Le PDG d’EDF, Henri Proglio a rencontré ce week-end à Rome le ministre italien de l’Industrie, Paolo Romani, afin de discuter de la prise de contrôle par EDF d’Edison, numéro deux de l’énergie en Italie.

L’électricien français, qui possède déjà une participation dans Edison, souhaite depuis plusieurs mois en prendre le contrôle dans le cadre de sa stratégie de développement international.

Les deux parties se sont données jusqu’à la fin du mois d’octobre pour trouver un accord sur la réorganisation de la société, qui compte 3,3 milliards d’euros de dette.

 

L’aval du gouvernement italien est indispensable à la poursuite du projet. Car si EDF est déjà le premier actionnaire d’Edison, le pacte d’actionnaire refuse au français tout contrôle opérationnel.

La semaine dernière, le journal Le Figaro affirmait qu’un "accord se profilait" entre EDF et le gouvernement italien, rétif à voir l’un de ses fleurons industriels passer sous contrôle étranger.

Le quotidien, qui citait le patron de la société A2A (Giuliano Zuccoli), qui contrôle actuellement Edison avec EDF défendait la thèse d’un compromis à venir. "Je ne pense pas qu’ils diront non", avait ainsi affirmé M. Zuccoli.