Pou: Le retour du parasite

Pediculus humanus capitis

 

Sous ce nom étrange se cache la bête noire de nombreux parents : le pou

Lui aussi fait sa rentrée scolaire et avec lui un bon nombre de mères qui vont s’arracher les cheveux.

A croire qu’ils étaient partis passer l’été on ne sait où…

A l’approche des saisons froides, le pou de tête compte bien passer l’hiver au chaud planqué dans les cheveux de nos chers bambins, bien décidé à se reproduire à l’infini.

Petit vampire à six pattes, d’environ 4mm, ce parasite s’accroche aux cheveux et se nourrit de sang. Ce qui occasionne pour son « porteur » boutons et démangeaisons.

 

 

 

Très prolifique, le pou pond une dizaine d’œufs chaque jour. Dix est également le nombre de jour nécessaires à son éclosion. Eclosion des lentes qui deviendront des poux au bout d’une quinzaine de jours…et ainsi de suite.

Pas étonnant alors qu’il soit difficile de s’en débarrasser.

Le pou peut vivre jusqu’à deux mois sur un cuir chevelu. Il va donc falloir s’armer de patience pour sortir vainqueur de cette lutte non fratricide et attaquer le mal à la racine…du cheveu.

 

Vous trouverez en pharmacie un grand nombre de produit, plus ou moins efficaces, qui ont en commun le fait d’être à base de produits très chimiques et surtout assez onéreux.

Alors qu’il existe des méthodes efficaces d’élimination de ces parasites avec des produits moins « caca beurk ».

 

A chacun sa méthode

 

La première, radicale, est de raser l’ensemble de la chevelure. Suivant la personne infectée c’est plutôt « limite » mais vous en conviendrez, d’une redoutable efficacité.

La seconde consiste à l’asphyxier, à l’étouffer, à le réduire en pièce, en morceau, en bouillie…

Oups, je m’emballe mais que voulez-vous, c’est du vécu et à y repenser voilà que ça gratte !!!

Donc on étouffe le pou. Pour cela, on enduit l’ensemble du cuir chevelu d’huile d’olive et on

maintient au chaud (bonnet de piscine ou film plastique alimentaire) le plus longtemps possible mais au moins pendant deux bonnes heures.

Si vous avez des huiles essentielles de lavande ou de tea-tree sous la main ajoutez-en quelques gouttes.

Attention les huiles essentielles ne sont pas des produits anodins et sont donc à utiliser avec précaution. Pour ces sales petites bêtes, on n’ajoutera pas plus de 20 gouttes pour environ

10 cl d’huile ou encore 4 gouttes pour une cuillère à soupe d’huile.

Après l’huile, le vinaigre.

Blanc ou de cidre vous le ferez légèrement tiédir et en imbiberez la chevelure infectée.

Enroulez-les cheveux dans une serviette pendant une bonne heure.

L’huile et le vinaigre sont en général présents dans nos cuisines. Méthode très peu chère simple et efficace…croyez-moi.

J’en connais qui on essayé la bonne vieille mayonnaise vendue dans le commerce et il parait que ça marche aussi. Tout comme le henné- pour les loulous, neutre de préférence-mais pas testé.

 

 

Après avoir eu ces petites mixtures sur la tête il vous faudra au moins deux bons shampooings pour ne plus avoir les cheveux gras ou à l’odeur vinaigrée.

 

L’arme absolue

 

Maintenant que les poux sont « oxys » ou sur le point de l’être il va falloir les déloger.

Redoutable instrument de capture le peigne métallique anti-poux sera un allié de poids dans cette tâche à vous donner des cheveux blancs.

Armez-vous de patience et vous serez récompensés à la vue de ces méchantes bébêtes inertes, au fond du lavabo.

Ne craignez pas une attaque en règle d’éventuels survivants car le poux ne saute pas…mais par contre est bon nageur.

 

Prenez soin de bien rincer baignoire et lavabo car l’infâme peut survivre jusqu’à 36 heures hors de votre chevelure. Au-delà, sa réserve de sang est épuisée et il passe de vie à trépas.

 

Mais ce petit parasite est coriace et un seul traitement ne suffira pas.

Mieux vaut alors être prévoyant « au cas où » et répéter l’opération « haro sur les poux » une dizaine de jours après votre première attaque.

Faudrait pas que les œufs survivants viennent éclore après la ponte et donnent naissance à des poux une dizaine de jours après, qu’ils deviennent à leur tour des poux qui vont pondre, etc…

 

Mais « même pas peur », puisque maintenant vous savez comment gagner cette bataille.

 

Rappelez-vous, le pou aime les endroits chauds. Un oreiller bien douillet, un doudou tout doux et tous les vêtements que vous aurez porté.

Un lavage en machine à une température supérieure ou égale à 60° est préconisé. Et si le vêtement le permet, un petit repassage avant le rangement dans les armoires c’est mieux et ça désinfecte.

 

Vous pouvez aussi enfermer votre linge dans un sac hermétique et le laisser au congélateur une petite semaine, c’est radical.

 

Pour tout ce qui ne passe pas au lave linge, mélanger du vinaigre blanc avec de huile essentielle de lavande ; le tout dans un vaporisateur et hop on pschitt canapé, tapis, gros coussins…sans modération.

 

N’oubliez pas aussi de désinfecter peigne, brosse et tout ce qui va dans les cheveux…au risque de devoir tout recommencer.

 

Mais restez vigilants car si vous remportez la bataille, la guerre n’est pas finie…

 

 

 

 

 

 

4 réflexions sur « Pou: Le retour du parasite »

  1. Pff ! tous ces trucs à n’en pas finir… qui n’enrichissent que les fabricants des ces produits. Un bon peigne fins à +-un € acheté dans un magasin discount suffit, et surtout être très vigilent. Et puis c’est tout ! ! ! Le reste n’est que du bon sens.

  2. Vous seriez surprise, Madame, du nombre de gens qui manque de bon sens…
    Quand votre enfant revient de l’école « pouilleux » il est bon d’avoir des trucs pour éviter à l’ensemble de la famille d’accueillir ces squatteurs non désirés.
    Malheureusement,un bon peigne ne suffit pas toujours.

  3. Bonjour,
    sans vouloir être « normand » peut être faut il associer :
    – une bonne hygiène
    – un peigne
    – des produits et parmis ceux ci allez voir cette adresse http://antafirma.eu et faites votre choix
    Cordialement

  4. D’aprés médecins et « autres spécialistes » (?), il semble qu’une mauvaise hygiène ne soit pas forcément synonyme de poux (y’a qu’à voir le nombre de petits d’hommes dans les cours de récré « hébergeant » ces parasites pour s’en convaincre ;)) même si personnellement, j’ai quand même un gros doute sur le « premier pouilleux » !!!
    Les produits vendus en pharmacie ou sur la toile sont en général assez chers (je trouve) alors qu’ils tout aussi efficaces que certaines méthodes « de grand-mère ».
    A chacun sa méthode, l’important c’est de trouver « sa » bonne méthode 🙂

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