Avec le développement du phénomène de précarité énergétique, les entreprises au contact des publics les plus défavorisés observent de plus en plus de situation de détresse sociale. C’est pour répondre à ces enjeux sociaux que le CREDIT AGRICOLE et EDF ont décidé d’unir leurs efforts, afin de proposer à la population des réponses opérationnelles pour améliorer les performances énergétiques  des habitations.

 


De l’accompagnement au financement, les entreprises conjuguent leur savoir-faire dans une opération de trois ans, afin de répondre à l’urgence sociale.

Un engagement pour la population

Engagée depuis longtemps contre la précarité énergétique, les deux entreprises disposent de services dédiés. Avec plus de 25 ans d’engagement aux côtés des français, EDF va notamment mobiliser ses équipes « solidarité » pour renforcer les points passerelle de la Fédération Nationale du Crédit Agricole.

Alors qu’EDF consacre 70 millions par an pour soutenir ses clients les plus défavorisés, son PDG Henri Proglio rappelait dernièrement au comité national du débat sur la transition énergétique « qu’en 30 ans la part des dépenses contraintes ont plus que doublé pour les ménages les plus modestes ».

L’initiative repose sur trois leviers pour mener à bien sa mission, au niveau des financements les clients des deux groupes auront accès à des dispositifs pour les aider à apurer leurs dettes énergétiques.

 Les spécialistes seront également mobilisés sur des missions d’accompagnement des citoyens, tant sur les comportements à adopter pour réduire leur consommation énergétique, que sur les outils mis à disposition des publics les plus fragilisés (tarifs sociaux de l’énergie et programmes de rénovation thermique).

Lutter contre des conditions qui se généralisent

Les efforts à fournir reste considérables, selon les estimations des pouvoirs publics, près de 3,5 millions de foyers français seraient victime de ce phénomène, du fait du double mouvement de la hausse des prix de l’énergie et de la stagnation du pouvoir d’achat.

 L’ADEME rappelle que l’on considère un ménage en situation de précarité énergétique lorsque ses dépenses en transport, et logement, et télécoms dépassent les 10% de son revenu, si ce poste budgétaire est supérieur à 15% on le considère alors le foyer en état de pauvreté énergétique.

Face à l’ampleur du problème, on envisage déjà le renouvellement de l’opération. En effet, avec la hausse des tarifs,  cette réalité devient une préoccupation quotidienne pour une part croissante de français…