En attendant… les faucheurs écopent toujours…

Plusieurs faucheurs volontaires contre les OGM en plein champ ont déjà fait l'objet de poursuites judiciaires, et ont déjà été condamnés à la prison avec sursis pour des opérations de fauchage sur parcelles effectués en 2001 et 2004.

Certains attendent même, encore, une décision de justice pour un fauchage en 2007.

Il est à considérer que ces décisions de justice ont été prises avant février 2008, date avant laquelle les cultures OGM pouvaient « batifoler » librement dans les champs, et où tout fauchage était formellement interdit et réprimé par la loi.

Or, depuis février 2008, par un décret du 9/02/2008, le Maïs « Mon 810 » est une espèce d’OGM dont la culture et la commercialisation sont officiellement interdits en France…

 

 

 

Dernièrement, dans la Vienne près de Poitiers et à proximité de la Centrale nucléaire de Civaux, des faucheurs volontaires ont découvert 2 parcelles OGM, qui seraient bien de maïs Monsanto 810.

Le V15/08/2008, ils se sont donc chargés de faucher les 2 champs d’OGM interdits.

Tout ce fauchage se serait déroulé, sans incident, sous la surveillance d’une dizaine de gendarmes présents pour l’occasion.

La Préfecture de Vienne, de son côté, aurait expliqué la présence de ces 2 parcelles comme « étant cultivées à des fins d’expérimentation sous le contrôle du Ministère de l’Agriculture », et comme étant ce qu’autorise ce décret du 9/02/2008 interdisant cette variété de maïs OGM, dans ce cas précis d'expérimentation sous contrôle .

 

 

Ce décret du 9/02/2008, autorisant la réalisation de cette interdiction de Maïs OGM Mon 810, sous certaines protections et conditions, mais en plein champ quand même, semble bien incohérent.

Car un des problèmes, entre autres, est posé là : « en plein champ »…

 

 

 

 

Tous les faucheurs volontaires et toutes les organisations anti-OGM, et ce, depuis le début, évoquent ce problème des essais en plein champ, sinon pourquoi iraient-ils faucher des champs ?

et ils formulent leurs craintes, bien légitimes, quant à une dissémination possible de certains ogm :

http://www.greenpeace.org/france/detectivesOGM/

« Greenpeace s'oppose à la culture d'OGM en plein champ car elle conduit inévitablement à la dissémination des OGM dans l'environnement et à leur introduction … »

http://www.creaweb.fr/bv/ogm/

« Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) se répandent comme du pollen par grand vent… Ils sont imperceptibles, ils sont là mais on ne les voit pas, on ne les sent pas. »

 

et, en ce qui concerne le Mon 810 précisément, nous trouvons cet avis de "ogmdangers" dans leurs colonnes :

http://www.ogmdangers.org/

" 9 janvier 2008 : Le comité de préfiguration de la Haute Autorité sur les OGM rend son avis sur le MON 810 : doutes sérieux…

… qui souligne bien un « impact du MON 810 sur l’environnement, la santé humaine, l’économie et l’agronomie »

 

 

Entre les 2, sur wikipedia où le débat pro-OGM et anti-OGM fait rage, on peut trouver :

http://fr.wikipedia.org/wiki/OGM

« Si certains OGM peuvent présenter des risques, principalement sanitaires ou environnementaux (dissémination non désirée de gènes), certaines organisations scientifiques internationales, et notamment le Conseil international pour la science, s'accordent sur le fait que les OGM commercialisés ne sont pas dangereux pour la santé humaine, et que les risques de dissémination sont correctement contrôlés[6]. Les partisans du mouvement anti-OGM estiment que les précautions prises ne sont pas suffisantes.

Inexistante en 1993, la production mondiale d’OGM végétaux (soja, maïs, coton…) est en forte expansion et dépasse en 2006 les 100 millions d'hectares, soit 7 % du milliard et demi d'hectares de terres cultivées. »

 

Tandis que, pro-OGM, le site http://www.ogm.org/ indique :

« L'étude et le contrôle des flux de gènes entres variétés transgéniques et variétés non transgéniques

Le flux de gènes entre espèces est un phénomène naturel, un événement biologique peu fréquent, dont la voie principale est la dispersion du pollen.

