Du « RIFIFI » au Parti Socialiste !!

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Monsieur le Président de la République, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, le raz de marée  socialiste  du 6 Novembre, n’a pas eu lieu !!

Et vu la « guéguerre » qui s’installe déjà, ce matin,  entre les différents protagonistes, vous avez le champ libre pour un bon moment encore !!

 

C’est « Sainte » Ségolène qui est arrivée en tête du vote des militants, certes, mais avec un « petit » 29%, ce qui lui a fait dire ce matin sur France Inter :

« Ce résultat me donne une légitimité à diriger le Parti, mais je n’en ai jamais fait un préalable à une candidature ! »

« Je me refuse  de me présenter comme candidate au poste de Secrétaire Général (e), avant d’appeler les autres responsables »

« Mais les militants, en répondant positivement à mon appel, ont bien montré que c’était MOI, qu’ils voyaient à la tête du Parti ! » (à méditer…) 

 

Ce matin son premier coup de fil sera donc pour Aubry, Hamon, et Delanoë, et d’ajouter : « sans eux je ne suis rien, et sans moi les « autres », ne sont rien non plus »

Traduction : aidez MOI, les uns les autres, ou encore : laissez venir à moi les …Petits..Perdants ! 

« JE désire former la meilleure équipe possible, en rassemblant tous les talents du Parti Socialiste », en citant Pierre Moscovici, et François Vallini, (et les autres.. ?)

« Il faut que chaque ministre du Gouvernement Sarkozy, trouve en face de lui, un dirigeant du PS, qui connaisse les dossiers » 

Mais ma pauvre Ségolène, depuis la crise financière, Nicolas Sarkozy se la joue « A Gauche Toutes !!,

Etes vous sûre de pouvoir vraiment créer une Opposition crédible ?,

Vous ne pourrez qu’approuver toutes les mesures qu’il prend pour rassurer la population : 

Sur le pouvoir d’achat, en remettant au goût du jour les emplois aidés, que votre parti a lui-même crée en son temps, sur la nationalisation de certains organisme financiers…,

Même François Chérèque reconnaît la « socialisation » de la politique économique de la France !! 

 

Un petit « coup de griffe », à celui qui « s’voyait déjà »….. comme le super gagnant de cette loterie :

Bertrand Delanoë : 25% des votes en sa faveur !!!

On est bien loin des 55%, que vous prédisait votre plus fidèle soutien François Hollande, que Valeurs Actuelles, dans un de ses précédents numéros, appelait : « le Boulet Hollande ! »

Comment pouviez-vous incarner le changement, réclamé par tous, en affichant comme premier soutien, l’homme qui dirige le PS depuis quinze ans !!, et avec les résultats que l’on sait !!!

Pas facile de prôner la rupture lorsqu’on a à ses côtés celui qui incarne la continuité, et même l’immobilisme !

La chute fut dure ce matin, car Vous revendiquiez le poste de premier secrétaire du PS, sans vous en cacher nullement, allant même jusqu' à négliger votre campagne, sûr d’obtenir le maximum de voix pour votre motion !! 

Vous avez immédiatement exclu «Toute perspective d’alliance avec un parti qui ne s’assumerait pas clairement de Gauche ».

Une « Pique », lancée en direction de la gagnante du jour : Ségolène, qui elle, est favorable à un élargissement au MoDem de François Bayrou !!

« Entre Nous », si cela se faisait, encore une belle guère des « égos » en perspective !

Quand je vous dis que le « Petit » Nicolas, n’a pas de « bile » à se faire…. 

 

Tiens le même score que Martine Aubry : 25%, ( à vous deux vous auriez eu la quasi majorité !!)

Juste après les résultats du vote, vos partisans Jean-Christophe Cambadélis, et François Lamy, n’ont eu que ces quelques mots :

« C’est un coup de tonnerre sur l’appareil du Parti, du jamais vu. ». et d’ajouter : « nous constatons un volonté d’émancipation des militants » (bien sûr si l’on oublie que ce sont Eux et eux seuls qui ont décidé du score !!) 

 

Benoît Hamon : 19% :Pas mal, pour un début…

Mais Oui, vous l’avez secoué le cocotier, mais …pas assez fort,…

Il faut dire que vous aviez, comme « adversaires »,  les ténors endurcis, entrainés à la Politique qui se démènent depuis si longtemps sur l’échiquier,  pour faire entendre leurs voix !

Rien n’est perdu pour autant, d’ailleurs c’est vous qui le dites, sur votre Blog d’abord, puis sur Europe1 ce matin :

« C’est pour moi une grande victoire politique, me donnant une grande crédibilité .Je confirme ma candidature au poste de Secrétaire Général du PS »

« C’est la fin d’un cycle, et j’aspire, avec d’autres à être acteur du nouveau cycle qui s’ouvre »

Vous complimentez au passage Ségolène assurant qu’elle a fait une bonne campagne, (sur la scène du Zénith, entre autre ! si, si souvenez vous, Roxane !) et vous la trouvez assez intelligente, pour prendre la mesure de la Crise financière. Néanmoins, vous l’invitez à clarifier sa position vis-à-vis du MoDem, refusant tout « contrat de gouvernement » avec  François Bayrou

( vous avez raison, ces deux là, ensemble vont s’entredéchirer !!) 

 

Pour la Fin, je vous offre les quelques mots prononcés par le candidat sortant, François Hollande, à l’issu du résultat :

« Ce n’est pas le scénario le plus simple pour le PS.Il faut chercher ensemble les voies d’un  rassemblement. La victoire de Ségolène Royal, ne lui permet pas d’être majoritaire dans le Parti Socialiste.

Le problème n’est pas l’ordre d’arrivée, c’est comment on donne au Parti, une majorité stable capable de le conduire.

« Si, une majorité ne se dégage pas, il y aura des jours difficiles pour le PS »

 

 Rendez-vous est pris « pour la lutte finale », à Reims,  le « sacrement », du Chef du PS !! y sera célébré….

 

D’ici là, bon amusement, « M’sieurs- Dames »

 

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132 réflexions sur « Du « RIFIFI » au Parti Socialiste !! »

  1. AVIS AUX AMATEURS :[b]CE SOIR AU JOURNAL DE 20 HEURES SUR TF1 : L’INVITEE EST….SEGOLENE!!
    Je ne manquerai pas le « spectacle », peut-être en saurons nous plus sur sa candidature, et ses alliances……
    Suspense Garanti!!![/b]

  2. [b]PS – Candidate ? Royal « en a envie »[/b]

    [b][i] *
    [u]Invitée de TF1 à deux jours du Congrès de Reims, Ségolène Royal a refusé mercredi d’officialiser sa candidature à la tête du PS. Le guerre des nerfs s’installe chez les socialistes[/u].
    *
    [u]Elle dévoilera sa décision samedi au Congrès, lors du dépôt des candidatures. D’ici là, elle entend « être rassembleuse pour deux, pour trois, pour quatre »[/u].[/i][/b]

    [b][i] »On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment »[/i][/b]. Dans le sillage de [b]François Mitterrand[/b], [b]Ségolène Royal[/b] a fait de cette maxime du [b]cardinal de Retz[/b] une stratégie. Forte du vote des militants, elle n’est plus à deux jours près et maintient donc le suspense. Deux mois après avoir annoncé sur le plateau de [b]TF1 [/b]qu’elle mettait sa candidature [i] »au frigidaire »[/i] et à 48h de l’ouverture du [b]Congrès du PS à Reims[/b], [b]Ségolène Royal[/b] garde encore un peu sa candidature au frigo. Invitée du [b]20h de TF1[/b], la socialiste a donc refusé de dire si elle se portait candidate à la tête du [b]PS[/b] pour succéder à [b]François Hollande[/b]. [b][i] »L’annonce de sa candidature ce soir aurait facilité dès demain matin la constitution d’un front contre elle »[/i][/b], décrypte un de ses partisans. Sa stratégie est double : les petits pas et in fine le vote des militants la semaine prochaine »

    Pas encore candidate donc mais [i][b] »j’en ai envie »[/b][/i], a-t-elle reconnu, [b][i] »et pourtant on a souvent dit que je n’étais pas une femme d’appareil, que je n’étais pas faite pour cela »[/i][/b]. Réponse à ces accusations : [i][b] »les militants ont voté »[/b][/i] et [i][b] »ont donné une légitimité »[/b][/i] à son projet, a-t-elle rappelé, promettant de [i][b] »prendre ses responsabilités »[/b][/i]. Mais pas avant samedi. Car elle attend de former une majorité. Si les militants lui « ont donné cette vocation, peut-être, à diriger demain avec une équipe le Parti socialiste », elle [i][b] »veut rassembler »[/b][/i] d’abord, en vue d’un Congrès apaisé, a-t-elle martelé sur le plateau de [b]TF1[/b]. D’autant, a-t-elle souligné, qu’elle [b][i] »n’a jamais fait de sa candidature un préalable au rassemblement et à l’unité des socialistes »[/i][/b]. [b][i] »Ce que je veux, c’est pousser en avant une nouvelle génération (…) mais surtout (…) être rassembleuse pour tous. Etre rassembleuse pour deux, pour trois, pour quatre »[/i][/b], a-t-elle fait valoir.

    C’est dans cette optique qu’elle [b][i] »a envoyé un document de travail »[/i][/b] à [b]Bertrand Delanoë[/b], [b]Martine Aubry[/b] et [b]Benoît Hamon[/b], les chefs des autres grandes motions pour le [b]Congrès[/b], a-t-elle redit. Car [b][i] »cet effort de rassemblement, je le ferai jusqu’au dépôt des candidatures samedi prochain. Ensuite les militants vont voter jeudi prochain »[/i][/b], a-t-elle dit. « [b][i]Les petites phrases, les petites agressions verbales doivent cesser »[/i][/b], a-t-elle estimé, laissant deux jours aux [b]socialistes[/b] pour la rejoindre. Elle a d’ailleurs entretenu le suspense sur [b]Vincent Peillon[/b]. Quant à la question d’une alliance avec le [b]Modem[/b], [b]Ségolène Royal[/b] l’a vite balayée : elle [i] »n’est pas d’actualité »[/i].

    [b]http://laposte.lci.fr/infos/france/politique/0,,4154660-VU5WX0lEIDQ0OQ==,00-royal-garde-jusqu-a-samedi-sa-candidature-au-frigo-.html[/b]

    ————————————————————————————-
    [b]
    12 novembre 2008 – 20h00
    [u]Congrès PS[/u] : [i]Invitée du 20h, Ségolène Royal fait durer le suspense
    Leader de la motion arrivée en tête du vote des militants, Ségolène Royal a indiqué avoir  »envie » de devenir Premier Secrétaire du PS avant de déclarer :  »je ne suis pas une femme d’appareil »[/i][/b]

    [b]http://laposte.lci.fr/infos/france/0,,4154699-VU5WX0lEIDQ0OQ==,00-invitee-du-20h-segolene-royal-fait-durer-le-suspens-.html[/b]

  3. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img][b] Pour compléter, le « compte-rendu[ »
    de la retransciption de Dominique, moi aussi, hier à 20H, j’étais « suspendue », aux paroles de Ségolène », attendant un Scoop!!

    En bonne communicatrice, elle a commencé par commenter l’un des titres de Laurence Férrari, sur la précarité de l’ensemble des « travailleurs », et a repris les thèmes chers à sa campagne, sans jamais, (comme d’habitude, dévoiler les moyens employés pour, améliorer le sort des plus démunis! Promesses, Promesses……

    Mais Sainte Ségolène, n’a pas failli à sa réputtion, en prononçant ces mots : la Politique, pour moi c’est une « VOCATION », si, si je l’ai bien entendu, et vous aussi sûrement!!

    A part cette « Confirmation », rien de neuf dans les tractations, avec ses amis, qu’elle cite par leurs prénoms : dans l’ordre : Martine, Bertrand, et Benoît…

    L’échéance de 2012, semble être sa seule préoccupation,et pour rassurer ses « amis », elle dit ne qu’elle ne fera pas d’alliance avec le Modem, avant cette date….
    le Modem, et les autres partis de Gauche,!!

    Eh oui, il faut bien rassurer, Benoit Hamon, qui tout de même à fait 20% des voix, le 6 Novembre!!

    Un pas en avant, deux pas en arrière : tiens çà me rappelle quelqu’un!!

    Mais Ségolène, n’a pas le talent de danseur de tango, qu’avait François….MITTERRAND

    Je confirme donc, ce que j’ai mis dans l’article :
    « Laissez venir à moi « Les petits perdants »

    Rien de neuf sous le ciel de la « SOCIALIE », ce matin!!!

    A samedi pour la suite du feilleton, et à Jeudi 20 Novembre pour l’accession au « Trône »!!

    Les militants ayant toujours le dernier mot….

