Malgré la crise qui perdure, bon nombre de français décident de créer leur entreprise et quelque soit leur statut, chômeur, salarié ou même étudiant ils décident de se lancer dans la grande aventure, sans parfois cependant en mesurer tous les risques.
C’est très tentant d’être son propre chef, d’avoir une grande liberté d’action et de décision, cela fait rêver beaucoup de français actuellement. Ils pensent que cette situation leur apporte beaucoup plus de sécurité qu’un statut de salarié qui peut du jour au lendemain être remis en cause par des fermetures d’entreprises. La crise économique semble donc être un terrain très fertile pour toutes formes de création.
Si l’on tient compte des chiffres publiés par l’Agence pour la création d’entreprise (APCE), plus de 580 000 entreprises ont été créées en 2009 contre environ 330 000 en 2008.
Pour 2010, les chiffres des huit premiers mois sont très prometteurs, on recense plus de 420 000 créations soit environ 11,5 % de plus que l’an dernier.
La plupart de ces créations sont des micro entreprises individuelles ce qui permet de limiter les risques.
Différents facteurs expliquent cet engouement : tout d’abord sur le plan juridique il est beaucoup plus facile actuellement de créer son entreprise. Le statut d’auto entrepreneur mis en place en 2009 et celui de l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)qui verra le jour en janvier 2011, facilitent les démarches et incitent de nombreuses personnes à se lancer dans un tel projet.
L’essentiel dans ce domaine est de perdurer et de passer le cap des cinq premières années. Il est démontré qu’au bout de cinq ans une entreprise sur deux est toujours en activité et qu’elle est susceptible de créer près de trois emplois.
Cela est très prometteur si le chiffre des créations d’entreprises augmente toujours autant.
J’ai ouvert la mienne en 2006, fermée fin 2007 avec 7000 euro de dettes,
Entre les grossistes français, et les charges sociales, j’ai été complètement étouffée !
Bonjour,
Il faut ajouter que les possibilités de création d’entreprise s’élargissent. Après les facilités de devenir auto-entrepreneur, l’EIRL (site référence http://www.l-eirl.fr) permet de ne pas tout risquer dans son entreprise individuelle. Plutôt tentant… d’où le nombre de créations.
@EIRL
Bonjour, à noter au passage qu’en entreprise individuelle, la TVA n’est pas remboursable et le RSI se paie sur le C.A, 23% pour la vente et 13% pour le service, de plus le plafond par an est de 30000 euros pour la vente et 50000 euros pour la vente (si l on associe la vente avec le service, sinon la vente a elle seule, le plafond par an est de 80000 euros)
Donc intéréssant tout depend du domaine d’activité, pour de la vente mieux vaut avoir de grosses marges sous peine de se faire rafler le peu de benef par le RSI, quand aux services, cela est plus ou moins interessant, car en effet commencer en entreprise individuelle ne coute pas un sous et au moins une activité qui auparavant etait « au noir » peut ne plus l’être.
RECTIF :[b][/b]
le montant RSI :
pour la vente est de 13%
pour le service est de 23%
Pour les reste, les chiffres sont exacts.
Yolaine, toujours dans la propagande ?
1) Si les sans « emplois » se lancent dans « la grande aventure » de la création, ce n’est pas par goût pour tous les « avantages » qeu vous mentionnez dans vote article, c’est surtout que c’est la seule alternative potentielle de pouvoir rebosser un jour… Pas le choix…
2) Encourager à créer les entreprises aujourd’hui est franchement criminel au vu des chiffres des faillites… + 30% de redressement et liquidations d’entreprises entre 2007 et 2008, + 2% à jouter pour la période suivante, touchant [u]69.000 enreprises[/u] !!!
source : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20100922trib000551729/vers-un-record-des-faillites-d-entreprise-en-france.html
Quant au chapitre relatif au financement, c’est une franche partie de rigolade… Aucun organisme financier n’accorde de prêt sans avoir produit au moins deux bilans « positifs », de surcroît…
Vous êtes une rédactrice dangereuse, yolaine, et devriez vous contenter de continuer la mauvaise poésie dont vous avez fait la grâce dans un de vos récents articles, au moins, vous ne foutrez personne dans la merde… !
Salutations – Philippe MEONI
Je ne vais même pas lire. on pourra me le reprocher avec raison.
Poussez les « sans emplois » ou autres à créer leur entreprise… hahaha!!! je rigole bien! leur faire croire qu’ils acquérir liberté et pécule… mdrrrrr
ainsi voici des gens qui vont trimer, pleurer, ne plus dormir, batailler entre fournisseurs et clients, relancer lesdits fournisseurs, et pleurer les impayés de leur clientèle,…
et à la fin du compte, ils seront comme certains artisans ou commerçants, sans retraite, sans RIEN !
Ce n’est pratiquement viable qu’avec un bon conjoint bien salarié et bien payé et bien conciliant!!
cordialement
Pour les Entreprises individuelles, en effet le cout est bas, en revanche pour une SARL ou EURL dans un premier il faut debourser 7500 euros de Capital en 2 ans. Par la suite s’accumulent les charges RSI et URSAFF « APROXIMATIVES » car ils vous taxent selon une estimation, jusqu’a ce que vous leur fournissiez votre premier bilan, donc surprises à prévoir. Et si vous ne payez pas, c’est huissier d’office.
Le sigle SARL ou EURL signifie société a Societe à responsabilité limité, mais méfiez tout de même bcp savent que ce n’est pas la cas. En effet le RSI se fait un malin plaisir a taxer au nom individuel du gérant, faisant que si votre société doit fermé par manque de profit, en plus de rembourser vos dettes, en esperant que vous avez le choix de ne pas en contracter, vous aurez la belle surprise de recevoir dans la boite aux lettres de votre habitation (et non plus dans les locaux de l’entreprise) la facture très salée de RSI.
A partir de la impossible de négocier, ils réclament, le gérant doit payer, sinon huissier, alors qu’en principe si le RSI aurait facturé au nom de la société, celle ci une fois fermee et apres liquidation, le RSI ne pourrait en principe rien reclamé, la réalité est bien à coté. RESPONSABILITE LIMITEE n’est pas a prendre au premier degré.
Sarkozy avait osé soulever la question pendant un débat télévisé, disant qu’a partir de 2011 cette injustice, du fait de réclamer de l’argent au gérant d’une société en faillite ne serait plus possible, qu’une personne a le droit de conserver son patrimoine malgré les difficultés professionnelles.
Reste à savoir si cela est une promesse. Dans tous les cas si ce changement s’opère, celui-ci n’en fera bénéficier que pour les personne ayant creer leur entreprises apres 2011, pour les autres préparez vos portefeuilles. DUR DUR