La capacité des plantes transgéniques à transférer par pollinisation le transgène vers une plante de la même espèce ou d'une espèce voisine est souvent évoquée. La réponse à cette interrogation varie suivant le type de gène introduit, les caractéristiques botaniques de l'espèce et la présence ou non d'espèces apparentées dans l'environnement proche. Avant d'introduire la culture d'une nouvelle plante, de nombreux essais sont effectués, dans lesquels la conséquence d'une éventuelle dissémination est particulièrement étudiée. Il est ainsi possible d'apporter une réponse adaptée à chaque plante. Les options de nature à présenter des risques pour l'environnement sont naturellement écartées.

Les études effectuées aujourd'hui peuvent s'appuyer sur l'expérience apportée par plus de 10 000 essais à l'échelle mondiale. En outre, des centres de recherche étudient l'impact sur l'environnement de ces cultures à grande échelle. Il s'agit en France des essais inter-instituts (organisés par le Centre Technique Interprofessionnel des Oléagineux Métropolitains, l'Association Générale des Producteurs de Maïs, l'Institut Technique des Céréales et des Fourrages et l'Institut Technique de la Betterave) qui ont débuté en 1996.
Les situations diffèrent suivant les espèces : le soja, la pomme de terre et le maïs, respectivement originaires d'Asie, d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale, ne peuvent transmettre leurs gènes et donc le transgène à des plantes environnantes en Europe où il n'existe pas d'espèces sauvages apparentées avec lesquelles elles pourraient se croiser. En revanche, la possibilité de transmission du transgène à des espèces sauvages existe en Europe pour le colza et la betterave. Le colza s'hybride avec d'autres crucifères sauvages telles que la ravenelle, la roquette bâtarde ou la moutarde des champs. Dans le cas d'une tolérance à un herbicide, cela peut donc entraîner l'apparition de mauvaises herbes tolérantes à cet herbicide. La même question se

pose avec la betterave cultivée, qui peut se croiser avec la betterave sauvage, adventice des cultures betteravières.

Si la probabilité de ces croisements n'est pas nulle, il semble cependant qu'elle soit très faible. Des études sont en cours pour la mesurer.
Les plantes tolérantes aux herbicides ne présentent pas d'avantage compétitif par rapport à leurs homologues classiques en l'absence des herbicides concernés. De telles plantes ne se propageront donc pas plus que d'autres dans la nature
. http://www.ogm.org/pages/ogm.php?cat=04 »

 

 

et que le site gouvernemental http://www.ogm.gouv.fr/ précise, concernant ces essais en plein champ :

 

« Pourquoi mener des essais en plein champ ?

La biologie est une science expérimentale qui se nourrit essentiellement des observations du terrain. Les essais permettent de définir les nouvelles règles agronomiques à appliquer pour ces cultures, vérifier l'efficacité de la modification génétique, de tester les moyens de maîtrise des repousses et d'évaluer les risques (dissémination des gènes, risque d'invasion…).

En quoi consiste un essai en plein champ ?
Un essai en plein champ vise à observer le comportement en condition réelle d'une nouvelle variété et à évaluer comment il interagit sur l'environnement qui l'entoure. Ces expériences sont conduites avec des mesures d'isolement géographique ou reproductif strictes pour limiter la fécondation par du pollen de la plante OGM des plantes voisines de la même espèce. C'est ainsi que des distances minimales avec d'autre champ de la même espèce sont prévues et que des rangs de plantes non OGM (les " pièges à pollen ") sont installés autour des champs d'essais. Rappelons que le maïs et le soja, principales plantes concernées aujourd'hui par les OGM ne sont pas présentes naturellement en Europe et n’ont pas de plantes avec lesquelles elles peuvent spontanément se croiser, ce qui limite les risques en matière environnementale.
»

http://www.ogm.gouv.fr/questions/reponses/11.htm

 

 

En attendant… ainsi que le précisent ces derniers faucheurs du V15/08/2008 :

« Nous n'avons rien contre les expérimentations, mais en milieu confiné, pas en plein champ », explique Dominique Plancke, élu Lillois et Conseiller Régional Ecologiste, qui participait à l'opération de fauchage, accompagné par Anne Rimbert, Conseillère Municipale Verte à Baisieux et par 3 autres faucheurs volontaires de la Région du Nord, Pierre Peenaert de Calais, Yannick Lavenne de Lille et Geneviève Cresson d'Hellemmes.

