Le quotidien Le Monde a fait parvenir en détention des questions à Julien Coupat. L'information essentielle est qu'il réfute être l'auteur du livre qui lui vaut le label « Cerveau » décerné par la justice de Rachida Dati. Et si ce n'était pas lui pour les crochets bloquant les caténaires, mais des clientes ou des usagers mécontent·e·s, excédé·e·s par la politique tarifaire et commerciale d'une Sncf qui mérite amplement un label quatre crochets et un prix citron ?
Les mésaventures qui arrivent aux usagers et aux clientes de la Sncf ne trouvant pas de trains, sinon déclarés – à tort, et surtout à travers – complets, sont légion. On trouvera sur Le Post un témoignage récent.
Si Le Michelin décerne des étoiles aux meilleurs établissements, les victimes de la politique commerciale et tarifaire de la Sncf lui vaudraient bien, et très haut-la-main, quatre crochets de ferraille.
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J'ai rarement eu à me plaindre de la Deutsche Bahn, beaucoup plus des diverses compagnies ferroviaires britanniques, mais plus le temps passe, plus la Sncf m'excède. D'autant que je connais les revenus et les notes de frais et avantages des polytechniciens et anciens d'écoles supérieures de commerce qui impliquent compressions de personnel et tarifications fantaisistes.
Les quatre crochets pourraient aussi utilement être décernés aux enquêteurs de l'antiterrorisme et aux magistrats motivés par Michèle Alliot-Marie et Rachida Dati dans l'Affaire Coupat. Non pour qu'on les y pende, mais qu'on les leur accroche au revers du veston ou de la robe. À chacun les hochets qu'il mérite. Nul doute cependant qu'elles ou ils finiront par se voir décerner un ruban bleu ou rouge par Nicolas Sarközy. On a aussi les dirigeants qu'on mérite…
L'Insurrection ne vient pas de lui !
« Ce qu'il y a, c'est une oligarchie vacillante sous tous rapports, et qui devient féroce ». Sur cela, Julien Coupat a tragiquement tort. Depuis l'assassinat en pleine rue du prince de Broglië, ancien ministre proche de Giscard d'Estaing, depuis les menées du Service d'action civique et les ratonnades de Papon, Marcellin, et consorts, depuis les agissements de Pasqua, le Rainbow Warrior de Mitterrand, depuis Jean-Édern Hallier et son éditeur menacés, cette oligarchie ne devient pas plus féroce que par le passé.
Cette déclaration au quotidien Le Monde conclut une correspondance sous forme d'entretien entre Isabelle Mandraud et Caroline Monnot et Julien Coupat. Il était temps que des consœurs de Julien Coupat, créateur d'une revue, aient ce simple réflexe journalistique : interroger les deux parties.
Julien Coupat affirme qu'il n'est pas l'auteur de L'Insurrection qui vient, livre dont la paternité lui est imputée pour en faire le « cerveau » d'une « nébulante omnibuleuse » godilloto-politico-judiciaire, sans doute voulue pour des raisons électorales par Nicolas Sarközy. Les cerveaux sont embrouillés, mais L'Insurrection, ce ne serait pas Coupat. Ni les Richaudeau, Autexier, Tessa Polak et autres, de Tarnac, de Paris, ou d'ailleurs, né·e·s quelque part, et ailleurs. D'autre part, elle ne viendra sans doute pas non plus de moi.
Pour faire un Lénine, il faut disposer d'un wagon plombé obligeamment prêté par une puissance étrangère ou des financiers intéressés par une manne pétrolière ou minérale. Nul ne l'ignore, et encore moins Michèle Alliot-Marie, Rachida Dati, Nicolas Sarközy. Nul ne l'ignore et encore moins Alain Minc, Jean Daniel, le groupe Lagardère, Albin Chalandon, le groupe Total, le groupe Hachette, les journalistes du Figaro, du Journal du dimanche, et consorts. Bref, l'alliance de La Voix de son Minc et des groupes industriels et financiers a alimenté la fiction. Elle devient intenable et des journalistes du Monde ont bénéficié de cette conjoncture qui vaut remise en cause des conjectures commodes pour le pouvoir de la déraison d'un seul, Nicolas Sarközy.
Bref, l'ultra-gauche ne fera sans doute plus gagner la moindre voix de mieux à l'UMP aux élections européennes. Dans ce cas, qu'on ait au moins la décence de libérer Julien Coupat ! Pas besoin d'un avion renifleur pour sentir que la magistrature et la police se couvrent de ridicule et par (Ric?) « crochet », Nicolas Sarközy.
Tout à fait d’accord
Ras-le-bol également de cette société qui perd le client dans ses tarifs et qui n’arrive plus à faire circuler un train sans un min d’1h de retard.
L’affaire Coupat est un vrai scandale, la preuve que nous sommes entrés dans un état policier dictatorial qui emprisonne sans preuve pour trouver des boucs-émissaires.