Qu’il est loin le temps, où quelques badauds venaient assister aux premiers tours de roues d’un train tiré par une locomotive fumante, qui devait traîner quelques wagons à la vitesse folle de 40km/h.

Bien des années plus tard les voyageurs toujours plus nombreux se bousculaient dans des voitures joliment capitonnées, entraînées cette fois par des locomotives électriques aux noms évocateurs : le drapeau, l’étendard…

On passait allègrement les 140km/h et l’on ne pensait déjà plus aux antiques "locos" à vapeur, mises au rebut.

Puis vint le TGV, extraordinaire machine futuriste au museau fuselé pour mieux pénétrer l’air, qui atteignait en ligne droite environ 400km/h les jours de records.

On pensait être rendu au sommet de l’innovation… Mais c’était sans compter sur le génie ou la folie, c’est selon, d’un homme, qui lui, excusez-moi du peu, veut carrément dépasser la vitesse du son !

Cet homme s’appelle Elon Musk, il est américano-sud-africain et le moins qu’on puisse dire un entrepreneur futuriste.

Il est déjà à l’origine, de la création d’une entreprise de construction de voitures électriques nommée "Tesla Motors" et d’une autre qui évolue dans le secteur de l’exploitation spatiale "Space X"

Elon Musk, a récemment dévoilé son dernier projet baptisé "l’Hyperloop", présenté dans un document très détaillé de 57 pages.


Le procédé bien qu’il s’en inspire, ne ressemble pas à un train classique.

L’Hyperloop serait constitué non pas de wagons, mais de capsules qui transporteraient passagers et marchandises, par l’intermédiaire de tubes placés sur des pylônes.

Ces voitures seraient propulsées sur cousins d’air, grâce à un procédé utilisant la "basse pressurisation" et un champ magnétique qui serait généré par les mêmes moteurs électriques équipant les véhicules "Tesla S".

Enfin et ce qui ne gâche rien, les moteurs seraient alimentés électriquement parlant, par l’énergie solaire.

Le système, selon son concepteur présenterait comme avantage majeur une extrême légèreté par rapport à un train classique.

De plus, les voyageurs auraient plutôt l’impression d’être dans un avion, tant la douceur de la "glisse" proche du vol serait agréable et perceptible.


Petit détail que j’ai omis de vous signaler : la vitesse de l’engin… Pas moins de 1220 km/h ! Mais oui, vous avez bien lu, 1220 km/h !

De quoi faire passer le plus rapide des TGV, pour le pire des tortillards.

Elon Musk, devant les visages effarés de ses interlocuteurs ne se démonte pas, prétendant avoir pensé à la moindre condition de sécurité et rendu ainsi son Hyperloop totalement fiable et sans danger.

Plus fort encore, il assure qu’il est prêt à construire sa première ligne, reliant Los Angeles à San Franscisco en 35 minutes, alors qu’il faut à l’heure actuelle une heure trente en avion.

Pour appâter ses futurs clients, notre milliardaire n’hésite pas à promettre un billet aller simple à seulement 20 dollars !

 

La construction d’une ligne de train à grande vitesse (type TGV) entre Los Angeles et San Francisco, bien que les autorités l’aient approuvée, pourrait bien être compromise, car le co-fondateur de PayPal en personne aurait mis en avant des raisons économiques, à savoir un coût de construction "d’à peine" 6 milliards pour le procédé Hyperloop, contre 70 à 100 milliards pour un système classique.

De plus, les partisans, attirent l’attention sur l’aspect sécuritaire de l’Hyperloop, qui ne peut ni dérailler comme un train, ni s’écraser au sol tel un avion.

 

Par contre Elon Musk n’a pas l’intention de construire son engin révolutionnaire seul, déjà par trop occupé par Tesla et Space X, mais n’exclus pas de réaliser un prototype.

 

Il aurait déclaré :

"Je n’essaie pas de faire des tonnes d’argent avec ça, mais j’aimerais que ce projet devienne réalité et je pense que cela aiderait si je faisais un modèle"


Toutefois devant l’ampleur financière de l’entreprise, le génial inventeur, invite d’ores et déjà toute personne intéressée à le contacter, pour lui suggérer des idées ou un éventuel partenariat.

 

Pourquoi pas vous ???