ainsi son peuple, la France voyons, et il a forcément raison puisque son parti sera majoritaire à ces élections Européennes ! Et après on constate le peu d'intérêt des Français pour la politique et l'Europe, comment est-ce possible ? C'est à croire que les Français ne sont pas majeurs, et là, j'ai forcément tord !

Prenons le problème des heures supplémentaires, travailler plus pour gagner plus, plus grande tromperie, il faut chercher longtemps. Certes, certains en ont profité, les employeurs paraît-il qui mettaient en heures sup des heures normales pour bénéficier de la réduction des charges. Et puis les salariés bien sur, pas tous, ils ne payaient pas d'impôt sur ces heures mais elles sont comptabilisées dans le revenu global fiscal de référence qui a pour effet d'agir sur d'autres avantages sociaux, voir mes articles ici et ici . Pas un seul instant, il n'a été question de considérer que cette loi ne pouvait qu'accroître le chômage, le peu de travail possible ne pouvait que priver ceux qui n'en avaient pas, et elle ne pouvait qu'accroître notre déficit sur la Sécurité sociale puisque les charges sociales ne sont pas perçues. N'est-ce pas logique, et bien non, il a raison notre président même si actuellement, il y a une baisse importante de ces heures supplémentaires.

Prenons la sécurité, un dogme électoral pour notre président, il a été élu principalement sur ce thème. Et bien pour moi, il n'a fait qu'aggraver l'insécurité, mais pas pour lui. Il a surchargé les prisons rendant l'insécurité plus grande au sein des établissements. De plus nos policiers se font tirer dessus au fusil de guerre, dites-moi ou se trouve le pays qui peut présenter un tel bilan ? Il devait nettoyer les banlieues au karcher, en fait elles nettoient notre police à l'arme à feu, invraisemblable !

«On mettra les effectifs nécessaires et le temps qu'il faudra, mais ce sera nettoyé. Ces femmes et ces hommes de la cité des 4.000 m'ont dit également, Monsieur le président il faut nettoyer le quartier des trafics et des trafiquants», le Canard enchaîné.

Certes il y a des délinquants, mais ce qu'il y a d'extraordinaire c'est qu'il y en a toujours plus alors que l'on en met toujours plus en prison ?

Prenons le cas de Sangatte, le fleuron de l'action de notre président, n'a-t-il pas tout réglé en fermant ce centre, si, à l'en croire a ses déclarations de l'époque. Il paraît que c'est aussi pire qu'avant ils sont dans les squares et les rues, et pour bien faire si les associations humanitaires de Calais viennent en aide à ces malheureux, elles sont passibles de sanctions. Pour eux, ils veulent aller en Grande Bretagne, c'est leur espoir, alors ils viennent toujours à Calais au prix d'énormes sacrifices, quelle solution à cette immigration, sinon d'aider les pays migrateurs à conserver leurs ressortissants, mais ce n'est pas en fermant le centre avec force de publicité qu'est la solution de problème, voir mon article sur ce centre ici.

Notre police ne fait plus face à cette délinquance, débordée elle enregistre les plaintes mais pour arrêter les voyous elle n'a pas assez de moyens, il faudrait donc lui en donner de supplémentaires. Mais alors ou est le résultat de cette action de nettoyage au Karcher ? Dans ma commune le soir si vous passez dans certains endroits on vous bouscule fortement dans le dos, vous tombez, et l'on vous prend tout ce que vous avez. Résultat, un visage tuméfié, une épaule cassée, les genoux écorchés et une semaine d'hôpital pour une pauvre femme qui a eu le malheur de passer dans cet endroit. Mais ce n'est pas la seule d'autres ont subies le même sort ! Le nombre des violences à la personne augmente comme les vols à main armée respectivement + 2,4 % et+ 15,4 % pour la seule année 2008, chiffres officiels de la mi-janvier 2009.

La gauche reproche la police de proximité qui a été supprimée, pas question déclare notre président, ces gens de gauche sont vraiment des imbéciles mais pas quand ils rejoignent Sarkozy, la police de proximité ne servait à rien ! Cela fait maintenant 7 années qu'elle a été supprimée, alors il peut dire ce qu'il veut, il a forcement raison.

La minute de vérité approche notre dette que l'on a négligé se rappelle à nous, on s'est assis dessus en réduisant les impôts et même en remboursant le trop perçu, il n'y a qu'en France que l'on fait de si jolies choses pour les riches, et l'on va même féliciter ceux qui ont mis de l'argent dans les paradis fiscaux pour qu'ils le fassent revenir, n'est-ce pas beau la France ?

Notre dette publique dérape dangereusement, et la crise fait fondre à toute allure les recettes de l'État et de la Sécurité sociale. Tous les indicateurs des finances publiques, sont au rouge. Il y a trois mois, le gouvernement tablait sur une baisse de 1,5 % du produit intérieur brut en 2009 et sur un déficit budgétaire de 104 milliards d'euros, soit, déjà, le double de 2008.

Avec une contraction de l'activité désormais estimée à 3 %, c'est la barre des 120 milliards de déficit, si ce n'est plus, qui sera franchie cette année. L'augmentation du chômage prive la sécu de recettes tout comme les heures supplémentaires. Le «trou» 2009 de la Sécurité sociale était estimé par M. Woerth à 17 ou 18 milliards d'euros il y a deux mois. Au train où se dégrade la situation, l'on table désormais sur un déficit de l'ordre de 20 milliards. Soit le gouvernement augmente les prélèvements obligatoires ce qu'il ne veut pas, Sarkozy n'a pas été élu pour augmenter les impôts dit-il, alors comment vas-t-il faire puisqu'il a exclu toute augmentation, et le chef à toujours raison !

Quelle chance avons-nous d'avoir un président qui a toujours raison !