Et remettez-nous ça…

Bon. C’est clair : ils nous prennent vraiment pour des buses… Ou peut-être que, tout à leur jeu qu’ils sont, ils s’imaginent que nous sommes, nous aussi, embarqués dans le même délire.
Qu’on les rassure ! Ayons pitié d’eux, donnons-leur la possibilité d’arrêter de jouer à se faire peur.
Oui, c’est vrai, peuple français, rassurons nos journalistes : Oui, il sera candidat !!! Mais contrairement à vous, ô médias qui cogitaient au point d’en faire des émissions entières sur le « ira, ira pas »,  nous savons qu’il le sera et cela depuis longtemps.
Du reste, comment Nicolas Sarkozy pourrait ne pas l’être ? Il est rongé par la fièvre du Pouvoir, c’est évident, ça crève les yeux.
Et dire que ses partisans ont besoin de l’entendre dire. De vrais enfants. Les français sont parfois de vrais enfants.
Bon, je vous laisse TF1 ce soir, car c’est un véritable non-évènement. Comme les vœux, et sa dernière intervention télévisée.
Oh, je ne dis pas qu’il ne va pas balancer deux ou trois fumigènes pour surprendre l’adversaire, mais grosso modo, après ce quinquennat, on a globalement compris de quoi il retourne, non ? Enfin. Peut-être.Pas tous.
On se souvient, il y a 5 ans, de ces batailles fratricides sur les pour et les contres. Je me souviens combien les membres âgés de ma famille (notamment la gente féminine) avaient karchérisés Mme Royal (trop si, trop ça, pfeuh ! Une femme, tu as vu l’allure, pour qui elle se prend, bref, tout un tas d’arguments constructifs) alors que le candidat Sarkozy était paré de toutes les vertus.
Et les blaireaux (oui, vous là, je vous vois, ne vous cachez pas !!!) qui ont voté pour le travailler plus pour gagner plus et qui, demain, travaillerons (s’ils ont encore un travail..) pour des nèfles !!
Ah, j’en ris encore. Jaune, mais il y a de quoi.
Alors, vous allez nous faire le coup d’y croire encore ? 2 ou 3 p’tites promesses bien balancées vont vous séduire de nouveau ?
Ça n’est pas à écarter. On finit par croire que les gens aiment la schlague.
Un hochet suffira peut-être à ramener dans le giron quelques âmes égarées. Après tout, c’est vrai, les français restent de grands enfants persuadés que le Père Noël existe les jours d’élection.