EDITION D’UN ROMAN : La Galère : 2ème partie

Me voilà dans l’attente de plusieurs réponses de maisons d’édition.

 

Dans le doute, j’ai envoyé mon manuscrit dans plusieurs d’entre elles sans forcément regarder leur type d’édition et cela n’y a pas manqué!

 

Deux semaines après je reçois deux mails concernant deux maisons d’éditions qui, apparemment, ont déjà choisit de m’éditer. Je ne suis pas dupe et pense directement :

 

– "Si elles me répondent aussi vite c’est que c’est à nouveau à compte participatif".

Et oui! Encore…

 

Premier mail : on me demande 2700 €!! c’est la plus chère de toute! Je leur écris que je ne souhaites pas mettre d’argent dans ma publication. Ils me baissent le prix. Devinez de combien? 1300 € tout de même! Je refuse à nouveau. Ils me remercient de l’attention que je leur ai portée.

 

Deuxième mail : je suis agréablement surprise. On me demande des sous, c’est vrai, mais déjà le tarif est beaucoup plus bas que toutes les autres maisons d’éditions (1200€). Et en plus on a lu mon roman! Et oui! Voici en copiez-collez ce qu’on m’a écris :

 

 "Nous avons bien reçu votre manuscrit et l’avons lu avec attention. Cet ouvrage, récit d’une histoire d’amour dévorante, intense et passionnée nous a beaucoup plu (malgré les fautes d’orthographe que nous corrigerons avec grand plaisir !). Vous avez su exprimer vos sentiments avec une réelle profondeur et rendez par votre œuvre un immense hommage à l’amour. C’est donc avec plaisir que nous nous proposons de publier votre manuscrit."

 

Je me plais à croire que si la personne peut en dire "autant" de mon roman c’est qu’elle en a au moins lu une partie…

Mais ma réponse reste négative tout de même.

 

Quite à renoncer à mon rêve, je ne veux pas devoir le financer.

 

Je repars donc dans une longue période d’attente…encore et toujours à me demander si cela vaut le coup.

 

Petit soulagement: une de mes nouvelles, avec laquelle j’ai participer à un concours littéraire apparaît à présent dans un recueil. Comme quoi, mes écrits plaisent quand même…

 

A la revoyure pour de nouvelles aventures! 🙂

6 réflexions sur « EDITION D’UN ROMAN : La Galère : 2ème partie »

  1. Il est vrai que c’est une vraie galère d’être édité.
    Lorsqu’on est « jouvenceau » dans l’écriture et que l’on y connait rien en matière d’édition je crois qu’on peut vite se laisser piéger par ce genre de maison d’édition.

    J’ai la chance d’avoir trouvé une maison d’édition à compte d’editeur, après plusieurs semaines d’angoisse à me demander si un jour ou non on me répondrait! ;D

    Bon courage dans cette aventure

  2. félicitations Julien!

    moi je commence à me demander vraiment si mon livre est intéressant. c’est bizarre…je ne sais pas trop où me situer par rapport à ça et dès que je lis d’autres écris je me sens carrément nulle!

    est-ce des sentiments normaux en attente de publication?

  3. Je pense que oui.
    J’imagine que c’est un sentiment normal pour ainsi dire chez l’écrivain qui n’en fait pas son métier ou un loisir à part entière. On a ses écrits en tête et dès lors qu’on lit d’autres écrits soit plus long soit plus « riches » en tournure en éléments culturels, en éléments scientifiques ou autre, on se dit bien minable.

    Il est évident par exemple que pour Gallo, Werber, Pennac, Musso etc, ils ne doivent pas exprimer de craintes terribles car ils « savent écrire » et ils n’en sont pas à leurs premières oeuvres. Leurs succès en appellent d’autres.

    Par exemple, mes pauvres textes en les relisant, je me dit souvent, »bah c’est trop nul, c’est ridicule, on va se fiche de ma poire si je le fait éditer », c’est d’ailleur ça qui me freine à renvoyer le contrat d’édition.

    J’ignore vraiment quoi faire pour éviter ce sentiment…est-ce un manque de confiance en soi ou de l’incertitude? La peur du jugement de valeur de la part de gens que l’on connait ou de ceux dont on ne voudrait pas qu’ils lisent l’ouvrage que l’on veux faire publier sous son propre nom. Je me suis même demandé aussi si ce n’était pas l’amertume et le regret de s’imaginer que malgré publié, ce ne sera pas forcément un best seller comme Harry Potter 😀

    Julien.

  4. Je connais bien le problème et son lot d’éditeurs qui ne pensent qu’à mettre la main à mon porte-feuille.
    J’ai publié « Le pacte des sauterelles », un conte qui commence comme une nouvelle et se lit sous la forme d’une fable. Pour ados et adultes…
    Bonne continuation à tous les auteurs en attente d’être publié.

  5. Mon livre « Le pacte des sauterelles » vient de trouver un éditeur à compte d’éditeur, les Publications Delizon.

    http://oua.be/97e

    Bonne chance à tous. Philippe, ce vendredi

  6. Voilà, mon livre « Le pacte des sauterelles » est disponible sur le site de mon éditeur :
    http://www.delizon.fr

    Pour l’instant il n’est qu’en version numérique, la version papier est imminente.

    En plus, il est maintenant illustré…

    Bonne lecture !

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