Vendredi soir, on pouvait regarder sur la 2, l’émission « la semaine critique de Franz Olivier Giesberg ». Les invités étaient : Umberto Eco, Edwy Plenel, Claude Durand et surtout Guy Bedos…
Vers minuit arrivait la séquence originale (c’est le moins qu’on puisse dire) du chroniqueur Nicolas Bedos : « sa semaine mythomane ». Pour ceux qui ne l’ont pas encore écouté, précisons que l’humoriste attaque et se lâche. Ce qui ravit Franz Olivier Gisbert et certains spectateurs téléspectateurs.
Ce vendredi soir donc, c’était quand même un peu spécial, Nicolas, (que certains qualifient de « meilleur chroniqueur de la télé et des ondes ») pouvait enfin se payer la tête de son père Guy qui était présent pour présenter en principe son dernier livre… Faut dire que d’aucuns attendaient ce moment où le fils humoriste se mesurerait en duel (verbal) à son père humoriste… Ils ne furent pas déçus, je crois !
Le duel fut émouvant et déjà culte, diront les amateurs de buzz ! Bedos face à Bedos, çà décoiffe ! Tous deux ont une plume et un baratin difficilement égalable ! Les yeux dans les yeux, ils ne se sont pas épargnés ! Nicolas était un peu ému, mais Guy était fier et ému, également…
Alors, presque comme d’habitude, Nicolas dégoupille sa « semaine mythomane » qui en décoiffe plus d’un ! C’est électrique ! Presque impossible à entendre à la télé. On se dit qu’il va avoir des ennuis et que cela pourrait ne pas durer, comme c’est arrivé à un cde ses collègues humoristes sur les ondes radiophoniques ! C’est corrosif et talentueux aussi… Un million de spectateurs attendent ce moment là !
Nicolas attaque : « Lundi, la semaine commence bien. Dehors il fait très beau. Le nuage nippon n’ayant pas encore obscurci ce soleil si radieux. Si radieux qu’il permet à toutes les truies de mon quartier d’exposer leurs jambonneaux aux terrasses des cafés. Comme je redoute l’été !"… son père, Guy semble alors très fier de son fils…
Et puis, voilà Nicolas qui se tourne vers son père… La Cata… « Qui vois-je? Le fantôme de mon père! »… « La figure tutélaire me fait de l’ombre en pleine chronique, enfoiré! »… Très vite les répliques s’enchaînent… Nicolas prend un peu la voix de son père « d’ailleurs ton nom c’est le mien, je ne te le donne pas, je te le prête. T’as intérêt à ne pas le salir, sinon moi je te le reprends et je le file à Guillon. Rien que pour te faire chier ! »…
Encore un autre morceau encore plus savoureux… Nicolas imagine une conversation entre lui et son père… « Et ton physique, branleur à qui tu le dois ? Pour le public qui te regarde, ce n’est pas une gueule que tu as mais un vieux souvenir ». Dans le rôle du fils, il répond : « Tu crois que c’est facile d’être le fils d’un comique après Jean Sarkozy ? »
Ouf, il a osé ! Le père dit seulement un mot « Bravo »…
Sûr que çà va buzzer sur internet !
(Voir la vidéo ci-après)
youtube/<object width="1280" height="750"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/AKf99i7lnOI?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param /youtube
Pas dénué de talent le fiston. Par contre, Bedos père commence à vieillir je trouve, plus aussi mordant, les répliques (en direct) se font moins acérées, je trouve….
Pas dénué de talent dis-tu !
NICO, génie du paf, aux pieds plus blancs que ceux de son père sont noirs, sort de sa lampe, si bien astiquer, que même son père, Aladdin sane, n’ose espérer revétir ses habits des années 70 sous l’oeil amusé d’antan, d’antan mais malingre de sa comparse de l’époque sophie … – dont à l’instant je viens d(oublier le nom (point de mysoginie de ma part ça va viendre ou re_viendre vous dis-je) – . Une bombe télévisuelle ce Nico, le maestro toute catégorie confondue. Une aubaine pour l’américo_frenchy au prénom teuton Franz, et pour nous. De l’insolence, du polissage des alpagas bigarrés de tout ce qui fricote ou tricote avec le politiquement démesurément correct. Sur la femme il fut impérial cet amoureux transit de son anima, fustigeant en sous main l’animus dévoyé de notre genre masculin, plus con sommes-nous que tout ce qui fut advenu sur cette putain de planète.
le jour ou l’homme prendra en considération la femme qu’il est, plus rien ne pourra davantage l’immense espoir que nous formulons en vous mesdames – à quelques exceptions prêt. En pantalonnade ou en cashmire, en coco chanel ou simplement vétu du regard de l’air du temps, j’entends me complaire avec Nico, et feu (dans l’esprit) son père (un peu certes aujourd’hui lassé et à coté de ses pompes) vous dévoiler que tout repose aujourd’hui sur vos épaules – non masculine – créatrices de ces coups de reins qui enfanterons un jour l’Homme de vie.
bise à la Garel – ça me revient
et à vous toutes
paul l’âme usé(e)
[u]rectif:[/u]
[u]lire:[/u] aux pieds nus plus blanc que ceux de son père…
[u]lire:[/u] sort de sa lampe, si, bien astiquée, que son père…
[u]lire:[/u] plus rien ne pourra davantage fourbir l’immense espoir…
[u]lire:[/u] en coco chanel, ou nu, simplement vêtu du regard de l’autre, ou de l’air du temps, …
sourire,
euh… Sophie Daumier, pardonne mon inexcusable méprise et accepte mes …
bien à tous