    SOPHY/b]

  4. [b]Ségolène Royal a «envie» d’être candidate… mais ne l’est pas encore[/b]

    [i][b]«C’est vrai que j’en ai envie.»[/b][/i] C’est tout ce que [b]Ségolène Royal[/b] a consenti à avancer concernant sa candidature à a tête du [b]Parti socialiste[/b]. Interrogée par [b]Laurence Ferrari[/b] aux [b]20 heures[/b] de [b]TF1[/b], elle a fait part de sa volonté de [b][i]«pousser une nouvelle génération»[/i][/b], citant notamment les noms de [b]Vincent Peillon[/b] et [b]Manuel Valls[/b].

    [b][i]«Je ne suis pas une femme d’appareil, je préfère le contact populaire avec les gens»[/i][/b], a reconnu [b]Ségolène Royal[/b]. Mais elle a justifié cette [b][i]«envie»[/i][/b] par le moment [b][i]«grave»[/i][/b] dans lequel intervient ce congrès.

    [i][b]«Je prendrai mes responsabilités avec mon équipe»[/b][/i], a-t-elle éludé lorsque la présentatrice du [b]JT[/b] lui a demandé de préciser ses intentions. Dans une démarche de rassemblement, l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle a toutefois dit vouloir constituer une [b][i]«équipe des meilleurs responsables politique quelle que soit l’équipe à laquelle ils appartiennent»[/i][/b].

    Emile Josselin

    [b]20Minutes.fr
    [i]- [u]Editions du[/u] 12/11/2008 – 20h08
    – [u]Dernière mise à jour[/u] : 12/11/2008 – 21h05[/i]

    http://www.20minutes.fr/article/271840/Politique-Segolene-Royal-a-envie-d-etre-candidate-mais-ne-l-est-pas-encore.php%5B/b%5D

  5. [b]Ces socialistes qui choisissent de partir[/b]

    Malgré les vifs débats qui l’agitent, les scissions, comme celles de [b]Jean Luc Mélenchon[/b] et [b]Marc Dolez[/b], sont rares au [b]Parti socialiste[/b]. En général, elles interviennent à propos de controverses politiques majeures pour la [b]gauche[/b]. Petit retour sur ces [b]socialistes[/b] qui décident de claquer la porte depuis 1920.

    [u][i][b]L’adhésion à l’Internationale socialiste[/b][/i][/u]

    C’est en fait d’une scission que naît le[b] PS[/b], qui s’appelle [b]Section française de l’internationale ouvrière (SFIO)[/b], en 1920. C’est le fameux [b]Congrès de Tours[/b] : ceux qui acceptent de rejoindre l'[b]Internationale socialiste[/b] de [b]Lénine[/b] créent le futur [b]Parti communiste[/b] et emmènent avec eux la majorité des militants.

    [u][i][b]La colonisation, puis l’arrivée de de Gaulle au pouvoir[/b][/i][/u]

    A la fin des années 50, c’est une vague de scissions qui s’abat sur le [b]PS[/b]. En cause ? La politique répressive menée par le [b]socialiste[/b] [b]Guy Mollet[/b] en Algérie en 1956, puis le soutien de la [b]SFIO[/b] au retour du [b]général de Gaulle[/b].

    Fin 1957, c’est la création de l'[b]Union de la gauche socialiste (UGS)[/b], où des dissidents de la [b]SFIO[/b] se regroupent avec d’anciens proches du [b]PCF[/b] et des [b]syndicalistes chrétiens[/b]. En 1958, c’est la création du [b]Parti socialiste autonome[/b], sous l’impulsion d'[b]Edouard Debreux[/b], ancien ministre de l’Intérieur, et ancien président du groupe parlementaire.

    En 1960, additionné à un groupe de dissidents du [b]PCF[/b], tout cela finit par donner le [b]Parti socialiste unifié, (PSU)[/b], en réaction à la guerre d’Algérie. Le [b]PSU[/b] sera une force importante à gauche, prenant la présidence du syndicat étudiant [b]Unef[/b]. En 1969, [b]Michel Rocard[/b] se présente à la présidentielle et recueille 3,6% des voix. Pas beaucoup moins que la [b]SFIO[/b], dont le [b]tandem Deferre-Mendès-France[/b] ne recueille que …5%. En 1974, une fraction importante du [b]PSU[/b] amorce un retour au [b]PS[/b], sous la férule de [b]François Mitterrand[/b].

    [b]>> [u]On retrouve au PSU de nombreux socialistes qui joueront par la suite un grand rôle dans les années Mitterrand[/u] :[/b] [b]Michel Rocard[/b] et [b]Pierre Bérégovoy[/b] deviendront premiers ministres [b]Charles Hernu[/b], [b]Alain Savary[/b], [b]Marylise Lebranchu[/b] et [b]Jack Lang[/b] seront ministres.

    [u][i][b]La construction européenne[/b][/i][/u]

    C’est ce qui amène [b]Jean-Pierre Chevènement[/b], ancien ministre de l’Intérieur, à quitter en 1993 le [b]PS[/b] dont il est un des animateurs historiques depuis plus de vingt ans. Au contraire des [b]socialistes[/b], il a fait campagne pour le [b]non[/b] au [b]Traité de Maastricht[/b] en 1992. Il crée le [b]Mouvement républicain et citoyen[/b] dans la foulée, et se présente aux présidentielles de 2002, où il recueille 5,3%.

    [u][i][b]La campagne présidentielle de 2007[/b][/i][/u]

    La présidentielle et ses conséquences politiques vont entraîner une série de départs chez les socialistes. [b]Eric Besson[/b] est le premier à franchir le pas, de manière spectaculaire, en pleine campagne présidentielle. Secrétaire national à l’économie du [b]PS[/b], il rallie [b]Nicolas Sarkozy[/b], dont il deviendra le secrétaire d’Etat à la prospective économique. Par la suite, il fonde un parti rattaché à l'[b]UMP[/b], [b]les Progressistes[/b]. [b]Bernard Kouchner[/b] et [b]Jean-Marie Bockel[/b] suivront ensuite après l’élection de [b]Sarkozy[/b]. [b]Bockel fonde [/b]lui aussi un parti rattaché à l'[b]UMP[/b], [b]Gauche moderne[/b]. Un des rares exemples – [i]le seul ?[/i] – d’une dissidence socialiste partant vers la droite.

    [b]Emile Josselin

    20Minutes.fr
    [i]- [u]Editions du[/u] 12/11/2008 – 19h45
    – [u]Dernière mise à jour[/u] : 12/11/2008 – 22h31[/i]

    http://www.20minutes.fr/article/271834/Politique-Ces-socialistes-qui-choisissent-de-partir.php%5B/b%5D

  6. AFPTV : Pour le sénateur PS Jean-Luc Mélenchon, le « non » irlandais au traité de Lisbonne est « une très bonne nouvelle »
    [b]Mélenchon crée le «Parti de gauche», et vise les échéances européennes[/b]

    Le sénateur de l’Essonne et le député du Nord [b]Marc Dolez[/b] viennent de l’annoncer à une conférence de presse, ils vont créer un nouveau parti, le [b]«Parti de gauche»[/b], dont le congrès fondateur est prévu en février.

    [i][b][u]Pourquoi ce nom[/u] ?[/b][/i] [b][i]«Parce que, quand on a dit gauche, on a tout dit»[/i][/b], explique [b]Jean-Luc Mélenchon[/b], les traits tirés, mais visiblement remonté comme une pendule. Il a également confirmé sa volonté de présenter des listes d’un [b]«front de gauche»[/b] aux élections européennes de 2009. Son but? [b][i]«Rassembler l’autre gauche, pour qu’elle passe en tête.»[/i][/b]

    L'[b]ex-socialiste[/b] a affirmé l’identité [b][i]«républicaine et laïque intransigeante»[/i][/b] de son parti, en profitant pour tacler [b]Martine Aubry[/b] : [b][i]«Dans sa motion, elle dit que la laïcité, c’est la reconnaissance de tous les cultes. Alors que la loi de 1905 dit exactement le contraire.»[/i][/b]

    [i][b][u]Complots[/u].[/b][/i] Concernant le Parti socialiste, le député du Nord, [b]Marc Dolez[/b] affirme que [b][i]«beaucoup de militants sont interpellés, et attendent de voir comment le congrès se termine»[/i][/b]. Si pour le moment, [b]Dolez[/b] et [b]Mélenchon[/b] ne sont que deux parlementaires, [b][i]«nous ne devrions pas le rester longtemps»[/i][/b], a affirmé [b]Jean-Luc Mélenchon[/b].

    [b][i]«N’allez pas vous discréditer dans des complots !»[/i][/b], a -t-il lancé aux militants, évoquant la [b][i]«forfaiture»[/i][/b] que constituerait une alliance entre les motions opposées à [b]Ségolène Royal[/b]. Il espère que la [b]gauche du parti[/b] le rejoindra, [b][i]«on a besoin de leur talent»[/i][/b], explique-t-il, en parlant d'[b]Henri Emmanuelli[/b], [b]Benoît Hamon[/b], et leurs partisans, dont la motion a recueilli 19% en vue du congrès du [b]PS[/b].

    [b][i][u]Alliances[/u].[/i][/b] Le sénateur de l’Essonne a également balisé les alliances qu’il entend conclure (ou pas) en vue des européennes. Il dit s’adresser notamment aux militants du non de gauche, dont l’ancien secrétaire général de la [b]fédération des transports de la CFDT[/b], [b]Claude Debons[/b], a été un des responsable, et qui est aux côtés de [b]Jean-Luc Mélenchon[/b] aujourd’hui.

    En revanche, il y en dont visiblement [b]Jean-Luc Mélenchon[/b] ne souhaite pas la présence.[b][i] [u]Cohn-Bendit[/u] ?[/i][/b] [b][i]«Nous ne nous attendons pas à ce qu’il nous saute au cou, et d’ailleurs on en serait bien embêtés.»[/i][/b] [i][b][u]Nicolas Hulot[/u] ?[/b][/i] [b][i]«Je ne crois pas qu’il comprenne de quoi on parle.»[/i][/b] En revanche, il a évoqué ceux des Verts qui ont fait campagne pour le non, comme la vice-présidente du conseil régional d’Ile-de-France, [b]Francine Bavay[/b].
    [i][b]
    [u]Accueil favorable du PCF[/u].[/b][/i] [b]Jean-Luc Mélenchon[/b] a dit avoir reçu un accueil [b][i]«favorable»[/i][/b] de la part du [b]Parti communiste français[/b]. Des contacts ont été pris au [b]NPA [/b]d'[b]Olivier Besancenot[/b], qui les a reçu fraîchement, parlant d’un [b][i]«nouveau PS»[/i][/b]. [i][b]«On ne dialogue pas par médias interposés, dont tant qu’il ne nous l’aura pas dit de vive voix, nous n’en croirons rien.»[/b][/i]

    [b[i]][u]Oskar Lafontaine en guest-star[/u].[/i][/b] [b]Jean-Luc Mélenchon[/b] a également annoncé un meeting de lancement avec comme invité de marque l’ancien ministre des Finances allemand, [b]Oskar Lafontaine[/b], qui a quitté le [b]SPD allemand[/b] pour créer un nouveau parti de gauche, baptisé [b]Die Linke[/b].

    [b]Emile Josselin

    20Minutes.fr
    [i]- [u]Editions du[/u] 12/11/2008 – 12h18
    – [u]Dernière mise à jour[/u] : 12/11/2008 – 13h33[/i]

    http://www.20minutes.fr/article/271740/Politique-Melenchon-cree-le-Parti-de-gauche-et-vise-les-echeances-europeennes.php%5B/b%5D

  7. «Je veux être rasssembleuse pour tous, pour deux, pour trois, pour quatre » , a déclaré Ségolène Royal mercredi soir sur TF1
    [b]Ségolène Royal a «envie» de diriger le Parti socialiste
    Nicolas Barotte[/b] et [b]François-Xavier Bourmaud
    [i]13/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 07:52[/i][/b]

    [i][b[u]]La présidente de Poitou-Charentes attend une réponse de ses rivaux[/u].[/b][/i]

    Toute la journée, les [b]socialistes[/b] ont attendu [b]Ségolène Royal[/b]. Candidate ou pas au poste de premier secrétaire ? [i][b]«Les militants ont voté, donc ont donné une légitimité au projet que j’ai porté et m’ont donné cette vocation, peut-être, à diriger demain avec une équipe le Parti socialiste. C’est vrai que j’en ai envie, et pourtant on a souvent dit que je n’étais pas une femme d’appareil»[/b][/i], a répondu la présidente de [b]Poitou-Charentes[/b] mercredi soir sur [b]TF1[/b]. Elle montre sa détermination : [b][i]«Je veux être ras­sembleuse pour tous, pour deux, pour trois, pour quatre.»[/i][/b] À ses rivaux de se prononcer maintenant. [b][i]«L’effort de rassemblement, je le porterai jusqu’au dépôt des candidatures samedi prochain»[/i][/b], a expliqué [b]Ségolène Royal[/b], qui met ses concurrents au pied du mur : [b][i]«S’il leur faut quelques jours,ce n’est pas un drame. Les militants trancheront en votant jeudi.»[/i][/b] L’élection du premier secrétaire aura lieu le 20 novembre.

    En attendant son intervention, les [b]socialistes[/b] ont rejoué ­toute la journée le vaudeville de La Rochelle à Paris. Ils se sont croisés, épiés et évités dans l’attente d’un geste, d’un signe ou d’un appel venu du camp d’en face ou d’à côté.

