La fièvre de la démocratie s’est emparée de l’Afrique dans les années 90 avec une remise en cause des partis uniques hérités de la colonisation. L’Afrique s’est réjouie de l’avènément d’un tel mouvement. La soif d’une liberté d’opinion, d’une liberté de s’exprimer lui tendait ainsi les bras. Les africains ont pensé naïvement la démocratie comme la quête ultime des libertés tant confisquées. A juste titre, ils ont applaudi cet évènement même quand il a été suscité par la force.
Aujourd’hui, dans de nombreux pays dont la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Burkina-Faso, le Mali, Le cameroun, La Centrafrique etc., on s’interroge encore sur la place de ce mode de gestion du pouvoir politique.
Que vaut la démocratie si elle n’épouse pas la volonté des populations; si elle est téléguidée par des pays occidentaux. Que valent les élections si les résultats truqués, tronqués, falsifiés et faux qui en sont issus sont valables parce qu’ils réflètent la volonté des puissances étrangères telles que la France, les USA, l’union Européenne…
Non, ce qui se passe en Afrique s’avère être une "démon–cratie" ; la quête du pouvoir d’Etat par la force, la violence, les crimes perpétrés au vu et au su des puissances internationales. Dans quel monde sommes-nous où pour des intérêts égoïstes et mesquins, certains pays occidentaux soutiennent des rebellions, incitent les populations au crime, à la zénophobie, à la tricherie et à la corruption.
On demande à l’Afrique le développement, on la contraint à la barbarie, à la méchanceté. On demande à l’Afrique ses richesses, on la forme pour la guerre. Que le monde ne soit pas surpris si dans quelques années, l’Afrique se reveille dans le terrorisme et la chasse à l’étranger. apprenons l’addage "qui sème le vent, récolte la tempête" ou encore "faites aux autres ce que vous voulez qu’on vous fasse".
Il est temps que les populations civiles européennes demandent des comptes sur les affaires économiques conclues par leur pays en Afrique. Il est temps que le français, l’allemand, l’espagnol, l’anglais, … s’interroge sur le rôle de leurs autorités politiques dans les sales affaires en Afrique.
L’Afrique est peut-être le continent des corrompus mais les corrupteurs viennent d’ailleurs.
« on approches,les turpitudes de l’ere coloniales;n’oublions pas que l’hommes africain n’est pas rentrer dans l’histoire,nous avons connu les traites nègrieres de jadis;aujourd’hui a l’aune du 3è millenaire,cela devient flagrant… sommes nous de grand enfants… helas le monde a changer nous sommes toujours avillie;nous avons le droit de faire régner le droit du peuple… tous pour le peuple.!!!l’afrique est un continent riche,et nous sommes les damnes du grand capital au destin de pauvres de ce vaste continent…