La presse étrangère juge très sévèrement la première année du règne de Nicolas Sarkozy: Sa politique étrangère, son bilan, ses facéties avec Carla Bruni, ses déclarations où il dit tout et son contraire, ses propos douteux (les insultes à répétition), tout cela n'a pas convaincu les médias internationaux et européens. Nicolas passe surtout pour détenir un bien triste record: celui du président de la France ayant plongé aussi rapidement d'une cote de popularité aussi haute à la plus basse.
Côté français, l'euphorie a fait place à la déception et les espérances aux désillusions. La réalité s'impose: Le pouvoir d'achat s'est réduit au rythme où Nicolas Sarkozy augmentait le sien, celui de ses amis et de sa famille. Et ce n'est que le commencement. En juillet, Nicolas Sarkozy aura la présidence tournante de l'Union Européenne. La moindre gaffe à ce niveau aura des conséquences redoutables.

Pour la presse internationale, Nicolas Sarkozy a lancé des réformes en vrac en même temps et aucune n'a été menée à bien. Les médias évoquent un excès de confiance, des distractions sentimentales, des réformes "dans la brume" et on souligne que Nicolas Sarkozy est passé en un an "du paradis à l'enfer". Nicolas Sarkozy souffrirait d'une "hypertrophie incurable de l'ego", d'une personnalité agressive, de manque de finesse, de tendance "showbiz" mais ça, le Réveil des Marmottes l'écrit depuis longtemps, du goût du luxe (soirées au Fouquet's, vacances sur des yachts de milliardaires…), d'exhibitionnisme (ses aventures amoureuses) servant d'écran de fumée sans oublier le désastre de sa principale promesse de campagne, le pouvoir d'achat, et la visite de Kadhafi… L'effet Carla Bruni n'a rien donné, les Français auraient peut-être préféré un effet sur leur niveau de vie. Pour l'été, les ménages auront encore un cadeau: Le gaz aura augmenté de 11% (4% + 5,5% + 1,5% en juillet). Bon anniversaire monsieur le président.