    Les députés [b]PS[/b] ont la tête ailleurs. Tout occupés à préparer le [b]congrès de Reims[/b] qui débute vendredi, les députés PS se font rares à l’Assemblée. Seuls 60 d’entre eux assistent à la réunion de groupe le matin. À son issue, il n’y a pas de point presse. Leur président, [b]Jean-Marc Ayrault[/b], n’a pas envie de répondre aux questions qui fâchent. Il espère encore qu’un compromis sera possible.

    [i][b][u]Le camp Royal débat[/u].[/b][/i] Pendant ce temps, le doute semble ressurgir dans le [b]camp royaliste[/b]. [b]Gérard Collomb[/b], premier signataire de la motion et maire de Lyon, assure sur [b]LCI[/b] que la présidente de [b]Poitou-Charentes[/b] se lancera si [b][i]«d’autres présidentiables commencent à émerger et à présenter leur candidature»[/i][/b]. Une offre de compromis ? Son premier lieutenant, [b]Vincent Peillon[/b], réplique plus tard sur France 2 : [b][i]«Il me semble que cette candidature est légitime et (qu’elle) s’impose.»[/i][/b]

    [i][b][u]Ségolène écrit à ses rivaux[/u][/b][/i]. Dans la journée, [b]Royal[/b] envoie une lettre personnalisée à chacun de ses rivaux pour répondre à leurs objections. À [b]Bertrand Delanoë[/b], elle répond sur le [b]parti [/b]et la [b]social-démocratie[/b]. [b]À Martine Aubry[/b], sur la [b]fiscalité[/b], le [b]pouvoir d’achat[/b] et le [b]rôle de l’Éta[/b]t. À [b]Benoît Hamon[/b], sur la [b]crise financière[/b], le [b]socialisme du XXIe siècle[/b].[b][i] «Tous les sujets sont ouverts et il appartient à la future majorité de notre parti à laquelle nous souhaitons que toi et tes amis participent, de les faire avancer pour les appliquer»[/i][/b], écrit-elle en conclusion à chacun de ses rivaux.

    [i][b][u]Les anti-Royal se concertent[/u].[/b][/i] [b][i]«Aussi légitime soit-elle, une candidature de Ségolène Royal serait une candidature d’affrontement»[/i][/b], prévient [b]Michel Sapin[/b], [b]ex-royaliste[/b]. C’est que [b]Royal[/b] pense être gagnante dans tous les cas de figure. En réussissant à s’emparer du parti, bien sûr, mais aussi en cas d’échec. Elle aurait alors beau jeu de se poser en victime et de renvoyer le [b]PS[/b] à ses [b][i]«archaïsmes»[/i][/b]. [b][i]«C’est ce qu’elle a toujours fait, c’est ce qu’elle refera»[/i][/b], redoutait-on dans l’entourage de la maire de Lille. La candidature [b]Royal[/b] est un casse-tête pour [b]Delanoë[/b] et [b]Aubry[/b], qui ne veulent surtout pas apparaître comme les bâtisseurs d’un [b]front anti-Royal[/b]. D’autant qu’elle a fait un pas dans leur sens en modérant ses propos sur l’alliance avec le [b]MoDem[/b] qui leur servait jusqu’ici de repoussoir à toute idée d’accord avec elle.

    [b]Delanoë[/b] et [b]Aubry[/b] fuient la presse… À midi, les amis de [b]Delanoë[/b] se réunissent dans un restaurant du VIIe arrondissement. Avant de changer de lieu : le maire de Paris n’a pas envie de répondre à la presse. C’est le silence radio chez les [b]delanoïstes[/b] divisés. [b][i]«Toutes les solutions sont envisagées»[/i][/b], répond-on pour ne rien répondre.

    Au même moment, [b]Aubry[/b] réunit son conseil politique au [b]conseil régional d’Île-de-France[/b]. [b]Laurent Fabius[/b] a fait le déplacement. C’est son courant, allié à une partie des [b]strauss-kahniens[/b], qui porte la [b]motion Aubry[/b]. Au bout de deux heures, elle s’éclipse. Ses partisans répondent aux questions par une formule répétée en boucle : [b][i]«Ligne politique»[/i][/b]. Les [b]aubryistes[/b] avaient prévu de présenter un texte d’orientation qui réponde aux positions de [b]Ségolène Royal[/b]. Dans la journée, ils changent d’avis et hésitent à le rendre public : [i]«On va voir.»[/i] Chez les royalistes, on met en garde : [b][i]«À part écrire qu’ils ne veulent pas de Ségolène Royal, qu’est ce qu’ils peuvent faire ?»[/i][/b]

    [i][b]… [u]et se retrouvent pour discuter. Ils cherchent, justement[/u].[/b][/i] En fin de journée,[b] Martine Aubry[/b] et [b]Bertrand Delanoë[/b] se sont retrouvés eux aussi pour discuter. Au même moment, c’est [b]Benoît Hamon[/b] qui réunit son courant. Il est sûr de deux choses : il ne signera pas le texte de [b]Ségolène Royal[/b] et il restera candidat.

    [b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/13/01002-20081113ARTFIG00313-segolene-royal-a-envie-de-diriger-le-parti-socialiste-.php#[/b]

  8. NTERVIEW – Moscovici : «Ni synthèse artificielle ni choc frontal»
    [b]Moscovici : «Ni synthèse artificielle ni choc frontal»
    [u]Propos recueillis par[/u] Nicolas Barotte
    [i]12/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 23:21[/i][/b]

    [u][i][b]Le député du Doubs, qui soutenait Bertrand Delanoë, estime que «le débat ne doit pas se résumer à pour ou contre Ségolène Royal».[/b][/i][/u]

    [b]LE FIGARO. – [u][i]Ségolène Royal doit-elle être le prochain premier secrétaire du PS, comme elle en a «envie» ?[/i][/u][/b]
    [b]Pierre MOSCOVICI.[/b] – Nous voulons parler avec tout le monde. Il ne faut pas partir des questions de personnes mais du vote des militants, le 6 novembre, qui est net mais sans vraie clarté. La motion de [b]Ségolène Royal[/b] est arrivée en tête. Dans nos règles, dans notre logique, elle est légitime pour chercher les conditions d’un rassemblement. Mais sa marge de manœuvre est limitée. Elle ne dispose pas d’un chèque en blanc : avoir obtenu 29 %, ce n’est pas comme en avoir 50. Elle a vocation à faire des propositions, mais elle doit tenir compte des autres sensibilités. Le débat ne doit pas se résumer à [b][i]« pour ou contre Ségolène Royal »[/i][/b]. Il n’y a ni allergie ni fascination à avoir à son endroit, même si elle est une personnalité qui clive. Il faut régler des questions d’orientation politique, comme la social-démocratie qui peut être revisitée, refondée mais qui n’est pas un système périmé. Comme la nature du parti : est-il fondé sur des règles communes ou doit-il devenir un mouvement qui s’affranchit des dites règles ? La cotisation est-elle une taxe ou la manifestation d’un engagement ? Il y a ensuite la question européenne et celle des alliances. Les textes doivent être clairs. Quant à la gouvernance du [b]PS[/b], nous verrons les propositions. Il ne peut pas s’agir de présidentialiser le parti. Il n’est pas raisonnable non plus de truster les postes de direction.

    [u][i][b]Qui pourrait être le premier secrétaire de compromis ?[/b][/i][/u]
    Cette question n’a pas de sens tant qu’on ne connaît pas d’autres candidats déclarés que [b]Benoît Hamon[/b]. Les conditions de la synthèse ne sont pas sur la table.

    [u][i][b]La candidature de Ségolène Royal est-elle de nature à diviser le PS ?[/b][/i][/u]
    À [b]Ségolène Royal[/b] de montrer qu’elle pourrait rassembler et de dire ce qu’elle veut construire. Mais attention à ne pas se diriger vers un congrès de synthèse artificielle ou vers un choc frontal. Le parti est fragile. Il est fondamental que sorte du congrès un [b]PS[/b] rassemblé dans lequel les Français puissent se reconnaître. Il faut que le [b]PS[/b] réduise sa fragmentation. Rassemblement, cohérence, stabilité, ce sont les trois mots que je souhaite pour Reims.

    [u][i][b]Ne faut-il pas régler dès maintenant la question du leadership entre les présidentiables ?[/b][/i][/u]
    Cela ne résoudrait rien. Une confrontation serait douloureuse dans l’instant et le résultat serait indistinct. Il ne faut pas confondre les échéances.
    [u][i][b]
    Vous ne souhaitez pas un affrontement Royal-Aubry…[/b][/i][/u]
    Je n’ai pas à être pour ou contre. Les Français et les militants comprendraient mal un congrès d’affrontement qui serait dangereux pour le [b]PS[/b]. J’appelle chacun à la responsabilité. Le sens de l’intérêt général doit dominer.
    [u][i][b]
    Comment expliquez-vous l’échec de Bertrand Delanoë ?[/b][/i][/u]
    Il sera temps ultérieurement d’en parler. Je suis solidaire de ce qui a été une déception. Les causes existent. Nous les analyserons après le congrès. Il faut se garder de tout règlement de comptes. Cette motion doit rester unie : elle porte la cohérence et la stabilité. Tout cela sera utile dans les années ­compliquées qui s’annoncent pour le [b]PS[/b].
    [u][i][b]
    Vos idées n’auraient-elles pas été mieux défendues si vous aviez soutenu Ségolène Royal ou Martine Aubry ?[/b][/i][/u]
    Je n’ai pas le tempérament nostalgique. La meilleure façon de défendre mes idées aurait été que ceux qui les partageaient les aient exprimées ensemble. Dès lors que cela n’était pas possible, j’ai fait un choix. Je ne le regrette pas.

    [b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/13/01002-20081113ARTFIG00002-moscovici-ni-synthese-artificielle-ni-choc-frontal-.php[/b]

  9. Lu sur le blog.lefigaro.fr:parti-socialiste : il suffit de lire les trois lettres de Ségolène Royal, toutes en format PDF !
    [b]Vous avez un message…
    Par Nicolas Barotte
    le 12 novembre 2008 19h26

    [b][i]Les négociations continuent au PS pour dégager une majorité. Pas simple dans un parti divisé en quatre. Aujourd’hui, Ségolène Royal, à la tête de la plus grosse part, a adressé une lettre personnalisée à chacun de ses adversaires : Bertrand Delanoë, Martine Aubry et Benoît Hamon. L’ancienne candidate à la présidentielle tente de lever leurs réticences à son égard en répondant sur le fond.. Le Figaro a obtenu une copie des courriers.[/i]

    Lettre_Benoit-Hamon.pdf

    Lettre_Bertrand_Delanoe.pdf

    Lettre_Martine_Aubry.pdf
    [i]
    Sera-t-elle crue ? En tout cas, elle a fait les gestes que ses rivaux lui demandaient[/i]

    http://blog.lefigaro.fr/parti-socialiste/2008/11/vous-avez-un-message.html%5B/b%5D

  10. Et l’on constate ce que j’avais prévu : la continuation de la scission du Parti Socialiste !
    [b]Mélenchon rêve de peser à la gauche de la gauche
    Rodolphe Geisler
    [i]12/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 20:56[/i][/b]

    [i][b][u]Démissionnaire du PS, le sénateur de l’Essonne a présenté mercredi les contours de son nouveau parti, inspiré du Die Linke allemand[/u].[/b][/i]

    La gauche française compte un nouveau parti : le [b]PDG (Parti de gauche)[/b] ! Moins de quatre jours après avoir démissionné du [b]PS[/b], le sénateur de l’Essonne, [b]Jean-Luc Mélenchon[/b], et le député du Nord, [b]Marc Dolez[/b], ont présenté mercredi à la presse les contours du Parti de gauche, dont le congrès fondateur devrait avoir lieu courant février.

    [b][i]«Nous parlons bien d’un nouveau parti, pas d’un collectif ou d’un courant»[/i][/b], a d’emblée tenu à préciser l’ancien ministre de [b]Lionel Jospin[/b]. Très en verve, un brin exalté, [b]Jean-Luc Mélenchon[/b], a reconnu devant une forêt de micros et de caméras [b][i]«parler avec passion, car jamais, a-t-il dit, je n’avais imaginé vivre un tel moment»[/i][/b]. [b]Marc Dolez[/b] ne dit pas autre chose. [b][i]«Je suis surpris par l’écho que rencontre notre démarche. Depuis quatre jours, nous sommes submergés par les appels de soutien ou demandes d’adhésion»[/i][/b], dit-il. [b][i]«Beaucoup de militants du PS, nous disent : “nous voulons rester socialistes, c’est pour ça que nous quittons le PS”»[/i][/b], affirme [b]Jean-Luc Mélenchon[/b], après avoir dénoncé, au détour d’une phrase, [b][i]«les chefs calamiteux du PS»[/i][/b].