 

 

En attendant… cette dernière affaire de fauchage volontaire en plein champ, est désormais entre les mains du Parquet de Poitiers…

 

30 réflexions sur « En attendant… les faucheurs écopent toujours… »

  1. C4N

    merci d’avoir publié cet article aussi vite !

    j’espère que beaucoup vont se sentir concernés et s’informer sur ces vilains ogm en plein champ

    h.s. est en train de se bricoler un 4ème cerveau… alors si les ogm viennent y mettre leurs graînes… je ne vous raconte pas les dégâts…

    🙁

  2. @ Cat LEF
    Je ne suis pas spécialisé dans ce domaine des OGM… Donc, je n’ai aucune opinion sur ceux-ci…

    De ce fait, le seul commentaire que je pourrai faire sur cet article résidera en une simple question : Les faucheurs, ne sont-ils pas entrain de violer la propriété d’autrui en détruisant ce qui ne leur appartient pas, ce, au mépris des lois en vigueur ?

  3. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] CAT LEF, article complet, bien construit, là c’est la « prof » qui parle!

    Maintenant je vais vous dire que je ne suis pas Anti-OGM, en plein champ, ou en champ « fermé »!

    Des populations entières, pourraient être sauvées de la famine grace, a ces cultures OGM!

    Je sais,tout le monde parle de Rentabilité, mais on oublie que la faim dans le Monde est à nos portes, (voir l’Afrique du Nord, l’Egypte)
    Les céréales vont manquer d’ici peu, si les pays producteurs, n’essaient pas de produire PLUS et MIEUX!!

    Il en est de même pour le riz, en Asie, ou le riz transgénique existe déjà!!

    Je suis d’accord avec les défenseurs de ces cultures OGM, qui disent que si l’on veut mesurer le risque que ces cultures pourraient avoir sur d’autres cultures, ou sur l’homme, elles doivent se faire en plein champ, et non en milieu confiné!

    A nos scientifiques de ne pas jouer avec le « feu », aux instances sanitaires, d’être constamment en alerte, et ne pas céder à l’appât du gain!!

    Pas facile, mais c’est peut-être à ce prix que les h.s. des pays en voie de développement, ou les pays défavorisés, survivront!!!

    GBGB SOPHY

  4. Quelle ignorance !
    Quelle ignorance digne d’obscurantisme du moyen-âge que de détuire les cultures OGM comme ça, en espérant être suivi de la population ! Mais qui sont ces cons finis pour oser prétendre savoir ce qu’ils font ? Aucun de ces zozos ne sait ni ne comprends les mécanismes de l’ingénierie génétique, et oser défendre dame nature par le fauchage est aussi idiot que de prétendre défendre la vie en boycottant les centres de plannning familial !!

  5. il y a eu, au nom de la science, des expérimentations volontaires de toutes sortes et en tous lieux, à foison, et plein d’erreurs très graves irréversibles sur l’environnement, et des populations entières;

    parfois, même, le véritable but n’est même pas donné, un faux, ou un 2d but est donné, qui va faire que tout le monde va y adhérer

    parfois, encore, nous ne sommes même pas au courant de ce qui est concocté dans les labos, ou encore très très tard… trop tard…

    et qui paie toutes ces terribles erreurs :
    jamais ces initiateurs d’expérimentations, sans âme ni conscience ou alors complètement inconscients de la portée à grande échelle de leurs essais en actes

    ou alors après 20, si ce n’est plus, années, une fois que tant de victimes et de témoins sont déjà tous morts ou gravement lésés

    je ne suis absolument pas pour les apprentis-sorciers qui, sous couvert de lois, s’arrogent le droit de disposer de la vie des autres, tout en se protégeant, sous prétexte que, eux, ils vont nourrir ou sauver la planète. Je les trouve même très dangereux rien qu’à les entendre énoncer cela… en fait, je n’y crois pas tout simplement!

    qu’ils fassent leurs expériences sur eux-mêmes dans leur baignoire, si vraiment ils y tiennent

    de toute manière, j’ai mis les 2, anti et pro… au choix !!!

    moi, je suis contre les essais ogm en plein champ !

