Comme on fait son lit on se couche. L’élimination précoce du Cameroun de la coupe du monde est un énorme gâchis. Le résultat d’une guerre de clans à laquelle est venu se mêler comme une antilope égarée dans sa forêt Paul Le Guen. Que voulez-vous, versez vos larmes (de crocodile), mais la réalité est implacable.
Paul Le Guen n’avait-il pas dit « On a joué la CAN pour préparer la Coupe du Monde ?». Qu’a-t-elle été cette préparation qui s’est prolongée pour quelques jours avant le coup d’envoi de la coupe du monde. Maintenant on nous dira certainement qu’ « on a joué la Coupe du Monde pour préparer la grande équipe des Lions ? ».
Même si nous tous savons comment on en est arrivé là, tout un peuple attendait un résultat à la hauteur de la sélection la plus capée d’Afrique en termes de participations (6) à une phase finale de coupe du monde. Maintenant que le mauvais vent a soufflé que faut-il faire ?
Là est la question qui ne préoccupe aucunement les dirigeants camerounais qui n’ont jamais songé à l’avenir au moment parfait. Mais, tel des imbéciles, on ne changera pas cette fois-ci encore dans ce pays en tirant toutes les leçons afin de se mettre au travail dès maintenant pour préparer la Coupe du monde de 2014. Je vois déjà loin puisqu’il faut miser sur la durée.
Paul Le Guen a dit qu’ « il ne démissionnera pas » mais son contrat expire le 14 juillet prochain. Et je ne le vois pas être le reconduire du moins accepter une reconduction de contrat même s’il lui était demandé. D’abord à cause la presse camerounaise qui a toujours tiré à boulets rouges sur lui, ce que supporte très mal le français et deuxièmement parce qu’il est déjà sollicité sur d’autres nuages. Qui le remplacera ? Au pays de Roger Milla, personne ne le sait pourtant les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2012 démarrent en Septembre prochain.
Nul doute qu’on attendra la dernière seconde comme de coutume après être passé par un secret de polichinelle. Il faut dire qu’éternellement, on aura des promesses, toujours des promesses pour les lendemains qui chantent dans un pays où couleront le vin et la bière.