    La rupture avec le [b]PS[/b] est franche, totale. Pour les élections européennes de juin, les deux fondateurs du [b]PDG[/b] appellent à un [b][i]«front de la gauche»[/i][/b]. Mais pas avec le [b]PS[/b]. Plutôt avec le [b]PCF[/b], avec qui une réunion est programmée mardi. Ou encore avec le [b]Mouvement républicain et citoyen (MRC)[/b] de [b]Jean-Pierre Chevènement[/b], voire avec le [b]Nouveau Parti anticapitaliste[/b] d'[b]Olivier Besancenot[/b], avec qui des demandes de rencontre ont été officiellement formulées.

    [u][i][b]Lafontaine invité d’honneur du meeting de lancement[/b][/i][/u]

    Si l’ennemi déclaré est la [b]droite[/b], la [b]social-démocratie[/b] qu’incarnerait le [b]PS[/b] n’est pas loin de l’être également. Sans détour, [b]Jean-Luc Mélenchon[/b] assume s’être inspiré du [b]Die Linke[/b] allemand. Pour preuve, pour «[b][i]le meeting de lancement»[/i][/b] du [b]PDG[/b], le 29 novembre, sans doute à Paris, l’invité d’honneur sera l’ancien ministre allemand [b]Oskar Lafontaine[/b], à l’origine de ce parti qui a rompu avec le [b]SPD[/b].[b][i]«Sa présence ce soir-là donnera la signification de ce que nous voulons faire. C’est-à-dire le refus absolu d’un glissement de la gauche vers le centre gauche, qui a déjà tué la gauche de gouvernement en Italie, en Espagne ou encore en Grande-Bretagne»[/i][/b], explique-t-il.

    Déjà rejoint par [b]Éric Coquerel[/b], du petit mouvement [b]Mars-Gauche républicaine[/b] ([b][i]chevènementistes dissidents[/i][/b]), ou encore par [b]Claude Debons[/b], qui fut très impliqué dans les collectifs pour le [b][i]non[/i][/b] au [b]Traité constitutionnel européen[/b], le [b]PDG[/b] est en tractation avec la députée de Paris, [b]Martine Billard,[/b] et le sénateur de Paris, [b]Jean Desessard[/b], tous deux situés à la gauche des [b]Verts[/b]. Et qu’on ne parle pas de risque d’émiettement supplémentaire de la gauche. [b][i]«Elle ne nous a pas attendus pour perdre trois présidentielles. En Allemagne, avant Die Linke, le SPD perdait aussi…»[/i][/b], note [b]Mélenchon[/b].

    [b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/13/01002-20081113ARTFIG00004-melenchon-reve-de-peser-a-la-gauche-de-la-gauche-.php[/b]

  11. [b]D’Épinay à Reims, des congrès souvent dominés par le télescopage des ambitions
    Guillaume Tabard
    [i]12/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 22:03[/i][/b]

    [i][b][u]Mitterrand-Rocard, Fabius-Jospin… Revue des affrontements ayant marqué les congrès du PS[/u].[/b][/i]

    [i][b]• [u]1971 : à Épinay, l’OPA de Mitterrand[/u].[/b][/i]
    Tout commença par un coup de bluff. Pour le [b][i]«congrès de l’unité des socialistes»[/i][/b], réuni du 11 au 13 juin 1971 à Épinay, [b]François Mitterrand[/b] fait croire à [b]Alain Savary[/b], le patron du [b]Parti socialiste[/b], qu’il est à la tête de 15 000 [b][i]«conventionnels»[/i][/b] ([i]de la [b]Convention des institutions républicaines[/b][/i]). Ils sont en fait cinq fois moins mais [b]Mitterrand[/b] décroche ainsi un nombre de délégués suffisant pour lancer son OPA. Sa motion n’obtient que 15 %, très loin derrière les 34 % du tandem [b]Alain Savary-Guy Mollet[/b]. Mais l’ancien candidat de la gauche à la présidentielle de 1965 obtient le soutien de [b]Pierre Mauroy[/b] et [b]Gaston Defferre[/b]. Le maire de Lille et celui du Marseille lui apportent les 30 % constitués par les deux plus grosses fédérations du parti, le Nord et les Bouches-du-Rhône. Ajouté à cela le renfort de l’aile marxiste du parti, le [b]Ceres[/b] du jeune [b]Jean-Pierre Chevènement[/b] (8,5 %), voilà le député de la Nièvre majoritaire. [b][i]«Celui qui n’accepte pas la rupture avec la société capitaliste ne peut pas être adhérent du PS»[/i][/b], lance le nouveau premier secrétaire qui, au moment où il prononce ce discours, n’a pas encore sa carte du parti en poche…

    [i][b]• [u]1975 : à Pau, Chevènement dans la minorité[/u].[/b][/i]
    Après la présidentielle de 1974, le [b]PS[/b] s’enrichit des anciens du[b] PSU[/b], [b]Michel Rocard[/b] en tête. [b]François Mitterrand[/b] les intègre dans sa motion, qui obtient 68 % et rompt avec [b]Chevènement[/b] (25,4 %). Le [b]PC[/b] dénonce un [b][i]«virage à droite»[/i][/b] du [b]PS[/b].

    [i][b]• [u]1979 : à Metz, la guerre Mitterrand-Rocard[/u].[/b][/i]
    Après la défaite aux législatives et dans la perspective de la présidentielle de 1981, [b]Michel Rocard[/b] veut prendre le [b]PS[/b] à un F[b]rançois Mitterrand[/b] qu’il juge [b][i]«archaïque»[/i][/b]. Sa motion recueille 20,41 % et celle de [b]Pierre Mauroy[/b], devenu son allié, 13,61 % seulement.[b] Mitterrand[/b] (40,1 %) est soutenu par [b]Gaston Defferre[/b] (7,7 %) et accueille à nouveau [b]Chevènement[/b] dans sa majorité (14,4 %). Ce congrès permet au futur chef de l’État de promouvoir sa jeune garde d’énarques : [b]Lionel Jospin[/b], [b]Paul Quilès [/b]et [b]Laurent Fabius[/b] qui lance à [b]Michel Rocard[/b] : [b][i]«Entre le marché et le plan, il y a le socialisme»[/i][/b].[b] Rocard [/b]rend les armes : [b][i]«Si vous êtes candidat à la présidentielle, François Mitterrand, je ne le serai pas contre vous.»[/i][/b]

    [i][b]• [u]1981 : les coupeurs de tête de Valence[/u].[/b][/i]
    Motion unique au congrès qui se réunit à Valence le 23 octobre 1981 et où les dirigeants du [b]PS[/b] dénoncent tous ceux qui [b][i]«freinent le changement»[/i][/b]. [b]Paul Quilès[/b] menace : [b][i]«Il ne suffit pas de dire que des têtes vont tomber ; il faut dire lesquelles et le dire vite !»[/i][/b]
    [i][b]
    • [u]1985 : à Toulouse, la concurrence Jospin-Rocard[/u].[/b][/i]
    Par un message lu au congrès, [b]François Mitterrand[/b] impose la synthèse entre la motion de [b]Lionel Jospin[/b], devenu premier secrétaire en 1981 (71,4 %), soutenu par [b]Pierre Mauroy[/b] et [b]Jean-Pierre Chevènement[/b], et celle de [b]Michel Rocard[/b] (28,6 %). Le nouveau premier ministre, [b]Laurent Fabius[/b], profite de la neutralisation des deux hommes pour faire un tabac devant les congressistes.

    [i][b]• [u]1990 : à Rennes, le choc Jospin-Fabius[/u].[/b][/i]
    C’est le congrès cauchemar qui hante toujours les esprits, celui où les rivalités et les haines se sont exprimées au grand jour. [b]Michel Rocard[/b] est à [b]Matignon[/b] et [b]Pierre Mauroy[/b] [b]Rue de Solferino[/b]. Sept motions sont en lice, mais le congrès qui ouvre le 16 mars 1990 est dominé par l’affrontement des deux héritiers de [b]Mitterrand[/b], [b]Lionel Jospin[/b] et [b]Laurent Fabius[/b], dont les motions sont arrivées au coude-à-coude (29,01 % contre 28,91 %). [b]Jospin [/b]veut faire alliance avec [b]Rocard[/b] (24,31 %), mais le [b]chef de l’État[/b] s’y oppose. Pour la première fois, un congrès s’achève sans synthèse. [b]Mauroy[/b] reste à la tête du [b]PS[/b].
    [i][b]
    • [u]1994 : à Liévin, l’appel à Delors[/u].[/b][/i]
    Le 19 novembre, [b]François Mitterrand[/b] vient faire ses adieux au [b]PS[/b]. À l’approche de la présidentielle, le premier secrétaire [b]Henri Emmanuelli[/b] lance à l’intention de [b]Jacques Delors[/b] : [b][i]«Jacques, je te le dis au nom de la majorité des socialistes : c’est ton devoir (de te présenter)»[/i][/b]. Mais deux semaines plus tard,[b] Delors [/b]renonce. Une primaire opposera donc [b]Emmanuelli[/b] à [b]Jospin[/b].

    [i][b]• [u]2005 : au Mans, la «synthèse molle»[/u].[/b][/i]
    Dans la foulée du référendum européen sur lequel le[b] PS[/b] s’est divisé, la motion de [b]François Hollande[/b] obtient 53,63 %. Mais le premier secrétaire préfère réaliser la synthèse avec [b]Laurent Fabius[/b] (21,17 %) et le[b] NPS[/b] d'[b]Emmanuelli[/b] (23,54 %).

    [b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/13/01002-20081113ARTFIG00006-d-epinay-a-reims-des-congres-souvent-domines-par-le-telescopage-des-ambitions-.php[/b]

  12. Pour celles et ceux qui l’auraient manquée
    [b][u]Le 12 novembre 2008 à 20 dans le journal télévisé de TF1[/u] :[/b] [b][i]« Congrès PS : Invitée du 20h, Ségolène Royal fait durer le suspense. Leader de la motion arrivée en tête du vote des militants, Ségolène Royal a indiqué avoir  »envie » de devenir Premier Secrétaire du PS avant de déclarer :  »je ne suis pas une femme d’appareil » »[/i][/b].

    [b]http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,4154698,00-invitee-du-20h-segolene-royal-fait-durer-le-suspens-.html[/b]

  13. [b]PS – Benoît Hamon « près d’un accord » avec Martine Aubry[/b]

    [b]. [i][u]Face à une Ségolène Royal maintenant le suspense sur sa candidature à la direction du parti, le candidat de la gauche du PS assure s’être rapproché de la maire de Lille[/u].[/i][/b]

    [b]. [i][u]L’eurodéputé somme aussi Bertrand Delanoë de se positionner. « La balle est dans son camp », explique-t-il[/u].[/i][/b]

    [b]- le 13/11/2008 – 10h48 [/b]

    [i][b]Benoît Hamon[/b][/i], candidat à la direction du [b]PS[/b] représentant la [b]gauche du PS[/b], s’est dit jeudi [b][i] »près d’un accord politique »[/i][/b] avec [b]Martine Aubry[/b] à la veille de l’ouverture du congrès de Reims. [b][i] »Des rapprochements existent »[/i][/b] avec la maire de Lille [b][i] »et je suis assez heureux de voir que le travail progresse »[/i][/b], a-t-il expliqué sur [b]RTL[/b], indiquant qu’il maintenait sa candidature à la succession de [b]François Hollande[/b].

    En revanche, il s’est déclaré [i][b] »pas convaincu par la stratégie d’alliance »[/b][/i] envisagée par [b]Ségolène Royal[/b] avec le [b]MoDem[/b] de [b]François Bayrou[/b]. Quant à [b]Bertrand Delanoë[/b] [b][i] »il devra dire à un moment ou à un autre ce qu’il prétend ou ce qu’il veut faire. Aujourd’hui la balle est surtout dans son camp »[/i][/b], a estimé l’eurodéputé.

    [i][b] »Si demain il sort de ce congrès une forme de statu quo où derrière l’illusion de nouvelles équipes on reconduit une ligne politique qui nous a conduit à l’échec à la dernière élection présidentielle par confusion, par improvisation stratégique, je pense que se prépare le long déclin du socialisme dans ce pays »[/b][/i], a-t-il dit à propos de [b]Ségolène Royal[/b], avant de lancer un appel aux autres prétendants au poste de premier secrétaire. [b][i] »La balle est dans leur camp, ils sont tous des dirigeants expérimentés, il y a la possibilité aujourd’hui d’avoir une offre audacieuse, volontariste, et en même temps des équipes renouvelées »[/i][/b], a-t-il dit.

    Sur [b]LCI[/b], Anne [b]Hidalgo[/b], adjointe au maire de Paris, a confirmé qu’il y avait [b][i] »beaucoup de discussions »[/i][/b] entre les dirigeants socialistes autres que [b]Ségolène Royal[/b]. [b][i] »J’espère que ces 71% de militants arriveront à se retrouver »[/i][/b], a-t-elle dit. Sur [b]Europe 1[/b], l’ancienne garde des Sceaux socialiste [b]Elisabeth Guigou[/b] a dit craindre une disparition du [b]Parti socialiste[/b].

