Emmanuel Jal est né au soudan , et encore aujourd'hui il a des cauchemars sur son expérience d'enfant soldat, mais à l'âge de 11 ans ses pas vont croiser ceux d'un humanitaire anglais qui va l'emmener au Kenya où il passera le reste de son adolescence.
Sa vie est maintenant est au Royaume Uni où il collabore avec OXFAM depuis maintenant 3ans , et il en est l' un des plus fervents ambassadeurs
OXFAM international est une confédération de plusieurs organisations qui avec leurs partenaires dans plus de 100 pays à travers le monde aident à mettre au point des solutions à la pauvreté ,et à l'injustice .
Ce n'est plus aujourd'hui à travers les armes qu'il souhaite toucher les hommes mais à travers la musique, car il n' a pas oublié cette enfance qu'il nous raconte dans les paroles de ses chansons lorsqu'il a été , dès l'âge de 7 ans enrôlé de force dans les rangs des combattants au sein de l'Armée du Peuple Soudanais pendant la guerre civile.. Artiste hip-hop international il lutte contre le génocide au darfour
Ne manquez pas d'écouter si ne n'est déjà fait son dernier album qui est sorti mi mai dernier "warchild" où sont mêlés des rythmes venus de tous horizons, avec sa base africaine , il raconte son incroyable histoire au travers de chansons telles que « Forced to Sin », « Many Rivers to Cross » ou encore « Baaki Wara»
Le film documentaire “Warchild” retrace la vie extraordinaire de Jal, a été projeté cette année au Festival du Film de Tribeca à New York à la fin du mois d'avril.
ATTENTION CERTAINES IMAGES POURRAIENT CHOQUER LES PERSONNES SENSIBLES :
au moment où j'écris ces lignes j'apprends que des combats au niger ont encore fait plusieurs morts
Awanekkinnan :
au fait, je voulais vous demander depuis longtemps ce que signifie votre prénom ?
je suis allée voir cette vidéo, c’est insoutenable
je souhaite que la musique de Emmanuel Jal participe à adoucir les moeurs de tous ces criminels de guerre et trafiquants d’armes qui oeuvrent en toute impunité
car c’est grave… très grave tout ce qui s’est passé et se qui se passe encore en Afrique!
quelqu’un m’a parlé l’autre jour de Fela au Nigéria et m’a montré aussi un film sur lui. Il a été assassiné.
Oui les images sont très dures…merci de m’avoir fait connaître cet artiste au passé tourmenté.
c’est une phrase en tamacheq ,la langue des touareg ,qui signifie selon dans quelle région on se trouve « c’est moi qui vous le dit » « c’est awa qui le dit » ou « quelque chose de réussit »
j’ai choisi ce nom pour mon 1er blog car c’est moi qui raconte
à propos de ce qui se passe en afrique , tous les pays de ce continent ont ete ,sont ou seront touché par cette violence et la famine qui se profile ne va rien arranger .je suis toujours d’ailleurs étonnée de ce silence des medias à propos de certaines régions
Il faut bien le dire: l’Afrique est le souffre-douleur de la planète. C’est comme si les hommes cherchaient à renier la terre qui les a tous porté un jour. Esclavage, exploitation, misère, dictature et guerre, traffic en tout genre, test pour les firmes pharmaceutiques ou pour l’agrochimie…mes la nature et les animaux qui vivent sur ce continent.
J’ai espoir qu’un jour, nous tous, serons les esclaves de l’Afrique et que nous nous batterons pour revendiquer son droit d’exister comme elle l’entend.
L’enfer sur terre
« L’enfer sur terre ». Voilà comment Nic Robertson, journaliste de CNN, décrit la vie au Darfour. En particulier celle des millions de personnes réfugiées dans des camps, pour qui « l’insécurité, le manque de nourriture et la menace d’un viol font désormais partie du quotidien ».
CNN International diffuse, ce samedi à 16h et 21h, un documentaire réalisé par le journaliste: Darfur : Out of Control. Cette région de l’ouest du Soudan, en guerre depuis cinq ans, est en effet « hors de contrôle » pour la mission de maintien de la paix de la Minuad, la force mixte ONU-Union Africaine.
Impuissance et frustration des Casques bleus
« Pour être tout à fait honnête, raconte Nic Robertson (lire ici son interview complète), j’ai été très surpris de constater à quel point ces troupes sont sous-équipées et faibles. Et surtout à quel point le gouvernement exerce un contrôle total sur elles ». Camions remplis d’armes détournés, interdiction de faire décoller les hélicoptères, seul moyen de se déplacer à travers cette vaste région… Le journaliste dépeint une force internationale impuissante et frustrée.
Lib