Dans la nuit du samedi au dimanche 23 juin 2013, aux alentours de 23 h 45, un homme de 27 ans s’est fait abattre dans son véhicule. Cet assassinat à la Kalachnikov semble être le dixième règlement compte à Marseille depuis le début de l’année…

 

Les faits se sont déroulés dans une rue du XIVe arrondissement, qualifiée de « calme », dans un quartier peuplé de petits pavillons proprets : 

 

« Bon-Secours ».

 

Une quarantaine d’impacts de balles ont été retrouvés sur le véhicule de la victime, condamné il y a quelques années pour des vols à main armée notamment, ainsi que des violences mais pas pour trafic de drogue.

 

Après une année 2012 des plus sanglante dans la plus célèbre des villes de la région PACA, avec 24 tués par balles, Manuel Valls avait mis en place un vaste plan d’actions, dont la création de deux zones de sécurité prioritaires (ZSP).

Ils seraient d’ailleurs utile de savoir si les deux derniers meurtres par balles à Marseille se sont produits dans ces zones, et à mon avis, "rien n’est moins sûr".

 

Et vous, chers lecteurs, que répondriez-vous à la question suivante : « l’Etat peut-il arrêter cette spirale destructrice à Marseille ? Si oui, par quels moyens ? »

 

Pour ma part, je pense que la population marseillaise en a assez d’être montrée du doigt par les assassinats à répétition. De plus, les habitants des quartiers sensibles doivent y ressentir de l’insécurité permanente…

 


Plusieurs solutions, selon moi, existeraient pourtant et devraient être examinées par le gouvernement.

 

La plus rapide mais la moins réalisable, consisterait à envoyer l’armée dans les zones de « non droit en France, et particulièrement à Marseille. Cette solution fut utilisée de manière radicale par les Brésiliens pour chasser les trafiquants de drogue, entre autres, des « Favelas ».

Mais je l’avoue, cette idée ne serait pas très « amicale »et risquerait de choquer toute ou une grande partie de la population Française, sans oublier qu’il pourrait y avoir des victimes collatérales civiles…

Aussi, utiliser la force pour contrer la force est peut-être à employer pour réaliser de grosses interpellations sans faire de victimes, sauf en cas de légitime défense de l’armée ou des Forces de l’ordre appuyées par celle-ci.

 

La deuxième solution, plus réaliste, serait de faire voter des peines d’emprisonnement bien plus lourdes que ce qui est appliqué aujourd’hui en France. Sachez que dans notre beau pays, chers Français, la peine maximale de prison avoisine les trente années incompressibles.

Chacun sait ce qu’il en est aux Etats-Unis. Là-bas, il n’est pas rare de voir des peines de plusieurs centaines d’années de prison.

Pour des tentatives de meurtre, outre Atlantique, un délinquant pourrait se retrouver avec plus de vingt ans d’emprisonnement sans difficultés.

 

Avec ce genre de sanction, pas sûr que les caïds Marseillais, par exemple, continuent de faire justice eux-mêmes aussi facilement. Peut-être se diront-ils alors : « Avant, je risquais un quart de siècle d’enfermement, maintenant c’est beaucoup plus…Est-ce que ça vaut vraiment le coup ? »

 

Bon, vous me direz sans doute qu’un homme ayant ce genre de questionnement ne serait certainement pas « quelqu’un qui règle ses comptes aussi facilement que cela ».

 

Toujours est-il qu’il est plus que temps pour François Hollande de passer à la vitesse supérieure afin de tenter d’éradiquer des quartiers « chauds » de France les « gangs, racailles, trafics de stupéfiants… »