    [b]http://laposte.lci.fr/infos/france/politique/0,,4154827-VU5WX0lEIDQ0OQ==,00-benoit-hamon-pres-d-un-accord-avec-martine-aubry-.html[/b]

  14. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img][b]Pour Ceux qui auraient manqué la prestation de Ségolène Royal, hier soir au 2Oh, de TF1, avec Laurence Ferrari[/b]

    {dailymotion}x7dy4j{/dailymotion}

  15. «Nous constatons que les positions de Ségolène Royal ne nous paraissent malheureusement pas à la hauteur des enjeux», a déclaré Martine Aubry
    [b]Le Congrès du PS s’ouvre dans la plus grande confusion
    Nicolas Barotte
    [i]14/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 07:43[/i][/b]
    [i][b]
    [u]Tandis qu’Aubry adresse à Royal une fin de non recevoir, Delanoë temporise[/u].[/b][/i]

    Tactique, faux-semblants, rivalités personnelles, méfiance contre mépris réciproques, mais aussi refondation du [b]socialisme[/b] et renouvellement des dirigeants du parti… Les ingrédients et les enjeux du congrès du [b]PS[/b] qui s’ouvre aujourd’hui à Reims rendent son issue incertaine. Les [b]socialistes[/b] ont maintenant trois jours pour dénouer une situation apparemment inextricable. Dimanche, [b]François Hollande[/b] prononcera son dernier discours de premier secrétaire, après onze années passées à sa tête. Les candidats à sa succession seront connus à ce moment. Si [b]Ségolène Royal[/b] a [b][i]«envie»[/i][/b] d’être premier secrétaire et même si sa motion est arrivée en tête avec 29 % des votes, ses adversaires n’ont pas dit leur dernier mot. Ils n’ont aucune confiance en elle. Estimant représenter 70 % du parti, ils cherchent comment contrer la marche sur [b]Solferino[/b] de l’ancienne candidate à la présidentielle. Jeudi, comme la veille, les dirigeants ont discuté toute la journée pour tenter de sortir de la paralysie. [b][i]«Ça change toutes les cinq minutes»[/i][/b], plaisante un responsable. [b]Ségolène Royal[/b], quant à elle, attend désormais de connaître les réactions de ses adversaires à ses propositions de rassemblement.

    [i][b][u]Premiers commentaires[/u].[/b][/i] Gonflé à bloc, [b]Benoît Hamon[/b] est le premier à réagir à l’intervention de [b]Ségolène Royal[/b] mercredi soir sur [b]TF1[/b]. Le leader de l'[b]aile gauche[/b] n’a pas été convaincu, notamment sur la question des alliances avec le [b]MoDem[/b]. [b][i]«On peut avoir le projet le plus socialiste qui soit»[/i][/b] mais [b][i]«qui peut penser qu’avec François Bayrou premier ministre le projet serait mis en œuvre ? Tout cela c’est parfaitement illusoire»[/i][/b], lance-t-il au micro de [b]RTL[/b]. Candidat déclaré au poste de premier secrétaire, il est catégorique : [b][i]«Nous sommes près d’un accord politique avec Martine Aubry.»[/i][/b] Dans le camp de la maire de Lille, on est d’accord sur le rapprochement mais pas sur la [b]candidature Hamon[/b]… Quelques minutes plus tard, sur [b]Europe 1[/b], [b]Élisabeth Guigou[/b], soutien de [b]Bertrand Delanoë[/b], fait part aussi de son scepticisme envers [b]Ségolène Royal[/b]. Dans le camp de cette dernière, on s’agace. [b][i]«Le PS, c’est un parti de gouvernement qui doit rester à cette hauteur. Il est dans des mains qui ne sont pas très responsables ces jours-ci»[/i][/b], râle [b]Vincent Peillon[/b] sur [b]BFM[/b].

    [i][b][u]Rencontre discrète[/u].[/b][/i]  Comment justifier une [b]alliance anti-Royal[/b] ? Les adversaires de la présidente de [b]Poitou-Charentes[/b] ne partagent pas sa conception de la politique et refusent son leadership. Mais elle a pris soin de lisser son discours de toute aspérité. Jeudi matin, des représentants des [b]motions Delanoë, Aubry et Hamon[/b] se sont retrouvés pour examiner de possibles convergences. Si les [b]delanoïstes[/b] envisagent un accord, pourrait-il être au profit d’un candidat issu de leurs rangs ? Pourquoi pas [b]Harlem Désir[/b] ? L’intéressé dément :[b][i] «Je ne suis pas candidat.»[/i][/b] Mais il dresse un constat qui n’est pas en faveur de [b]Royal[/b] : [b][i]«Nous devons prendre acte qu’une semaine après le vote des militants, il n’y a toujours pas de majorité… Il faut que nous prenions nos responsabilités pour essayer de surmonter nos différences. Nous ne sommes pas les seuls à vouloir le faire.»[/i][/b] Mais chez les [b]delanoïstes[/b], certains espèrent encore un compromis avec les royalistes. Pendant ce temps, le pôle écologique annonce qu’il [i][b]«s’engage»[/b][/i] au côté de [b]Royal[/b]. Son résultat progresse de 1,5 %.

    [i][b][u]Une alliance face à Royal[/u] ? [/b][/i]Sans conclure d’accord, [b]Hamon[/b] et [b]Aubry[/b] continuent de se rapprocher. L’objectif est clair depuis le vote jeudi dernier. Mais il faut l’expliquer. Il faut aussi s’entendre sur un candidat. [b][i]«Hamon est mieux placé qu’Aubry pour défendre une ligne d’opposition à l’alliance au centre»[/i][/b], explique-t-on à la [b]gauche du PS[/b] en rappelant qu’à Lille, [b]Martine Aubry[/b] a conclu un accord local avec le [b]MoDem[/b]. [b][i]«Jeudi, mon nom sera sur la table»[/i][/b], assure[b] Hamon[/b] qui imagine déjà les bulletins de vote. Mais forte de son statut d’ancienne ministre, [b]Martine Aubry[/b] paraît [b][i]«plus crédible»[/i][/b], dit-on dans son équipe. [b][i]«Je ne voterai jamais pour Hamon, il est trop loin de mes idées»[/i][/b], explique un [b]strauss-kahnien[/b] partisan d'[b]Aubry[/b].

    [i][b][u]La fin de non-recevoir à Royal[/u].[/b][/i] En fin de journée, le maire de Paris rend publique sa réponse à [b]Ségolène Royal[/b]. Prudent, il ne ferme aucune porte mais fait part de sa [b][i]«déception»[/i][/b] vis-à-vis des propositions de rassemblement de [b]Royal[/b]. Au même moment, [b]Martine Aubry[/b] diffuse elle aussi un courrier à [b]Royal[/b]. C’est une fin de non-recevoir : [b][i]«Nous constatons que (ses positions) ne nous paraissent malheureusement pas à la hauteur des enjeux.»[/i][/b] Il reste deux jours à [b]Aubry[/b] et [b]Delanoë[/b] pour s’entendre. Même si jeudi soir, étrangement, la maire de Lille a expliqué sur [b]France 2[/b] que [b][i]«ce n’est pas [son] rêve de diriger le PS»[/i][/b].
    [b]
    http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/14/01002-20081114ARTFIG00011-les-adversaires-de-royal-ne-desarment-pas-.php%5B/b%5D

  16. En cas de «premier tour de l’élection présidentielle dimanche», Ségolène Royal ferait nettement mieux que Bertrand Delanoë et Martine Aubry
    [b]Face à Sarkozy en 2012, Royal reste la meilleure
    Jean-Baptiste Garat
    [i]13/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 21:14[/i][/b]

    [i][b][u]Le chef de l’État arriverait largement en tête au premier tour. Si elle se présentait, Martine Aubry serait devancée par François Bayrou[/u].[/b][/i]

    Au [b]congrès de Reims[/b], ce week-end, les [b]socialistes[/b] vont se chercher un leader. Mais ils pourraient déjà s’être trouvé un candidat pour la [b]présidentielle de 2012[/b]. C’est en tout cas l’un des principaux enseignements du [i][b]baromètre Politoscope Le Figaro-LCI[/b][/i] réalisé par l'[b]Institut OpinionWay[/b]. En cas de [b][i]«premier tour de l’élection présidentielle dimanche»[/i][/b], [b]Ségolène Royal[/b] ferait nettement mieux que [b]Bertrand Delanoë[/b] et [b]Martine Aubry[/b].

    L’ancienne candidate à l’Élysée réunirait en effet 24 % des suffrages, un score légèrement en retrait par rapport au 25,9 % qu’elle avait obtenu le 22 avril 2007. Si [b]Bertrand Delanoë[/b] représentait le [b]Parti socialiste[/b], il n’obtiendrait que 18 % des voix selon [b]OpinionWay[/b]. Quant à [b]Martine Aubry[/b], elle ne recueillerait que 16 % des intentions sur son nom.

    [u][i][b]Le spectre du premier tour[/b][/i][/u]

    Quelle que soit l’hypothèse, le candidat [b]PS[/b] serait nettement distancé par [b]Nicolas Sarkozy[/b] dans les intentions de vote : 33 % des personnes interrogées estiment qu’elles auraient le plus de chance de voter pour le[b] président de la République[/b] si [b]Ségolène Royal[/b] ou [b]Bertrand Delanoë[/b] se présentent ; 34 % s’il affronte [b]Martine Aubry[/b]. Dans tous les cas, il progresse par rapport au premier tour de 2007 (il avait obtenu 31,2 % des suffrages) et conserve face à S[b]égolène Royal[/b] un niveau équivalent à celui de la précédente étude [b]OpinionWay[/b] de mai.

    À trois ans et demi de la présidentielle, un spectre ressurgit cependant dans le plan de bataille des socialistes, celui de l’élimination au premier tour, comme l’a connu [b]Lionel Jospin[/b] en 2002 face à [b]Jean-Marie Le Pen[/b]. Si le leader du [b]Front national[/b] semble incapable de troubler à nouveau le jeu électoral ([i]il recueille 7 % des intentions de vote selon [b]OpinionWay[/b][/i]), [b]François Bayrou[/b] menace lui directement la qualification des potentiels candidats socialistes.

    En recueillant 18 % des suffrages, le président du [b]MoDem[/b] fait jeu égal avec [b]Bertrand Delanoë[/b] et devance [b]Martine Aubry[/b] de deux points. Seule [b]Ségolène Royal[/b] semble aujourd’hui en mesure d’ouvrir les portes du second tour à la gauche, reléguant le [b]centriste[/b] à la troisième place avec 16 %.

    Plus surprenant encore, la [b]présidente de Poitou-Charentes[/b] est la candidate [b]socialiste[/b] la mieux à même de contenir l'[b]extrême gauche[/b]. Face à elle, [b]Olivier Besancenot[/b] recueille 10 %, alors qu’avec [b]Bertrand Delanoë[/b] ou [b]Martine Aubry[/b], le patron de la [b]LCR[/b] atteint 12 %. En toute hypothèse, il domine largement les candidatures du [b]PC[/b], de [b]Lutte ouvrière[/b], du [b]Parti des travailleurs[/b] ou de [b]José Bové[/b].

    [u][i][b]Ségolène la mieux placée[/b][/i][/u]

    [b]Ségolène Royal[/b] serait donc la mieux placée pour réunir l’ensemble de la [b]gauche[/b], obérant la stratégie interne au [b]PS[/b] d’un positionnement plus à gauche, prônée par M[b]artine Aubry[/b] et ses alliés, et celle d’un [b][i]«réformisme assumé»[/i][/b] défendue par [b]Bertrand Delanoë[/b]. Signe que sa main tendue au [b]MoDem [/b]ne lui aliène pas la sympathie de la [b]gauche de la gauche[/b]. Ni que ses déclarations sur l’interdiction des licenciements dans les entreprises bénéficiaires ne rebutent les électeurs du [b]centre[/b]. Dernier indice, enfin, de l’audience que [b]Ségolène Royal[/b] obtient au-delà des appareils politiques : un électeur sur cinq ayant voté pour elle au premier tour en 2007 se tournerait vers l’abstention, le vote blanc ou nul si le [b]PS[/b] était représenté par [b]Martine Aubry[/b] ou [b]Bertrand Delanoë[/b].
    [b]
    http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/14/01002-20081114ARTFIG00007-face-a-sarkozy-en-royal-reste-la-meilleure-.php%5B/b%5D

  17. [b]Royal envoie des textes aux autres leaders, qui se réunissent pour la contrer, et Delanoë en remet une couche[/b]

    [u][i][b]Delanoë aurait rejetté une candidature Aubry ou Hamon[/b][/i][/u]
    Des représentants des motions de [b]Bertrand Delanoë[/b], [b]Martine Aubry[/b] et [b]Benoît Hamon[/b] se sont réunis jeudi en fin de matinée à l'[b]Assemblée nationale[/b], leur première rencontre depuis le vote des militants, selon un responsable d’une des motions.
    Selon un proche d’une des motions, les amis du maire de Paris ont opposé une fin de non recevoir à une candidature de [b]Martine Aubry[/b] ou de [b]Benoît Hamon[/b] au poste de premier secrétaire.

