Parlons femmes…

 

        Un week-end contrasté.

D’un côté, des défilés en France contre le projet de retraites de N S. Avec, pour les femmes, des punitions à ne plus savoir qu’en faire. Age, enfants, temps partiel subi. Et un gouvernement qui ne veut rien savoir. Au prochain vote national, une mobilisation féminine anti tous ceux qui ne les entendent pas, ferait progresser notre pays.

        De l’autre côté, de l’Atlantique, 135 MM de brésiliens votent. Après avoir été heureux d’avoir pendant 10 ans Lula, un vulgaire ouvrier métallurgiste qui finit avec 80 % d’opinions favorables, -Ohé, à combien en est au bout de 3 ans le nôtre ?- les Brésiliens sont en train d’élire une femme à la tête de leur pays, devenu le 7 ou 8° pays du monde. Dilma Rousseff une inconnue. C’est sans doute l’heure de prendre conscience que la France est totalement misogyne. De Olympe de Gouges à Simone Veil, le progrès pour les femmes est minime. La grande Sartreuse aidant, le progrès est plus lent que chez les Turcs dont on ne veut pas en Europe.

        Les Suisses, chez qui la femme a enfin pu voter en 1974, ont désormais plus de femmes que d’hommes à la tête de la Fédération .

 Les histoires de Ouin-ouin méritent l’oubli. Leur avance prise en matière de parité mérite, lui, le respect.

        D’autre pays ont déjà et parfois depuis longtemps eu des dirigeantes, nos voisins anglais, allemands entre autres. Nous non, nous en sommes encore à AO et si Martine Aubry ne se présente pas, la Présidence, les 2 chambres n’auront que de mâles accents pour discourir sur la parité jusqu’au XXII° siècle.

        Marcher samedi, rien que pour que cela change était une évidence que trop peu de femmes ont suivi. Dommage. Reste que cela donne une tonalité islamique à nos choix, non ? En tout cas très méditerranéenne.

        Le protestantisme anglo-saxon a des vertus que notre laïcité ignore encore.