Très convaincants face à la Bosnie, les Bleus s’offrent une très belle victoire (0-2).
On craignait le pire, mais les Bleus nous ont fait mentir. En prenant les trois points sur le terrain toujours très hostile de la Bosnie, les hommes de Laurent Blanc rectifient quelque peu le tir après une défaite inaugurale et inquiétante face à la Biélorussie.
Le sélectionneur avait organisé son équipe en un 4-3-3 qu’on avait déjà entrevu lors des derniers matches de Raymond Domenech. Alou Diarra était la sentinelle de ce milieu et portait le brassard de capitaine. Devant lui, Abou Diaby et Yann M’Vila était présents pour ajouter une dimension technique au milieu de terrain. Sur le front de l’attaque, Florent Malouda se situait à gauche, Mathieu Valbuena à droite, et Benzema en pointe. Le début de la rencontre était à l’avantage des joueurs de l’équipe de France, très entreprenants et qui se trouvaient dans les espaces. Avec un Diarra omniprésent à la récupération et très agressif dans les duels, les Bleus avaient une bonne base. Surtout quand Diaby montre son niveau d’Arsenal, quand Benzema trouve sa justesse technique, et quand Malouda parvient à se mettre entre les lignes pour faire valoir sa vitesse de percussion. A de nombreuses reprises, Karim Benzema eut l’opportunité d’ouvrir le score notamment sur une frappe tendue du droit après une passe dans la profondeur d’Abou Diaby. L’attaquant du Real Madrid, très en jambes, réglait la mire. Pendant ce temps, les Bosniens n’ont été que rarement dangereux, même sur coups de pied arrêtés, grosse faiblesse française de ces dernières années.
La seconde mi-temps sera marquée par une agressivité non mesurée des Bosniens, notamment sur Mathieu Valbuena qui subira plusieurs coups dont un violent sur la cheville. Mais pas de cartons … L’arbitre donnera le premier carton jaune sur une nouvelle simulation. Enfin ! Cela aurait eu pour mérite de motiver encore un peu plus les joueurs de l’équipe de France, toujours très appliqués dans l’animation offensive, mais qui manquaient leur dernière passe. Après tous ces efforts, la récompense arriva enfin. Sur un ballon dans la surface de réparation, Karim Benzema effectua une roulette pour se défaire du marquage d’Emir Spahic, le défenseur de Montpellier, avant d’armer une frappe croisée du gauche que le gardien ne fera qu’éfleurer. Galvanisés par cette ouverture du score, les Bleus doublèrent la mise sur un contre parfaitement négocié. Benzema, encore lui, trouva Diaby dans la profondeur qui servit en retrait en Valbuena en une touche qui fit de même pour Malouda, esseulé au second poteau. Le buteur de Chelsea n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond des filets.
Les Bleus n’avait plus qu’à gérer la fin de match, qui aurait pu s’avérer encore plus facile si Benzema n’avait pas gâché une énorme occasion de but sur un centre de Blaise Matuidi. Ce qui aurait permis à la France de passer devant la Bosnie au classement. Un classement dont la tête est occupée par la Biélorussie, auteur d’un nul contre la Roumanie.
Bye,
Karim Benzema a enfin justifié son statut de « futur grand » de l' »équipe de France. A cela on peut ajouter l’émergence de M’Villa, le capitanat de Diarra, une défense qui se stabilise…
Le stade de France a crispé les joueurs, et force de constater que Hoareau n’est pas Benzema. Avec les retours de Gourcuff et Ribery, cette équipe va avoir fière allure, et nous redonner bien des espoirs…