    [u][i][b]Aubry rejette les conditions de Royal[/b][/i][/u]
    Première à répondre, la maire de Lille a rejeté jeudi les propositions faites par [b]Ségolène Royal[/b] aux autres motions, les jugeant [b][i]«pas à la hauteur des enjeux»[/i][/b]. Elle continue cependant de penser qu’il est possible de [b][i]«construire une majorité de gauche»[/i][/b] au [b]congrès de Reims[/b], [b][i]«comme l’ont souhaité les militants»[/i][/b].

    [i][u][b]Delanoë écrit lui aussi sa lettre en forme de réponse à Royal[/b][/u][/i]
    Dans une lettre aux militants, le maire de Paris prend le contre-pied quasi exact des propositions de [b]Royal[/b]. Il a insisté sur le besoin des [b][i]«amis sociaux-démocrates»[/i][/b]. [b]Ségolène Royal[/b] avait jugé [b]«périmé»[/b] le [b]modèle social-démocrate[/b].
    Concernant le rapport au [b]Modem,[/b] il précise : [b][i]«nous n’avons pas le droit d’être ambigus : on ne peut porter un projet de gauche qu’avec les formations politiques qui se reconnaissent durablement dans les valeurs de la gauche»[/i][/b]. Et il maintient son opposition à la baisse des cotisations. Ca sent quand même un peu l'[b]alliance Aubry-Hamon-Delanoë[/b]…

    [u][i][b]Premier ralliement pour Royal[/b][/i][/u]
    Elle va bénéficier des 1,5% du [b]Pôle écologique[/b], qui salue [b][i]«la reconnaissance de la transformation radicale du mode de développement comme priorité forte de notre parti»[/i][/b]. Toujours ça de pris. Ils se prononcent en faveur d'[b][i]«un(e) candidat(e) de large rassemblement et de profond renouvellement»[/i][/b].

    [u][i][b]Royal écrit à ses «camarades»[/b][/i][/u]
    [b]Ségolène Royal[/b] a écrit à [b]Martine Aubry[/b], [b]Bertrand Delanoë[/b] et [b]Benoît Hamon[/b] pour trouver un compromis en vue du [b]congrès PS de Reims[/b] qui s’ouvre vendredi. Elle a affiché son accord avec [b]Martine Aubry[/b] [b][i]«sur la hausse des salaires dont fait partie le SMIC»[/i][/b], ajoutant : [b][i]«la question du pouvoir d’achat va bien au-delà de la question du SMIC et englobe tous les salaires, et notamment les salaires moyens»[/i][/b].

    A [b]Bertrand Delanoë[/b], qui avait fait part de son [b][i]«interrogation»[/i][/b], elle répond que l’interdiction des licenciements doit concerner [b][i]«les entreprises qui font des bénéfices»[/i][/b]. Elle maintient en revanche que le[b] modèle social-démocrate[/b] est [b][i]«insuffisant»[/i][/b] et plaide pour [b][i]«un Etat préventif»[/i][/b]. Sur la question des cotisations, il faut selon elle que [b][i]«le niveau de cotisation soit revu à la baisse»[/i][/b], tout en maintenant une [b][i]«progressivité» [/i][/b]encourageant [b][i]«ceux qui en ont les moyens à donner plus»[/i][/b].

    [b]A Benoit Hamon[/b] qui s’inquiétait d’une éventuelle alliance avec le [b]Modem[/b], elle précise n’avoir [b][i]«jamais prôné un renversement d’alliance»[/i][/b].

    [b]E.J.[/b]

    [b]20Minutes.fr
    [i]- [u]Editions du[/u] 13/11/2008 – 16h04
    – [u]Dernière mise à jour[/u] : 14/11/2008 – 09h01[/i]

    http://www.20minutes.fr/article/272250/Politique-Royal-envoie-des-textes-aux-autres-leaders-qui-se-reunissent-pour-la-contrer-et-Delanoe-en-remet-une-couche.php%5B/b%5D

  18. [b]La longue histoire du rapprochement Aubry-Hamon pourrait trouver son terme[/b]

    Cette fois-ci, ça pourrait marcher. Interrogé sur [b]RTL[/b], [b]Benoît Hamon[/b], le leader [b]socialiste[/b] de la motion [b][i]«Un monde d’avance»[/i][/b], qui a recueilli 19% lors du vote des militants, a révélé que [b][i]«des rapprochements existent»[/i][/b] avec [b]Martine Aubry[/b]. [b][i]«Je suis assez heureux de voir que le travail progresse»[/i][/b], s’est félicité le député européen, qui avait déjà essayé de rallier la maire de Lille en 2003. Reste la question de la candidature au poste de premier secrétaire que proposerait l'[b]alliance Aubry-Hamon[/b].

    Car, si les partisans de [b]Martine Aubry[/b] à la fédération du Nord font état d’une [b][i]«grosse détermination»[/i][/b] de la maire de Lille à aller au bout de sa démarche, [b]Benoît Hamon[/b] a dit être [b][i]«toujours candidat»[/i][/b] : [b][i]«C’est annoncé depuis le début, on va essayer d’être clair dans ce congrès.»[/i][/b]

    [b]Une longue histoire[/b]

    Entre [b]Martine Aubry[/b] et [b]Benoît Hamon[/b], c’est une longue histoire : le second a travaillé au cabinet de la première lorsqu’elle était [b]ministre de l’Emploi[/b] au [b]gouvernement Jospin[/b] de 1997 à 2001. Et en 2003, il avait essayé de convaincre [b]Aubry[/b] de rejoindre les rangs du [b]Nouveau parti socialiste [/b]qu’il avait créé avec [b]Montebourg[/b] et [b]Peillon[/b]. Sans succès: la maire de Lille avait préféré rester dans la majorité conduite par[b] François Hollande[/b], qui l’avait emporté. Une décision que, rétrospectivement, [b]François Lamy[/b], lieutenant de[b] Martine Aubry[/b], avait confié regretter : en juin dernier, il nous avait parlé d’une [b][i]«erreur»[/i][/b].

    Si politiquement les itinéraires ont été différents, en revanche, affectivement, les ponts n’ont jamais été coupés. En témoigne cette anecdote rapportée par [b]«Sud-Ouest»[/b] [i](article payant ici, mais toujours dans le cache de [b]Google[/b] là[/i]) : [b]lorsqu’Aubry[/b] est allée tenir une réunion cet automne à Brest, d’où [b]Hamon[/b] est originaire, celui-ci a reçu deux coups de fil. L’un d'[b]Aubry[/b], et l’autre de sa mère. Les deux s’étaient rencontrées à l’issue du meeting et avaient évoqué le [b][i]«petit»[/i][/b]. Qui aujourd’hui entend bien discuter d’égal à égal avec son ancienne patronne au ministère.

    [b]Emile Josselin

    20Minutes.fr
    [i]- [u]Editions du[/u] 13/11/2008 – 09h40
    – [u]Dernière mise à jour[/u] : 13/11/2008 – 11h49[/i]

    http://www.20minutes.fr/article/272178/Politique-La-longue-histoire-du-rapprochement-Aubry-Hamon-pourrait-trouver-son-terme.php%5B/b%5D

  19. [b]Congrès PS – Ultime réunion Delanoë-Hamon-Aubry avant Reims[/b]

    [b]. [i]Il s’agissait aussi de « faire en sorte que ce congrès ne soit pas un congrès de divisions, mais qu’il en sorte une majorité », a ajouté Harlem Désir après la rencontre.[/i]

    . [i]A Reims, Ségolène Royal va tenter de faire échouer aux yeux de l’opinion un front uni contre sa victoire dans le parti.[/i]

    – [b][u]le 14/11/2008 – 12h58[[/u]/b] [/b]

    [b][u]EN DIRECT[/u] : [i]toutes les coulisses, les rebondissements et les images du Congrès de Reims grâce aux deux envoyés spéciaux de LCI.fr et les équipes de LCI et TF1[/i][/b]

    [b]Bertrand Delanoë[/b], [b]Martine Aubry[/b] et [b]Benoît Hamon[/b] et leurs lieutenants se sont réunis sans [b]Ségolène Royal[/b] pendant une heure et demie vendredi à Paris juste avant de prendre le train pour Reims où s’ouvre dans l’après-midi le congrès du [b]PS[/b].

    Il s’agissait d'[b][i] »essayer de rassembler ceux qui semblent proches sur la conception du PS, de son ancrage à gauche, de ses alliances, de ses orientations »[/i][/b], a déclaré un proche de [b]Bertrand Delanoë[/b], [b]Harlem Désir[/b], à l’issue de cette réunion dans l’enceinte de l'[b]Assemblée nationale[/b]. [b][i] »Il faut que là où il y a des différences on en prenne acte »[/i][/b], a ajouté [b]Harlem Désir[/b], évoquant notamment la question [b][i] »des alliances avec le MoDem »[/i][/b] ou [b][i] »l’attachement à un parti de militants pas un parti de supporteurs »[/i][/b].

    Il s’agissait aussi de [b][i] »faire en sorte que ce congrès ne soit pas un congrès de divisions, mais qu’il en sorte une majorité »[/i][/b], a ajouté [b]Harlem Désir[/b] après la rencontre, qui a eu lieu dans l’appartement de fonction de [b]Marylise Lebranchu[/b], une des trois questeurs de l'[b]Assemblée[/b], proche de [b]Martine Aubry[/b].
    [u][i][b]
    « Nous sommes des gens responsables »[/b][/i][/u]

    Les autres participants ont tenté de dissiper le spectre d’une réunion [b]anti-Roya[/b]l. [b][i] »Je vais discuter avec des amis sur le fond pour voir comment on aborde ce congrès »[/i][/b], avait déclaré [b]Bertrand Delanoë[/b] à son arrivée. Alors qu’on lui demandait s’il pourrait être candidat à la tête du [b]PS[/b] face à [b]Ségolène Royal[/b], le maire de Paris a répondu : [b][i] »Je ne sais pas. Je me détermine par rapport à la ligne politique »[/i][/b].

    [b]Martine Aubry[/b] a affirmé de son côté qu’elle avait [b][i] »discuté avec des amis comme nous l’avons fait avec Ségolène »[/i][/b] pour [b][i] »répondre aux Français qui actuellement crèvent de la baisse du pouvoir d’achat »[/i][/b]. [b][i] »Nous avons discuté ensemble de cette ligne politique qui doit être forte »[/i][/b], a ajouté la maire de Lille avant de lancer aux journalistes : [b][i] »vous passez votre temps à dire que nous avons des haines. Ce n’est pas le sujet. Nous sommes des gens responsables »[/i][/b]. Pour sa part, [b]Benoît Hamon[/b] s’est éclipsé sans un mot, escorté par [b]Henri Emmanuelli[/b].

    ([u][i][b]D’après agence[/b][/i][/u])
    [b]
    http://laposte.lci.fr/infos/france/politique/0,,4158294-VU5WX0lEIDQ0OQ==,00-ultime-reunion-delanoe-hamon-aubry-avant-reims-.html[/b]

  20. Pour celles et ceux qui suivent le feuilleton du malaise socialiste… en vue d’une scission éventuelle…
    [b][u]En ce moment en direct sur la chaîne de télévision Parlementaire LCP/Assemblée Nationale[/u] :[/b]
    [i][b]Evénements 15H 03H 30min 00s. Le 75ème congrès du Parti socialiste [/b][/i]

    [b]http://www.lcpan.fr/live?channel=LCP[/b]

  21. INFO – CONGRES PS. 14/11/2008 | 11:16
    [b]PS: un congrès sur fond de divisions[/b]

    [u][i][b]Le 75e congrès du parti socialiste s’ouvre vendredi après-midi à Reims pour se terminer dimanche[/b][/i][/u]

    La [b]famille socialiste[/b] est plus divisée que jamais. Pour la première fois depuis 1990, aucune majorité ne s’est dégagée à l’issue du vote des militants sur les motions en lice.

    Au cours de ce congrès, elle doit se doter d’une nouvelle orientation politique et d’un dirigeant pour succéder à [b]François Hollande[/b], en poste depuis 1997.

    [b][u][i]Qui succédera à Hollande ?[/i][/u][/b]
    [b]Ségolène Royal[/b], dont la motion est arrivée en tête avec 29 %, tente de construire un rassemblement. Deux de ses proches, [b]Vincent Peillon[/b] et [b]Manuel Valls[/b], ont déclaré vendredi matin qu’elle serait bien candidate. A quelques heures de l’ouverture du congrès, ils ont déploré dénoncé les [b][i] »manoeuvres d’empêchement »[/i][/b] des autres courants. Ils ont aussi regretté qu’ils n’aient pas répondu favorablement à l’offre de rassemblement qu’elle avait formulée.

    Et ce sans exclure sa propre candidature au poste de premier secrétaire, qu’elle avait mise [b][i] »au frigidaire »[/i][/b].