    ;D

  6. autre chose, à présent…

    je me demande en effet, quant au fauchage d’un champ ogm, si c’est la bonne solution, une fois le forfait ogm effectué

    ou n’est-ce qu’un pis-aller ?

    en attendant…

    pour arrêter cette contamination de champ ogm forcée, ce que je dis surtout, c’est que ce sont les faucheurs volontaires qui écopent…

    en attendant…

  7. Moi, en mon temps, je me suis battu contre la nature.
    Je défendais les dinosaures, brontosaures, ecolosaures!
    Les uns sont morts, les autres ont échangés leurs 4×4 contre un vélo et leur religion contre une philoboudhie armée d’éclairage à la bougie et de chauffage au bois de Sahel , abattu à la hache, transporté à dos d’homme/esclave jusqu’à leurs modeste demeure de 200 métres carrés en bois d’Amazonie certifié!
    Je me marre les combattants anti ogm….
    Des fréres crevent de faim et vous, vous fauchez!

    J’espére que la prochaine mode ne sera pas fascisante….Vous risqueriez de troquer vos vélos et vos faux contre une belle lettre anonyme dénonçant vos voisins mangeur de hamburger….

  8. Tous fauchés…
    Une petite vidéo pour illustrer votre bel article :

    {dailymotion}kQ4K8z1fJ7xqCRJsja{/dailymotion}

    L’affaire des OGM est complexe ! Sacré courage, Cat, de l’aborder…

    😉

  9. plein champ
    On ne dit pas en ‘plein champ’ mais en ‘plain champ’, qui vient de ‘plaine’

  10. pourquoi attendre l’ete pour faucher ??
    si il y a un risque, par la dissémination du pollen de maïs, pourquoi attendre la floraison de celui ci ??, il faudrait les faucher avant !!!
    …a moins que cela n’est rien avoir avec l’art de communiquer !!

  11. remdumdum

    je suis d’accord avec ce que vous dites…

    le fauchage à cette période de l’année n’est sans doute pas une bonne solution, mais en fait, je n’en sais rien…

    j’ai cherché et je cherche encore des infos là-dessus… je n’ai encore rien trouvé !

    ça me fait penser au nucléaire… maintenant qu’il est là, en stock, on ne pourra plus s’en débarrasser, et à trop chercher à s’en débarrasser, il y a risques de faire encore plus de dégâts.

    pas simple…

    😛

  12. en attendant…

    j’ai trouvé ça :

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/environnement/20080205.OBS9081/ogm__des_essais_en_plein_champ_en_2008.html
    … »[i]J’avais demandé et nous avons obtenu avec l’arbitrage du Premier ministre que par décret une commission d’évaluation des demandes d’autorisation d’essais en plein champ soit mise en place en attendant la future instance prévue par la loi sur les OGM[/i] », a déclaré Michel Barnier.

    « Des conditions sécurisées »

    « [i]Cette commission d’évaluation nous permettra d’autoriser dès 2008 les essais en plein champ dans des conditions naturellement sécurisées[/i] », a ajouté le ministre de l’Agriculture.
    Michel Barnier a insisté dans son discours sur la nécessité de la recherche sur les OGM pour répondre au « grand défi » de « nourrir neuf milliards d’êtres humains en 2050 ». « Nous devons rester dans la course pour participer au développement de nouvelles variétés qui intégreront les contraintes climatiques et les enjeux écologiques nouveaux », a encore expliqué Michel Barnier.

