Même si certains les considèrent comme inoffensives et indispensables à l’équilibre écologique entre les espèces vivantes, j’ai beaucoup de mal à  les voir se promener dans la maison et je garde avant tout  une image répugnante de ces insectes.

Pour les scientifiques, les araignées sont des insectes naturels omniprésents dans la nature et la plupart du temps invisibles mais cependant très utiles.

Elles dévorent des millions d’insectes chaque année et de nombreux agriculteurs les utilisent pour remplacer les pesticides. Sur les 42 000 espèces  qui existent  de toutes les formes et de toutes les couleurs très peu sont paraît-il dangereuses.

Elles font partie des insectes futés qui construisent des pièges sous forme de toile dont la soie est très résistante.

 

Tous ces éléments ne sont pas pour autant très rassurants et dès que j’en vois une, plus ou moins grosse avec ses pattes velues en forme de crochets, je ne pense qu’à l’écraser pour éviter d’être piqué.

J’entends encore ma grand mère me dire ce fameux dicton : araignée du soir « espoir », araignée du matin « chagrin ».

Beaucoup pensent que cette peur des araignées vient du fait que l’on ne les connaît pas assez, mais à vrai dire je n’ai pas tellement envie de les connaître davantage et encore moins de les aimer.

 

Je ne fais pas de cauchemar vis à vis de ces petites bêtes, mais je ne pourrais pas les prendre dans mes mains comme cela se fait dans certains jeux, ou dormir dans une pièce où je sais qu’il y a une araignée, même si on essaie de me persuader que les araignées n’attaquent pas l’homme.

Cette crainte viscérale vis à vis des araignées comme de tout autres insectes ou autres bêtes vient probablement d’un réflexe de survie qui nous pousse à fuir ou à détruire tout ce qui pourrait porter atteinte à notre vie.