    L’ex-candidate à l'[b]Elysée[/b] a pris des contacts avec ses principaux rivaux. Le maire de Paris,[b] Bertrand Delanoë[/b] ([i]25,29%[/i]) qui se dit [b][i] »inquiet »[/i][/b], appelle au rassemblement de tous les [b]socialistes[/b] et reconnaît des [b][i] »différences »[/i][/b] avec la [b]présidente de Poitou-Charentes[/b] tout en affirmant vouloir poursuivre l'[b][i] »échange »[/i][/b].

    Plus sévère, la maire de Lille [b]Martine Aubry[/b] ([i]24,32 %[/i]) a rejeté jeudi les propositions de Mme Royal. Elle les juge « pas à la hauteur des enjeux » tout en souhaitant un rassemblement [i][b] »sans exclusive »[/b][/i]. De son côté, l’eurodéputé [b]Benoît Hamon[/b] ([i]18,46 %[/i]), qui représente l'[b]aile gauche[/b] du parti, est toujours candidat à la succession de [b]François Hollande[/b] et est favorable à un [i][b] »accord politique »[/b][/i] avec la maire de Lille.

    Même si de nombreuses interventions sont attendues dès vendredi après-midi, l’essentiel se passera dans les coulisses. Moment-clef : la [b][i] »nuit des résolutions »[/i][/b] de samedi à dimanche, familièrement appelée [b][i] »la nuit des longs couteaux »[/i][/b], où une commission ad hoc tentera de trouver une [b][i] »synthèse »[/i][/b].

    Majorité à Reims ou pas, le futur premier secrétaire sera, quant à lui élu, directement par les militants… le 20 novembre.
    [u][i][b]
    Revue de presse[/b][/i][/u]
    [i][b] »La logique de fragmentation »[/b][/i] du[b] PS[/b] à l’issue du vote des militants inquiète la presse, qui fait les comptes à une semaine d’un Congrès à hauts risques.

    [b][i] »Les militants socialistes ont un peu joué au Raoul des tontons flingueurs : quand on m’en fait trop, j’correctionne plus, j’dynamite, j’disperse, j’ventile. Voilà donc le PS façon puzzle, comme prévu »[/i][/b], écrit [b]Xavier Panon[/b] dans [b]la Montagne[/b].

    [b]Le Parti socialiste[/b] est-il entré dans une [b][i] »logique de fragmentation ? »[/i][/b], demande [b]Jean-Paul Pierrot[/b] ([b]L’Humanité[/b]) qui constate que [b][i] »le parti socialiste sort amoché d’une guerre des ego »[/i][/b]. [b][b] »Cette logique de fragmentation (…) n’est-elle pas le résultat d’une gestion ramollo d’un François Hollande ? »[/b][/b], s’interroge à son tour [b]Hervé Chabaud [/b]([b]Union de Reims[/b]).

    Tous les quotidiens s’entendent sur l’ascendant pris par [b]Ségolène Royal[/b] avec 29 % des voix des adhérents, devant [b]Bertrand Delanoë[/b] et [b]Martine Aubry[/b], [b][i] »les grands perdants »[/i][/b] de la lutte interne. Certains prédisent à la [b]présidente de Poitou-Charentes[/b] un nouveau parcours semé d’embuches, d’autres annoncent son retrait de la compétition au poste de premier secrétaire alors que le [b][i] »TSS, Tout Sauf Ségo »[/i][/b] ([b]Yann Marec/Midi Libre[/b]) fait déjà rage.

    [b]Le Monde[/b] croit que [b][i] »Mme Royal a tout intérêt à laisser sa candidature à la tête du PS au ‘frigidaire’ et à passer le relais à une nouvelle génération »[/i][/b]. Le quotidien lui réclame [b][i] »de l’audace ! »[/i][/b]. Un sentiment partagé par [b]Jean-Marcel Bouguereau[/b], l’éditorialiste de La [b]République des Pyrénées[/b] : [b][i] »tout indique que Ségolène Royal n’entend pas poser sa candidature à la succession de François Hollande, mais plutôt y mettre l’un de ses partisans »[/i][/b]. Il avance le nom du député européen, [b]Vincent Peillon[/b], [b][i] »talentueux »[/i][/b] et [i][b] »bon orateur »[/b][/i].

    [b][i] »Tout n’est pas rose »[/i][/b] pour [b]Ségolène[/b], constate [b]Paul-Henri Limbert[/b] dans [b]le Figaro[/b]. [b][i] »Si elle a ébranlé le vieux système, elle ne l’a pas terrassé. Or, elle aura besoin de lui pour former une majorité lors du Congrès de Reims »[/i][/b], estime pour sa part l’éditorialiste.

    [b]Laurent Joffrin[/b] ([b]Libération[/b]) pense que [b][i] »la crise financière change la donne politique »[/i][/b]. [b][i] »Les motions une fois départagées, le PS peut-il s’organiser en conséquence ? Peut-il faire sortir une direction forte et stable d’une compétition confuse, tissée d’intrigues et de ressentiment personnel ? C’est pour lui une question de vie ou de mort »[/i][/b], écrit-il.

    [b][i] »Le PS est aujourd’hui un Titanic sur lequel les musiciens joueront la musique désaccordée de l’unité jusqu’au naufrage »[/i][/b], pense [b]Olivier Picard[/b] ([b]Les dernières nouvelles d’Alsace[/b]). [b][i] »Il ne manque plus que les bulles pour adoucir le désastre annoncé d’un géant en perdition »[/i][/b], conclut-il. [b]Bulles[/b] : un mot qui sonne bien à Reims, capitale d’une célébrissime boisson à bulles…

    [b]http://info.france3.fr/congres-ps/48568104-fr.php[/b]

  22. Et ce sondage rédigé sur la Page « Actu » de Yahoo
    [b]Qui pour diriger le PS ?[/b]

    [u]6105 votes depuis Jeudi 13 novembre 2008[/u]

    [u][b]Martine Aubry[/b][/u] [i][b]18% 1100 Votes[/b][/i]
    [u][b]Bertrand Delanoë[/b][/u] [i][b]29% 1747 Votes[/b][/i]
    [b][u]Benoît Hamon[/u][/b] [i][b]19% 1173 Votes[/b][/i]
    [u][b]Ségolène Royal[/b][/u] [i][b]34% 2085 Votes[/b][/i]

    [b]http://fr.news.yahoo.com/pages/poll/poll_result.php?poll_id=40731&user_choice=4[/b]

  23. Ca y est enfin : c’est officiel !!!!!
    [b]Congrès PS – EN DIRECT : Royal y va, les anti se cherchent[/b]

    [b]*[/b] [b][i]En coulisses minute par minute – 3 heures après l’ouverture du Congrès, Valls a finalement annoncé la candidature de Royal. Et Delanoë a lancé une proposition à Aubry et Hamon. A suivre…[/i][/b]

    [b]Notre envoyé spécial à Reims :[/b] [b]Renaud PILA[/b]
    [b][i]- le 14/11/2008 – 22h08 [/i][/b]

    [b][u]Reims 2008[/u] : [i]Renouveau ou Fiasco ?[/i][/b]

    [b][i][u]20h30 – Delanoë pas prêt à soutenir Aubry[/u][/i][/b]
    Aussitôt après l’annonce de la candidature de [b]Ségolène Royal[/b], [b]Bertrand Delanoë[/b] et ses partisans décident de ne soutenir ni [b]Benoît Hamon[/b] ni [b]Martine Aubry[/b] comme candidat au poste de premier secrétaire, a annoncé le député [b]Michel Sapin[/b]. Il n’exclue pas un accord sur un texte commun… mais [b][i] »à condition que ce candidat de rassemblement soit issu de la motion A »[/i][/b]. Comprenez la sienne, soutenue notamment par [b]François Hollande[/b], décrypte [b]Michel Sapin[/b]. Le maire de Paris attend [b][i] »une réponse d’ici demain matin »[/i][/b] de [b]Martine Aubry[/b] et [b]Benoît Hamon[/b]. Et[b] Sapin[/b] d’ajouter une petite pique : les difficultés avec ces deux motions ne portent pas sur le fond, [b][i] »ils sont prêts à signer n’importe quoi »[/i][/b] du moment qu’ils sont soutenus pour le poste de premier secrétaire, assure-t-il.
    [u][i][b]
    20h15 – L’annonce tant attendue[/b][/i][/u]
    [b]Ségolène Royal[/b] est candidate au poste de [b]Premier secrétaire du Parti socialiste[/b] ! Mandaté pour faire cette annonce, le député[b] Manuel Valls[/b] lance enfin la phrase à la presse en marge du Congrès. Et [b]Vincent Peillon[/b] serait Premier secrétaire délégué en cas d’élection de [b]Royal[/b]. L’annonce a été faite à l’issue d’une réunion des délégués départementaux de la motion défendue par [b]Ségolène Royal[/b], qui ont voté pour qu’elle soit candidate.
    [u][i][b]
    20h – L’appel de Hollande[/b][/i][/u]
    Pendant que tout le monde discute encore et encore, [b]François Hollande[/b] lance un appel à l’unité des [b]socialistes[/b], estimant qu’un parti [b][i] »ne peut pas être dans le ‘tous pour’, ou le ‘tous contre' »[/i][/b], mais doit être dans « [i][b]le tous ensemble »[/b][/i].
    [i][b]
    [u]19h45 – Chaque camp dans sa tante[/u]…[/b][/i]
    La dramaturgie et la scénographie des [b]Congrès socialistes[/b], héritée de la tradition, faire sourire les jeunes journalistes mais ne surprend pas les vieux briscards. Depuis la fin des débats dans la grande salle jusqu’à 20h30, les membres de chaque [b]motion[/b] ([i][b]Delanoë[/b], [b]Aubry[/b], [b]Hamon[/b] et [b]Royal[/b][/i]) sont réunis à huis clos sous une tante qui leur est dédiée, pour discuter des alliances en vue d’une synthèse. Quatre tantes sont donc dressées devant le parc des Expositions, loin des micros et des caméras. Mais la tentation est grande d’aller y faire un tour pour entendre ce qui s’y trame. A plus tard…

    [b][i][u]18h40 – RdV vers 21h[/u]…[/i][/b]
    Les amis de [b]Ségolène Royal[/b] devraient appeler à sa candidature après la réunion de leur motion vers 21 heures.

    [u][i][b]18h30 – Royal ou « la force de changer »[/b][/i][/u]
    [i][b] »J’attends que nous ayons la force de nous unir et que nous ayons la force de changer »[/b][/i], a affirmé à son arrivée [b]Ségolène Royal[/b]. [b][i] »Je souhaite que lundi, lorsque les Français vont aller au travail, ils puissent se dire ‘les socialistes sont aussi au travail' »[/i][/b], a-t-elle ajouté.

    [u][i][b]18h00 – La motion Delanoë en arbitre[/b][/i][/u]
    Les manoeuvres continuent. Le [b]tandem Aubry-Hamon[/b] n’étant pas scellé, [b]Bertrand Delanoë[/b] est en position charnière. Ça s’agite d’ailleurs beaucoup autour de [b]François Hollande[/b] pour proposer une autre voix : [i][b]’ni tout sauf Ségolène, ni tout pour Ségolène'[/b][/i]. Reste que la cohésion de la [b]motion Delanoë[/b] reste extrêmement fragile.
    [u][i][b]
    17h30 – Royal arrive dans une cohue indescriptible[/b][/i][/u]
    [i][b] »Attendez, Monsieur, vous m’écrasez le pied là… Ce n’est pas moi, on me pousse… »[/b][/i] Notre envoyé spécial à Reims tente tant bien que mal de suivre l’arrivée de la star. Autour de 17h20, la voiture de [b]Ségolène Royal[/b] est arrivée devant l’entrée principale de la salle du Congrès. Une forêt de caméramen et de photgraphes l’ont empêchée de sortir de son véhicule. Après une première tentative, elle a refermé la porte et fait avancer la voiture de quelques mètres. Puis elle est sortie, protégée par un ou deux gardes du corps et [b]Manuel Valls[/b]. Elle a mis pas moins de 10 minutes pour faire dans la bousculade les quelques dizaines de mètres qui la séparaient de la salle.
    [u][i][b]
    17h00 – « La dernière volte face de François Hollande »[/b][/i][/u]
    Peu avant le discours de bienvenue de la Maire de Reims, [b]François Hollande[/b] répétait à quelques journalistes que [b][i] »Ségolène Royal faisait bien d’essayer de rassembler jusqu’au bout »[/i][/b]. Le premier secrétaire a réalisé en 24 heures une volte face qui a fait sourire même ses amis. Hier, dans une interview il affirmait que la [b]motion de Delanoë[/b] devait se tenir prête à [b][i] »prendre l’initiative en cas de blocage »[/i][/b]. Mais aujourd’hui plus question de cela. Le maire de Paris n’est [b][i] »pas dans l’esprit de le faire »[/i][/b], selon ses amis, qui le disent [b][i] »assez abattu par sa défaite »[/i][/b]. Du coup, [b]François Hollande[/b] affirme qu’en cas d’ultime blocage ce sera aux militants de trancher jeudi prochain.

    [i][b]
    [u]16h00 – Le Congrès s’ouvre enfin[/u]… [/b][/i]
    Avec une heure de retard, le congrès s’est ouvert pour l’instant dans une ambiance calme.

