Le patron des centres Leclerc, Michel-Edouard Leclerc a estimé, lors d’une conférence de presse, la possibilité d’un nouveau plan, à savoir la réduction des prix des médicaments à prescription facultative de 25%. Cela serait bien possible si le gouvernement décidait d’ouvrir le marché pharmaceutique à la distribution. Ce sont donc les parapharmacies qui verront cette nouveauté d’un très mauvais œil ! Surtout quand les industriels ainsi que les grossistes auront la liberté de fixer librement leur prix.

Quoiqu’il en soit, le gouvernement avait déjà annoncé au mois de mars, qu’il autoriserait la vente de près de 200 de ces médicaments et ce, en libre service. Cela devrait se faire au deuxième trimestre de l’année. La distribution alimentaire attend avec impatience une autorisation de libéralisation de ce secteur, afin d’engendrer ce processus, surtout quand M. Leclerc a estimé qu’"il n'y aura de modération de l'inflation des médicaments que si on met en concurrence les pharmacies et d'autres réseaux de distribution". On peut voir en ce nouveau combat, un appel à la défense du pouvoir d'achat.

Image : medcost.fr