La Côte d’Ivoire serait en train de vivre une crise d’incompréhensions qui pourrait sans doute voire la démission du troisième premier ministre depuis l’éclatement de la guerre. Loin de l’imaginer les accords politiques de Ouagadougou devaient permettre de démarrer le processus de désarmement aboutissant à une armée intégrée. Depuis plus d’une année que ces accords ont été signés il y’a eu plus de concertations entre les deux belligérants que d’actes permettant le désarmement effectif.

Le départ des forces licornes et onusiennes sur les lignes de front a montré la confiance et la bonne entente qui régnaient entre les forces nouvelles (FN) et les forces loyalistes.

Le désarmement lancé depuis la cérémonie de la flamme de la paix à Bouaké est toujours en cours de réalisation. 

L’opération de DDR (Démobilisation Désarmement et Réinsertion) débuté à Bouaké au cours de laquelle le premier ministre, ancien secrétaire général des forces nouvelles disait dans l'un de ces discours: « Avant on vous disait déposer les armes et aller y vous débrouiller. Mais maintenant on vous dit de déposer les armes et on vous donne du travail. », a permis de rassurer et de faciliter le désarment. Les dernières concertations de Ouagadougou qui ont donné pour la première fois des dates en ce qui concerne les élections présidentielles ne faisaient aucun préalable vu que le pays retrouvait la paix et la confiance.

Les différentes tournées de Laurent Gbagbo dans le fief des forces nouvelles au Nord de la Côte d’Ivoire le présentaient comme le seul Président de la Côte d’Ivoire, était le signe de la libération totale. Aujourd’hui les ivoiriens n’ont qu’en souvenir la rébellion. Lorsque vous y rendez dans les zones rebelles vous ne trouverez aucune arme entre les mains des combattants. La sécurité est l’affaire de toutes les forces présentes en Côte d’Ivoire comme certains leaders politiques veulent dénoncer. Le processus électoral ne devait pas être mis en mal. Les opérateurs habiletés à faire les recensements sont à temps pour que les élections aient lieu. Il faut opter pour ce qui permettre d’aboutir vite à des élections libre et transparentes. Le désarment ne donnera pas des pièces d’identité ou d’électeurs aux populations. Le jeu des politiciens qui posent toujours des préalables risquera de créer le ralbol chez la population qui est aujourd’hui exténuée par la souffrance et la faim.