    « Définitivement dépendants »

    « [i]Abandonner ces développements nous rendrait définitivement dépendants dans un avenir proche des puissances économiques qui ont fait le choix du développement biotechnologique et investissent massivement dans la recherche », a averti le ministre, faisant valoir que les Etats-Unis investissent « 100 fois plus » que l’Europe en la matière.
    « La recherche n’est pas une option, c’est une nécessité vitale. Elle ne se fait pas uniquement dans les laboratoires, ça doit être aussi l’expérimentation en milieu ouvert[/i] », a souligné Michel Barnier.
    Cette annonce a provoqué un tollé parmi les écologistes. « I[i]l n’est pas urgent de reprendre les essais en plein champ. Il est urgent d’attendre l’installation du Haut conseil des biotechnologies et de lui laisser le temps de travailler dans la sérénité[/i] », estime la fédération France Nature Environnement dans un communiqué. (Avec AP)

  13. Qaruk

    peut-être pourriez-vous expliquer les mécanismes de l’ingenierie génétique ?

    moi aussi je me sens dans l’ignorance digne d’obscurantisme du moyen âge !

  14. Aux commentaires
    @remdumdum : [b]pourquoi attendre l’été pour faucher ?[/b]

    Faut pas s’imaginer qu’il y a des écriteaux qui indiquent que tel ou tel champ est OGM. Cela veut dire qu’il faut obtenir cette information, et ça, c’est très long et n’a rien a voir avec de la com’. Faudrait aller voir la campagne de temps en temps 😉

    @l’guedin : [b]Des fréres crevent de faim et vous, vous fauchez![/b]

    Aujourd’hui, la quantité de nourriture produite est largement suffisante pour nourrir toute la planète. Ce n’est qu’une question d’organisation. Par exemple, aux USA, chaque habitant jette autour de 50 Kg de nourriture par an. Ils sont 400 millions. Je vous laisse faire le calcul. Qu’apporteront les OGM pour résoudre ce problème ? Rien !

    @Qaruk : [b]Quelle ignorance ![/b]

    Oui, quelle ignorance de votre part. Combattre les OGM se situe à 2 niveaux : empêcher la main mise des semenciers sur la bio-diversité agricole et sur l’indépendance agricole, et la défense de l’environnement. Le scientisme effréné dont vous semblez faire preuve vous aveugle. A quel titre est-ce légitime de vouloir imposer les OGM ? De quelles avancées sont-ils capables ? Pour l’instant, hormis être résistant à certains herbicides ou générer des insecticides, les OGM ne font qu’annoncer des promesses. Les semenciers doivent revoir leurs copies, et les scientifiques aussi. D’autant plus que certains semenciers sont issus de l’industrie chimique, et que dans ce domaine, elles n’ont pas brillé pour le respect de l’environnement …. on peut donc légitimement s’interroger sur les produits qu’elles proposent. Pas besoin de s’y connaitre personnellement pour se forger une opinion. D’autant plus que certains chercheurs, qui s’y connaissent, sont très sceptiques sur certains aspects des OGM, question environnement !

    Sinon, très bon article avec bcp de référence.

  15. j’ai vu également qu’il y a des tentatives d’essais d’implantations ogm
    avec des arbres,
    des peupliers ! en Belgique… But : biocarburants
    http://www.grappebelgique.be/article.php3?id_article=621

    autres sites sur les essais en plein champ :
    http://www.pesticides-etudes.mdrgf.org/2003/09/
    ogm-les-dangers-de-la-culture-en-plein.html

    http://www.amisdelaterre.org/OGM-medicaux-en-plein-champ-faux.html

    http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article1894

    http://www.pleinchamp.com/article/
    detail.aspx?id=31203&page=1&local=false&pub_id=2&menu_id=2

    http://www.humanite.fr/
    2003-09-25_Tribune-libre_-Les-veritables-dangers-des-OGM

    http://www.moratoireogm.fr/IMG/doc/tract_maire_moratoire_070312.doc

    un article intéressant sur le paradoxe des faucheurs volontaires
    dans leur défense face à la responsabilité des agrochimistes
    http://www.gitton.net/Editoriaux/biodiversite.htm
    http://www.gitton.net/Editoriaux/KbisMonsanto140406.htm

    Ce dernier site informe sur l’autorisation faite en Suisse
    pour des cultures tests ogm en plein champ
    http://www.swissinfo.ch/fre/a_la_une/
    Feu_vert_pour_des_cultures_tests_d_OGM_en_plein_champ.html?
    siteSect=105&sid=8169588&cKey=1188916138000&ty=st

  16. Cat LEF bonjour,

    Je t’ai envoyé une discussion importante dont José Bové participe sur Le monde selon Monsanto film documentaire sur Arte par Marie Dominique Robin que bien entendu j’ai regardé.
    [url]http://www.arte.tv/fr/connaissance-decouverte/Le-monde-selon-Monsanto/1912682.html[/url]

    J’en arrive à ton article.

