Il ne s’agit pas, bien évidemment, d’un diagnostic médical, mais d’un constat du comportement politique et idéologique d’une partie de la droite UMPiste.

 

Schizophrénie:

-Discordance de la pensée, de la vie émotionnelle et du rapport avec le monde extérieur.

Le Président a démontré, en effet, des difficultés à maintenir ses décisions et ses projets (bouclier fiscal, indépendance de la France, insertion sociale, parité, transparence etc…).

Que dire dire de la régulation des marchés financiers après ses déclarations du G20 et du G8?

QUID du pôle méditerranéen avec ses sommets aussi coûteux que stériles?

Sa vie émotionnelle, quant à elle, est particulièrement chaotique. Dès qu’un événement apparaît, il réagit ponctuellement, sans prendre le recul nécessaire à la maturité de décisions cohérentes. Qu’il s’agisse d’un fait divers, il est réactif et promet une loi X, une envie (Musée de l’histoire), il bâtit envers et contre tous.

Nous ne commenterons pas sa vie privée.

Dernière trouvaille, la prime aux salariés, 1000 euros, là encore c’est la cacophonie, sans compter que celle-ci serait présentée pour le maintien du pouvoir d’achat. Sauf qu’elle ne toucherait que 16% des salariés et que ni Christine LAGARDE, ni le MEDEF et les syndicats n’ont été concertés.

Mais le Président en a voulu ainsi pour aujourd’hui, allez savoir pour demain!

Nicolas SARKOZY, c’est le Hans de Schnokeloch, irascible, susceptible et envieux.

Humeur dépressive et paradoxale.

Les colères du Chef de l’État sont bien connues, surtout par son entourage et les journalistes insoumis. Les insultes «casse-toi pauv’con», les menaces et les humiliations sont monnaie courante, FOG nous en rapporte un florilège dans son dernier ouvrage.

Pensée hermétique et chaotique.

Le parcours de Nicolas SARKOZY est systématiquement occulté durant la période de 1981 à 1990.

Il en est de même pour ses origines ainsi que celles de sa famille. Un père divorcé et aventurier, une mère absente et une belle-mère peu soucieuse des enfants de son mari.

Tout cela laisse des traces, l’inconstance familiale pèse très lourd sur l’affectif du Président, lui même enclin à une instabilité patente.

 

Paranoïa:

-Organisation logique de thèmes délirants.

L’UMP est un parti très structuré et caporaliste. Les thèmes politiques développés par ses membres sont de plus en plus pathologiques, en rapport avec les baisses de sondages et les échecs électoraux.

Ils ne sont pas mauvais, ce sont les électeurs qui n’y comprennent rien.

L’exemple de Claude GUEANT, immigration et religion, est flagrant.

Itou pour un Pierre CHARON, ex-conseiller de SARKOZY, qui se pose en victime d’un complot interne.

LEFEVRE qui découvre la délinquance en maternelle.

JF COPE qui se sent agressé, incapable de toute autocritique et qui bunkerise le parti.

Surestimation de soi, incapacité à l’autocritique.

Un Président qui, à la tête du G20, pense sérieusement résoudre l’ordre mondial, économiquement et militairement. Même dans l’échec, car il n’a rien résolu, il se persuade d’être investi d’une mission universelle.

De fait, les seules personnalités politiques non atteintes par ces pathologies, quittent, les uns après les autres, un parti sclérosé. Celles-ci préférant retourner au bercail du centre droit, à l’image des BORLO, MORIN, RAMA YADE, tous convaincus d’un risque épidémique.

Constitutionnellement, la seule réponse médicale à ces pathologies, est une sévère thérapie au suffrage universel.