Épanoui comme un chien des villes.

Où en est on arrivé pour plastifier les déjections canines de nos chers animaux de compagnie ?

Moi je les voyais comme de charmantes bestioles bouclées, aux poils élégants et à la charmante frimousse pointue qui nous souriait de tous ses crocs. La ville les a transformé en des nuisances animales produisant (statistique vérifié) 80 kg de déjections/animal/an qu’il faut soit évacuer dans des sacs plastiques (à la charge des propriétaires consciencieux) soit enterrer sous des tonnes de sables dans ce genre de parc.

Imaginons 10 chiens venant quotidiennement dans ce parc de 2m X 2 m environ. Si la ville ne s’occupait pas d’enlever les déjections, on arriverait à un mur de 90 cm de hauteur en une année !

Alors plastifions, emballons dans des sacs plastiques et incinérons aussi absurde que cela soit. Voilà la solution.

Mais pourquoi des chiens dans une ville de toute façon ? N’est ce pas ça l’hérésie?

Ou c’est peut être que nous sommes trop capricieux.

J’imagine que St Exupéry n’imaginait pas ça pour son renard en lui faisant dire ‘apprivoise moi!’

Transposé à notre société, ce serait plutôt : ‘Avilie moi, enchaîne moi, enferme moi entre des murs de 15 cm de béton, sort moi 2 fois par jours pour que je me vide les intestins et que je vois un peu de béton quand même, insulte moi quand j’aboye ou que je flaire un mur un peu trop loin de toi, nourrit moi de croquettes de déchets de viande reconstitué pour me calîner ensuite et me remercier d’être son ‘animal de compagnie’.

Vie que nous ne souhaiterions pas à notre pire ennemi.

Tout ça pour dire qu’on ferait bien de réfléchir à deux fois avant de prendre égoïstement un animal de compagnie en ville.

Un lapin, c’est mieux, non ? Au moins on peut tout composter et puis c’est silencieux, au moins, comme bestiole !

Cet article recherche le sponsoring de la Société Protectrice des Chiens d’Appartements (SPCA) ou de la Ligue Pour le Lapin d’Appartement (LPLA), contact par mail uniquement.

3 réflexions sur « Épanoui comme un chien des villes. »

  1. en poussant la réflexion, c’est vrai que je me demande toujours pourquoi ces jeunes qui « errent » dans les rues, ont toujours 2, 3 voir 4 chiens de belle taille, qu’ils n’ont ni les moyens de nourrir, ni les moyens d’heberger dans un espace suffisant…
    (euh… c’est peut être pas politiquement correct ce que je dis ?=)

    😉

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