Selon l'UNICEF, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, la mortalité des enfants de moins de 5 ans, a baissé de plus de 3 millions depuis 1990, atteignant pour la première fois, un niveau inférieur à 10 millions d'enfants morts par an.

Pour l'UNICEF, il s'agit d'un moment historique dans la survie des enfants en bas âge, et nous devons profiter de cette impulsion pour encore faire avancer la santé publique et encore faire baisser ce chiffre pour atteindre un des objectifs de ce millénaire, c'est-à-dire réduire de deux tiers la mortalité des enfants de moins de 5 ans, d'ici 2015.

Car, malgré les avancées en matière de santé publique que supposent de tels chiffres, l'UNICEF rappelle que la perte de 9,7 millions de jeunes vies reste quelque chose d'inacceptable. Des 9,7 millions d'enfants qui meurent chaque année, il y en a 3,1 millions en Asie méridionale et 4,8 millions en Afrique subsaharienne. Dans le monde développé, le taux de mortalité infantile est toujours plus élevé parmi la classe rurale ou parmi les familles les plus pauvres.

Les régions qui peuvent se réjouir des progrès enregistrés ces dernières années, sont surtout l'Américaine latine et les Caraïbes, les pays de l'est, l'Asie orientale, mais aussi quelques pays africains comme le Rwanda, la Tanzanie, ou le Malawi.

Les chiffres qui ont été publiés par l'UNICEF proviennent des données nationales des États et d'une enquête sur la démographie et la santé patronnée par l'Agence américaine de développement international.