Cette fois ça y est ! La taxe carbone est enterrée au grand dam de la secrétaire d’état à l’écologie.

Après avoir déclaré au salon de l’agriculture que « ces questions d’environnement … ça commence à bien faire. », on peut penser que le président qui se faisait le chantre du développement durable fait marche arrière. Lors de cette visite, un éleveur lui a déclaré : «Vous devez soutenir plus votre ministre de l’Agriculture et moins votre ministre de l’Environnement»

On sait que le monde paysan vote traditionnellement plutôt à droite, il faut donc le caresser dans le sens du poil.

Le Grenelle de l’Environnement semble avoir du plomb dans l’aile.

 

 A Copenhague,  Sarkozy s’est pourtant fait remarquer par son engagement en faveur de mesures pour lutter contre le réchauffement climatique. On nous a alors expliqué qu’il y croyait dur comme fer, qu’il s’était converti à l’écologie, plus convaincu que jamais.

N’a-t-il pas dit à propos du Grenelle de l’environnement : « C’est un engagement que j’ai pris dans ma campagne présidentielle. Je le respecterai scrupuleusement. »

Il voulait que la France devienne leader en matière d’énergies renouvelables, mais on sait ce que pèse l’énergie nucléaire chez nous.

Dans ses promesses de campagnes, il y avait cette phrase : « Je créerai une fiscalité écologique pour inciter les Français à adopter des comportements vertueux »

Eh bien il semble que la sanction des urnes va l’obliger à soigner de plus près son électorat qui n’est sans doute pas composé d’écologistes.