    Ce sujet est plein de controverses, entre les pour et les contre OGM.

    Le problème en France est que pour des raisons politiques, ne pas froisser les FNSEA agricoles on laisse faire malgré le principe de précaution qui a été voté.

    C’est criminel, c’est la contamination par la propagation du pollen par le vent mais aussi par la terre ou comme l’on sait, il n’y a pas une barrière entre un champ et un autre, la contamination se faisant simplement par infiltration des eaux de pluie.

    L’autre problème est que l’on a pas assez de recul pour apprécier les conséquences de cette culture OGM et les scientifiques se battent avec des arguments qui ne sont pas absolument irréfutables. Donc il faut s’abstenir de les cultiver.

    Pourquoi chercher à produire plus et sans danger pour la plante puisqu’elle est protégée de l’attaque d’agents extérieurs qui la détruise.
    La modification génétique du maïs rend cette plante plus résistante, c’est pour cela que d’aucuns veulent la cultiver pour en accroître le rendement.

    Mais ils deviennent dépendant de Monsanto ne pouvant pas ensuite produire d’autres cultures et ils sont contrains d’utiliser les insecticides Monsanto.

    Monsanto domine ainsi le monde.

  17. t-shirt
    Merci pour l article. Pour ceux que ca interressent, il y a ce site
    [url]http:/www.comboutique.com/antiogm[/url]
    Ca pourrait nous servir !

  18. C4N

    je suis complètement dans la lune quand j’écris…
    je viens encore de vous envoyer un com. de réponse qui était destiné
    en réponse à Anidom sur les coms. de mon article.

    Merci de le rajouter en com. si vous le pouvez, bien sûr !

    amicalement !

  19. C4N

    pourquoi est-ce que je vois mon texte apparaître sur mon écran,
    tronqué et sans retour chariot ?

    de même au niveau des coms ?

    cela fait comme certains articles de Michel et de Eva

    pourquoi juste ceux-là, et pas tous les autres articles et coms ?

    est-ce-que cela vient de mon ordinateur ?

  20. merci les lapins

    pour ce passage éclair et éclairant (vidéo en prime) sur ce champ

    n’y faites surtout pas de terrier, c’est pas conseillé… prévenez
    les marmottes aussi
    😉

  21. Josianne

    votre file affiche « file not found »

    la boutique a déjà été dévalisée ?
    😉

  22. [img]http://www.visoflora.com/images/inter/med-Visoflora-coquelicots-dans-un-champs-de-ble-551.jpg[/img]
    Si la photo passe, je vous GARANTIE, que ce champ de blé vert, n’a pas été contaminé par les OGM!! Coquelicots « obligent »
    GB CAT

  23. Cat LEF,

    Je vois correctement tous les textes de commentaires, sans qu’ils soient tronqués. Le dernier porte le N°23.
    Il se rapporte au beau champ de coquelicots de Sophy.

    Ce que vous m’expliquez est très aléatoire et je ne vois pas en quoi les articles de Michel et d’Eva seraient tronqués et pas les autres ?

    Quel système avez-vous ? Windows, Windows XP, pach1 et pach2, Wista,…

    Quel navigateur avez-vous ? Mozilla Firefox 3 , Internet Exlorer 7…

    Quel anti-virus avez-vous, est il mis à jour tous les jours,

    Quel est votre protection contre les espions, les spams,

    Faites vous des nettoyages du disque toutes les semaines,

    Faites vous des défragmentations du disque de temps en temps,

    Avez vous fait une restructuration du système à une date ultérieure,

    Vous savez ces logiciels vieillissent et il faut de temps à autre les restaurer.

    Il faut toutes les semaines faire un nettoyage de disque, supprimer les espions, les fichiers superflus.

