El Shaddai : Un jeu hybride étonnant

Dans le monde des jeux vidéos, il est parfois très difficile de se démarquer des concurrents. C’est pour cette raison que les concepteurs se livrent une guerre sans merci afin de réaliser les plus meilleures ventes.

Dans cette jungle pixelisée, quelques titres se démarquent du lot par leur originalité comme El Shaddai, Ascension Of The Metatron. Sorti sur PS3 et XBOX 360, ce jeu est véritablement un extraterrestre dans ce domaine. En effet, il est tout bonnement inclassable.

 

Le scénario est simple et s’inspire de références bibliques. Enoch doit ramener les Anges Déchus vers Dieu pour qu’ils soient châtiés. Mais, bien entendu, sa mission ne sera pas de tout repos, d’autant plus qu’il évoluera dans d’étranges univers oniriques et envoûtants. Derrière ce jeu pas comme les autres, il y a Sawaki Takeyasu qui a été à l’origine de l’énigmatique et merveilleux Okamiden. C’est donc sans surprises que nous serons transportés dans un univers poétique et fascinant.

 

 

 

Mais, contrairement à Okamiden qui a su nous servir un scénario sympathique, celui d’El Shaddai restera un peu en retrait. Ici, en tant qu’Enoch, nous devrons nous battre contre d’étranges créatures qui ne ressemblent à rien. En un mot, il s’agit d’un simple beat’em all étonnant. Car, ce qui frappe dans ce jeu, ce n’est pas son scénario ni les techniques de combats du héros mais bel et bien les lieux où il devra se rendre.

Chaque environnement possède une essence propre à nous fasciner. A chaque fois que nous aurons à traverser un univers, nous aurons l’impression de nous plonger dans une page de poésie et de rêve. C’est fascinant, tout simplement et nous n’aurons pas du tout l’impression d’être dans un jeu vidéo.

 

Certes, je reconnais que ce procédé ne plaira pas à tout le monde mais il aura, au moins, le mérite de nous interpeller. En effet, El Shaddai sort des sentiers battus et nous propose un univers unique et envoûtant, comme l’avait fait Okamiden.

Personnellement, je pense que c’est un jeu à découvrir, ne serait-ce que pour son environnement ambigu et onirique.