Au beau milieu de la forêt équatoriale, il y avait cette hutte au grand porche en toit de chaume géant. Le côté gauche du porche abritait un espace détente : canapé, petite table basse avec jeux de société empilés.
À droite, un hamac plat et un souple.
En promenade, le guide marchait toujours devant nous en coupant les feuilles récalcitrantes qui semblaient repousser pendant la nuit.
C’était un tunnel creusé dans ce massif de verdure exubérante que le soleil réussissait à peine à traverser. La forte chaleur humide rendait l’air collant et irrespirable. Le chemin me parut très long jusqu’à l’ouverture sur la rive, où le soleil pouvait enfin brûler de toutes ses forces.
J’aperçus, éblouie, l’embarcation qui attendait patiemment d’un va-et-vient lent sur l’eau brune de la rivière ; elle allait nous amener jusqu’à la prochaine escale de notre périple.