    Il faut que vous fassiez ces opérations avant de pouvoir imaginer une solution

  24. Les fermiers de trois provinces sud africaines ont eu la désagréable surprise de découvrir des dizaines de milliers de plants de maïs stériles dans leurs champs. Le phénomène, qui s’étend sur 82 000 hectares, touche trois variétés différentes de semences achetées à la firme Monsanto. En apparence, les plantes sont en bonnes santé : ni malformation ni maladies ni parasite. Mais elles ne produisent pas ou peu de graines.

  25. 2 infos du 28/7/2010 :

    1/
    France : la CEDH déclare irrecevable la plainte de faucheurs volontaires condamnés en appel en 2007 à 3mois de prison av/sursis et 1000euros d’amende chacun pour avoir « neutralisé » des parcelles de maïs ogm à Guyancourt (Yvelines).
     » Les juges de Strasbourg ont décidé que l’on ne pouvait pas considérer les faucheurs volontaires Hubert Caron, Nicolas Duntze, Guy Harasse, Michel Laurent, René Louail, Dominique Mace, Pierre Machefert, Léon Mertens et Geneviève Savigny comme des victimes.
    La Cour a en outre conclu que s’agissant de la condamnation pénale des requérants, ni l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme (droit à la vie), ni l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) « ne peuvent avoir pour effet de les affranchir de leur responsabilité pour des actes délictueux ».
    Pour ces raisons, la requête est déclarée irrecevable.
Elle avait été introduite le 26 septembre 2008. Les requérants sont des ressortissants français qui travaillent dans l’agriculture ou la viticulture et qui soutiennent ou adhèrent à la Confédération paysanne.
    Le 12 janvier 2006, le tribunal correctionnel de Versailles les avait relaxés, acceptant leurs arguments selon lesquels ils avaient agi en « état de nécessité » résultant de la diffusion de gènes modifiés.
    Cette décision fut toutefois infirmée le 22 mars 2007 par la cour d’appel de Versailles qui les condamna à trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende chacun.
    La Cour de cassation rejeta les pourvois des requérants le 27 mars 2008″.
    http://www.agriavis.com/news-2870-france+la+cedh+declare+irrecevable+la+plainte+de+faucheurs+volontaires.html
    28/7/2010

  26. 2/
    « Selon le Cetiom, « en détruisant des champs de tournesol le samedi 24 juillet dans l’Indre-et-Loire, les faucheurs volontaires cherchent à introduire de la confusion car les variétés de tournesol mises en cause ne sont pas obtenues par la technologie de création des OGM (transgénèse) ».
    La transparence la plus complète
    Les variétés incriminées ont été développées de façon conventionnelle par croisements successifs. Il n’y a pas introduction d’un gène d’une autre espèce dans le génome de la plante. La tolérance à des herbicides a été obtenue sur des lignées parentales par la technique de la mutagenèse. Cette technique est utilisée depuis plus de 80 ans dans de nombreux programmes de sélection des plantes cultivées. De nombreuses variétés utilisées en agriculture conventionnelle et biologique en sont soit directement issues soit possèdent parmi leurs ancêtres des variétés ayant bénéficié de cette technique.
    Sur le plan réglementaire, ces nouvelles variétés de tournesol ont été évaluées avant leur mise sur le marché dans le cadre des réglementations actuelles européennes et françaises. Les herbicides ont bien sûr les homologations requises.
    Les essais détruits étaient clairement identifiés et avaient pour objet de permettre aux agriculteurs d’évaluer l’intérêt agronomique et environnemental de ces innovations variétales. Le tournesol est en effet une culture majeure pour la diversification des systèmes de cultures céréaliers et sa contribution à la biodiversité (abeilles…) est essentielle.

  27. suite com.2 :

