C’est ce que propose la société Futureo en mettant à la disposition des intéressés à partir du 22 novembre 2010, une carte de paiement qui donne la possibilité d’alimenter un contrat d’assurance vie, lors d’achats auprès d’environ 500 enseignes partenaires de cette opération telles que Toys’Rus, Laredoute.fr, Bistro Romain, Natureetdecouvertes.com et bien d’autres encore.

Dans le contexte actuel de la réforme des retraites, cette offre paraît quelque peu alléchante, mais attention, aubaine ou arnaque, essayons d’y voir clair !

 

Cette carte de paiement universel permettra de faire ses courses aussi bien en France qu’à l’étranger, au même titre qu’une carte bleue classique, la seule différence est qu’à chaque achat effectué auprès d’un partenaire de la société financière Futureo un pourcentage du montant de cet achat sera reversé sur un compte épargne géré par la compagnie d’assurances Generali.

 

La remise systématiquement accordée sera de 0,5 % à chaque achat, mais chez certains commerçants elle pourra aller jusqu’à 20 %, mais là, on ne précise pas lesquels et à quelles conditions ?

 

Ce pourcentage versé sur un contrat personnel d’assurance vie, produira des intérêts variables tous les ans, ce qui permettra à chaque client Futureo de constituer un complément d’épargne en vue de la retraite.

Selon certaines estimations faîtes, cette épargne pourra varier de 22 000 à 40 000 euros au bout de 25  à 30 ans en fonction des dépenses effectuées.

 

Ce nouveau dispositif inédit en France inquiète déjà les associations de consommateurs qui pensent qu’il n’y a rien de gratuit dans tout cela et que ce système de fidélisation sera surtout rentable  pour la société financière Futureo,  pour les enseignes partenaires ainsi que pour la compagnie d’assurances Generali. Pour les futurs clients de Futureo, probablement moins….

 

Le  risque est grand de voir un fichage de la clientèle qui bénéficiera de ce nouveau service et pourquoi pas d’entraîner d’autres sollicitations commerciales et financières auprès de cette clientèle.

 De plus le coût annuel  de la carte est de 45 euros, soit 25 % plus chère qu’une carte bleue classique, il faudra donc faire un certain montant d’achats par an pour compenser ce surcoût.  

Même si ce concept novateur basé sur la fidélisation, risque d’en séduire plus d’un surtout parmi les jeunes générations, il n’est pas superflu de les mettre en garde, car à long terme ils déchanteront peut-être bien vite en voyant le peu d’avantages obtenus.