Le 4 novembre prochain se tiendront au Québec de palpitantes élections scolaires. Au nom de la médiocratie, des fonctionnaires déjà trop bien nourris, seront réélus au frais des contribuables, afin de briguer des mandats où le mot d’ordre est toujours le même : l’immobilisme.
Ces dernières années, la population a démontré une véritable apathie pour ce qui est, désormais lieu d’appeler, un simulacre de démocratie. En 1998 et 2003 la liste des commissaires affichaient littéralement les mêmes noms. Plusieurs d’entres eux (69,6%) furent élus par une simple acclamation. Les élections ne concernent donc qu’une minorité.
Pourtant, le processus ne nous coûtera pas moins de 7 millions de dollars ….
Rappelons que l’on compte, depuis longtemps, un taux de participation inférieur à 8% dans la population. Mais pourquoi diable un tel je-m’en-foutisme, à l’égard d’une chose aussi importante que d’élire un commissaire, chargé de la bonne éducation des enfants? Justement, parce qu’il n’en est rien. Tout ceci n’est que foutaise et supercherie. Un odieux drainage de fonds public, dans une société où nous avons appris que la bureaucratie était la nouvelle façon de payer un homme à ne rien faire, question de diminuer le taux de chômage. Un héritage de nos gouvernements du passé.
Le Québec cherche par tous les moyens à relancer une économie qui, depuis 30 ans, surf sur la poussée de la révolution tranquille. A l’époque, les coffres de l’état étaient plein à ras bord, ce qui fit même croire à certains que nous pourrions nous auto suffire sans le reste du Canada. Mais la dégringolade économique, depuis 1976, semble sans fin. Il serait grand temps de purger une fonction publique devenue trop lourde; le service dépasse le besoin. Nous avons créé, dans l’ère de la social-démocratie, un golem qui aujourd’hui, indomptable, dévore son propre créateur.
Avons-nous vraiment besoin d’institutions aussi gourmandes et inutiles que ces commissions scolaires; nécessitant pour leur simple fonctionnement annuel 8,3 milliards de dollars? A elles seules, elles constituaient plus de la moitié du budget du ministère de l’éducation en 2004 (voir plus bas). L’arrivé d’un vent de fraîcheur sur une assemblée nationale vieillissante à Québec, semble avoir ouvert le débat sur cette question. Bien sûr, faudra-t-il fignoler l’approche et trouver le moyen adroit de terrasser le monstre bureaucratique, mais, tout de même, il en va de l’avenir de toute une génération…
Le financement de l'éducation préscolaire et de l'enseignement primaire et secondaire québécois, année scolaire 2005-2006. MELS, page 3.
En France, il y a les mêmes problèmes : il existe des commissions aussi inutiles qu’inéficaces !
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Les gens devraient sérieusement se questionner sur ce à quoi servent nos taxes(surtout que les québécois sont les plus taxés en amérique du nord). En plus que je n’ai aucune idée de ce que fait vraiment un commisaire scolaire. Si quelqu’un pouvait m’éclairer?
Non mais quel saloprie de nous faire payer pour des commissions scolaires. Mon compte de taxe a triplé, mais j’ai l’impression que rien n’est fait dans nos merveilleuses écoles publiques. En tout cas demain, moi je n’irez pas voter. J’us écoeuré!!!