    Une innovation pour l’environnement
    Cette innovation variétale permet de mieux contrôler des mauvaises herbes particulièrement concurrentielles. Citons par exemple, Ammi majus, le Datura, le Liseron des haies, le Xanthium, les chardons, …. Pour les producteurs, l’enjeu c’est 4 à 5 quintaux par hectare soit 15 à 20 % du produit brut par hectare. A la différence des solutions actuelles, l’herbicide est appliqué après la levée du tournesol et si les adventices apparaissent : pas de traitement si cela n’est pas nécessaire. Cette innovation permet de développer de nouvelles techniques de contrôle des mauvaises herbes en associant le binage sur l’inter rang et le chimique sur le rang.
    L’impact environnemental de cette innovation est une réduction très importante de matière active épandue. Ces tournesols constituent par ailleurs une réelle avancée dans la lutte contre l’ambroisie. Cette plante allergène et invasive cause de graves problèmes de santé publique dans de nombreuses régions en France.
    Les dispositifs expérimentaux en cours valideront que cette innovation génétique est une réelle solution « éco-phyto » compatible.
    Le CETIOM entend mener une démarche d’information transparente
    Le CETIOM conduit depuis 3 ans une démarche d’information transparente. Les tournesols tolérants sont présentés avec des visites de parcelles, lors d’événements du CETIOM ou lors de différentes manifestations agricoles. Grâce à son site web http://www.cetiom.fr (www.tournesol-tolerant.cetiom.fr) le CETIOM souhaite donner au plus grand nombre l’accès à l’information. Enjeux économiques, climatiques et agronomiques de la culture du tournesol, bases scientifiques de la mutagénèse, enjeux de la sélection variétale, information technique compréhensible par tous sur le binage et le désherbinage (espace vidéo), et sur l’ambroisie à feuilles d’armoise.
    Le CETIOM est l’organisme technique de recherche et de développement au service des productions oléagineuses françaises (tournesol, colza, soja, lin) – 12 av Georges V 75008
    (mis en ligne le 28/7/2010) ».
    http://www.agriavis.com/news-2866-pour+le+cetiom+#034les+faucheurs+volontaires+de+tournesols+mutes+se+trompent#034.html

  28. 3ème info, pour finir :

    BRUXELLES autorise la commercialisation de 6 maïs ogm faute d’accord
    « La Commission européenne a autorisé mercredi la commercialisation dans l’UE de six maïs génétiquement modifiés utilisés pour l’alimentation humaine et animale, faute d’accord entre les Etats membres sur une position commune.
    La Commission fait une proposition pour autoriser la commercialisation. Les Etats doivent (ensuite) se prononcer à la majorité qualifiée et s’ils ne parviennent pas à s’entendre pour ou contre, la Commission est obligée de les autoriser », a expliqué un de ses porte-parole, rappelant les règles en vigueur au sein de l’UE.
    Lors d’une réunion des ministres de l’Agriculture le 29 juin, aucune majorité ne s’était dessinée pour ou contre l’autorisation de trois maïs hybrides (1507×59122 et 59122x1507xNK603) développés par le groupe américain Pioneer, de deux maïs (MON88017xMON810 et MON89034xNK603) de Monsanto et du Bt11xGA21 de Syngenta.
    De même, aucune majorité n’a pu être dégagée sur une demande de renouvellement d’une l’autorisation du maïs Bt11.
    La Commission a donc tranché mercredi, un mois après ce constat d’échec, « pour sortir de l’impasse », a souligné le porte-parole. Les autorisation sont valables dix ans.

    (la suite ci-dessous)…

  29. … Les maïs concernés sont destinés surtout à l’alimentation animale et ont obtenu un avis scientifique favorable. Cette autorisation va surtout permettre d’éviter le blocage des cargaisons de maïs naturels qui auraient été contaminées par des OGM, a précisé la Commission.
    
La règle de la tolérance zéro prévoit en effet l’interdiction de débarquer dans l’UE toute marchandise dans lesquelles des traces de produits OGM non autorisés ont été décelées.
    Bruxelles reconnaît que ce mécanisme d’autorisation est loin de donner satisfaction car il la désigne comme « bouc émissaire » à la vindicte des opposants aux OGM.
    L’exécutif a soumis aux gouvernements et au Parlement de l’UE une proposition pour tenter de débloquer les processus d’autorisations pour les cultures et pour la commercialisation en laissant le choix aux Etats d’appliquer ou non les autorisations de culture décidées au niveau européen.
    
Bruxelles veut également proposer de tolérer la présence de faibles quantités d’OGM non autorisées dans les importations de nourriture destinée aux animaux. Toutes ces propositions suscitent des réserves parmi les Etats de l’UE. (mis en ligne le 28/7/2010) »
    http://www.agriavis.com/news-2867-bruxelles+autorise+la+commercialisation+de+six+mais+ogm+faute+d+accord.html

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