    [u][i][b]12h00 – « La guerre des sms »[/b][/i][/u]
    Dans l’immense salle de presse où sont attendus plus de 600 journalistes français et étrangers, c’est le calme avant les tempêtes dont les [b]socialistes français[/b] ont le secret. Le Congrès ouvrait quelques heures plus tard dans la grande salle plénière mais en coulisses, il était ouvert depuis des jours sur nos téléphones portables. La [i][b] »guerre des sms »[/b][/i] en [b]langage ado[/b] fait rage. [b][i] »BD ne v pas de MA »[/i][/b], [b][i] »tout se joura le 20 », « il è tendax »[/i][/b]… A vous de traduire.

    [u][i][b]11h00 – « La place doit être bonne… »[/b][/i][/u]
    Dans les rues de la ville, les Rémois vivent dans l’indifférence la sacrée réunion du [b]PS[/b]. [b][i] »Ici, les gens se sont recroquevillés depuis quelques mois sur leurs problèmes et la crise. On a plein de soucis, alors qu’ils se bagarrent, nous on les laisse se bagarrer. C’est que la place doit être bien bonne »[/i][/b], lâche un chauffeur de taxi. [b][i] »Si seulement les déplacements des gens importants dans les rues pouvaient convaincre [b]Adeline Hazan[/b] ([i]maire de la ville[/i]) que les travaux du futur tramway nous rendent la vie impossible »[/i][/b]. L’élu local, toujours un pied dans les soucis du quotidien et l’autre dans les coulisses de la guerre du pouvoir. La maire de Reims rêve de voir son amie [b]Martine Aubry[/b] succéder à [b]François Hollande[/b]. Elle confiait il y a quelques temps à [b]LCI.fr[/b] qu’ [b][i] »elle en a aujourd’hui la dimension politique »[/i][/b].

    [u][i][b]10h00 – « Où loge Ségolène ? »[/b][/i][/u]
    Les [b] »festivaliers » de la Rochelle[/b] ont laissé place aux [b]congressistes de Reims[/b]. Mais l’atmosphère risque d’être aussi irrespirable, le soleil en moins. Ce matin, les taxis guettaient l’arrivée des premiers militants. Ce matin, les photographes people guettaient les grands hôtels de la ville pour immortaliser l’arrivée des [b][i] »stars »[/i][/b] du [b]PS[/b], et en premier lieu de [b]Ségolène Royal[/b]. « [b][i]Où logent-ils ? »[/i][/b] était [b]LA[/b] question. [b]François Hollande[/b] gardera son humour jusqu’au bout puisqu’il aurait pris ses quartiers au [b]grand hôtel de… la Paix[/b]. [b]Bertrand Delanoë[/b] et ses proches auraient eux préféré s’éloigner un peu du centre pour un bel établissement avec un parc.

    Quant à [b]Ségolène Royal[/b], la rumeur la dit dans un grand hôtel rémois mais la [b]présidente de Poitiou-Charentes[/b] n’aime rien tant que brouiller les pistes donc prudence. Quant à votre serviteur, il a établi son modeste QG au [b][i] »Pigeon fidèle »[/i][/b], petit hôtel de routiers qui a son charme.

    [b]http://laposte.lci.fr/infos/france/politique/0,,4158535-VU5WX0lEIDQ0OQ==,00-en-direct-mais-ou-loge-segolene-.html[/b]

  24. En marge du Congrès de Reims : où il est encore question de scission du Parti Socialiste !!!!
    [b]Vallini prochain ministre d’ouverture ?
    B. J.
    [i]14/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 20:22[/i][/b]

    Qui remplacera [b]Jean-Pierre Jouyet[/b] ? [b]François Fillon[/b] s’est bien gardé de répondre à la question. [b][i]«Non, non, je ne sais pas.»[/i][/b] À l'[b]Élysée[/b], les conseillers sont peu bavards sur le sujet. Mais le [b]président de la République[/b] et son[b] premier ministre[/b] s’accordent sur un point : le départ de J[b]ean-Pierre Jouyet[/b] ne remet pas en question la stratégie de l'[b]ouverture à gauche[/b]. Pour [b]François Fillon[/b], [b][i]«ce n’est pas la fin de l’ouverture. Rien n’empêche le président de proposer à d’autres personnalités d’ouverture des responsabilités à l’avenir»[/i][/b], renchérit-il.

    Plusieurs proches du [b]chef de l’État[/b] assurent que les postulants ne manquent pas : [b][i]«On a des candidats. Il y en a même pas mal et vous seriez surpris par certains noms.»[/i][/b] Quelles personnalités de [b]gauche[/b] pourraient rejoindre [b]Bernard Kouchner[/b], [b]Éric Besson[/b], [b]Jean-Marie Bockel[/b], [b]Martin Hirsch[/b] et [b]Fadela Amara[/b] ? Les noms de [b]Jack Lang[/b], [b]Claude Allègre[/b] ou [b]Jean-Michel Baylet[/b] avaient été cités, mais ne semblent plus d’actualité.

    En fait, [b]Nicolas Sarkozy[/b] attend la fin du [b]congrès de Reims[/b]. [b][i]«Il va y avoir des gens écœurés»[/i][/b], anticipe un [b]sarkozyste[/b]. Certains [b]socialistes[/b] seraient [b][i]«mûrs»[/i][/b], dit-on. Le nom d'[b]André Vallini[/b], député de l’Isère, est le plus souvent avancé. L’intéressé a déjà démenti une information de [b]L’Express[/b]. Mais sa lettre alambiquée n’a convaincu personne. Vendredi, une source gouvernementale a confirmé au [b]Figaro[/b] que [b]Vallini[/b] pourrait faire partie des futurs ministres d’ouverture.
    [b]
    http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/15/01002-20081115ARTFIG00211-vallini-prochain-ministre-d-ouverture-.php%5B/b%5D

    _________________________________________________________________________________________

    [b]Pour rappels, personne n’ignore qu’André Vallini fut le Président de la Commission d’Enquête Parlementaire sur l’Affaire dite d'[i] »Outreaux »[/i]… Dominique Dutilloy[/b]

  25. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Dominique, Sarkozy, est vraiment un fin stratège…..
    Diviser pour mieux régner, il n’y a pas qu’au PS, que celà se passe!!
    Il va profiter de la division des différents « acteurs » du congrès de Reims, pour faire reigner à nouveau la zizannie, en ouvrant le gouvernement à un autre socialiste, déçu surement, par l’innomable bataille des chefs, qui s’y déroule!!!

    Quel Talent, quant à ceux qui se laissent tenter par les honneurs, et le poste : quel manque de respect de soi!!!!
    Merci Dominique
    SOPHY

  26. @ SOPHY
    [b]SOPHY[/b], le Président [b]Nicolas Sarkozy[/b] est à l’égal du Président [b]François Mitterrand[/b] !

    [b][u]Je m’explique [/u]:[/b]
    [i]- [b]François Mitterrand[/b], lorsqu’il a attiré à lui les [b]Communistes[/b], s’est servi du dégoût profond que certains [b]militants communistes[/b] éprouvaient face au soutien exprimé, par le [b]Parti Communiste Français[/b], à la politique menée par les dirigeants de l'[b]Union Soviétique[/b]. De ce fait, beaucoup de [b]militants communistes[/b], ayant déchiré leur carte, se dirigèrent vers le [b]Parti Socialiste[/b] ou vers l'[b]apolitisme[/b], faisant partie, [u]déjà[/u], des [b]Deçus de la Gauche[/b] !
    – [b]Nicolas Sarkozy[/b], lorsqu’il a attiré à lui des [b]Socialistes[/b], s’est servi du dégoût profond que certains [b]militants socialistes[/b] avaient à l’encontre de leurs dirigeants, [u]dont le plus célèbre d’entre tous : [b]Lionel Jospin[/b][/u], qui n’avaient pas su répondre aux attentes des[b] Français[/b] face à cette crise que subit la [b]France[/b] depuis bien des années ![/i]

    Par ailleurs, si [b]André Vallini[/b] s’en va vers la [b]Sarkozie[/b], ce sera très grave pour le Parti Socialiste… [i]aussi grave que les départs de [b]Jean-Luc Mélanchon[/b] et de [b]Luc Dolez[/b][/i]… En effet, [b]André Vallini[/b], [i]qui, et cela a été maintes et maintes fois démontré, est très proche de ses électeurs, s’occupant de leurs problèmes quotidiens[/i], aura permis aux [b]Innocents d’Outreaux[/b] de retrouver leur honneur enfin ! Il aura également mis le doigt sur les imperfections de la [b]justice française[/b]. De plus, cet homme est un homme intègre, pragmatique, ouvert au dialogue… Bref, pour moi, [b]André Vallini[/b] est, [i]tout comme [b]Hubert Védrines[/b][/i], un [b]Grand Homme d’Etat[/b] !
    [b]Voila ce que le Parti Socialiste risque de perdre ![/b]

    GBGB

    [b]Dominique[/b]

  27. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]EXCELLENTE ANALYSE, comparaison avec ces deux Hommes Sarkozy, et Mitterrand qui est finiment définie!

    Je connaissais un peu Vallini, au moment de l’affaire d’Outreau, mais je ne savais pas qu’il avait autant d’importance au PS!!

    Si Sarkozy, réussi son « coup », çà risque de faire mal!!!
    GBGB DOMINIQUE

  28. @ SOPHY
    [b]SOPHY[/b],

    je crains fort, [u][i]pas pour moi, mais pour le [b]Parti Socialiste[/b][/i][/u], que le [b]Chef de l’Etat[/b] ait réussi son coup !

    Les [b]Socialistes[/b] sont responsables de cette déroute, tout comme ils sont responsables de cette crise que nous subissons… Ils ne doivent s’en prendre qu’à eux mêmes ! De plus, ils nous ont infligé un navrant spectacle constitué par cette guerre du trône, aussi bien à l'[b]Université d’Eté de La Rochelle[/b] ([u][i]cet été[/i][/u]) qu’au [b]Congrès de Reims[/b] ([u][i]actuellement et immédiatement avant[/i][/u])…

    En ce qui concerne le [b]PCF[/b], si vous retournez sur les premiers chapitres de mon [b][i] »Divorce sans Consentement Mutuel »[/i][/b], vous constaterez que ce parti est également responsable de son actuelle déroute…

    GBGB

    [b]Dominique[/b]

  29. [b]Congrès PS – Le psychodrame débouche sur une finale à trois[/b]
    [b]
    * [i]Le congrès de Reims a échoué à trouver la synthèse désirée, et trois candidats seront en lice pour le poste de Premier secrétaire : Ségolène Royal, Benoît Hamon, Martine Aubry.[/i]
    * [i]Il reviendra aux militants de trancher, jeudi prochain, et de désigner le prochain patron du PS, qui héritera d’un parti profondément divisé.[/i][/b]

    [b]- le 16/11/2008 – 13h06[/b]

    [i][b][u]Reims 2008 : Renouveau ou Fiasco[/u] ?[/b][/i]

    La réédition du funeste [b]Congrès de Rennes[/b], en 1990, n’a pu être évitée. Le [b]PS[/b] sort divisé de son [b]75e congrès à Reims[/b], sans majorité pour le gouverner, après avoir échoué à trouver le moindre accord sur une orientation et un nouveau leader. Sortie en tête du vote des militants le 6 novembre avec 29% des voix, [b]Ségolène Royal[/b] n’est pas parvenue à réunir une majorité du parti autour des orientations qu’elle proposait pour [b][i] »la rénovation »[/i][/b] du Parti socialiste. Ce qui ne constitue pas vraiment une surprise en raison de l’hostilité qu’elle suscite au sein du [b]PS[/b]. [b][i] »C’est le corps électoral – les militants du Parti socialiste – qui vont jeudi prochain choisir le prochain ou la prochaine Premier secrétaire »[/i][/b], a bien dû constater [b]François Hollande[/b]. C’est un [b][i] »moment difficile »[/i][/b], a-t-il reconnu mais [b][i] »il sera surmonté par les militants eux-mêmes »[/i][/b].

    Conclusion de ce week-end où les divisions se sont étalées au grand jour, dimanche, à l’heure-limite du dépôt des candidatures, trois avaient été déposées : celles de [b]Martine Aubry[/b], [b]Benoît Hamon[/b] et [b]Ségolène Royal[/b]. [b]Bertrand Delanoë[/b], pour sa part, a jeté l’éponge, [b][i] »pour ne pas ajouter de la confusion à la confusion »[/i][/b].
    [u][i][b]
    « Nous n’avons pas trouvé de compromis, je le regrette »[/b][/i][/u]

    Les dernières tractations, dans la nuit de samedi à dimanche, puis dimanche matin, n’ont pu dépasser ce constat de désunion : pas d’accord avec la [b]motion de Ségolène Royal[/b], mais pas d’accord non plus entre les autres motions. En cours de nuit tout d’abord, [b]Ségolène Royal[/b] a quitté la commission des résolutions, l’instance restreinte qui traditionnellement confectionne les synthèses de congrès, au bout de trois heures d’une réunion qualifiée de part et d’autre de [b][i] »simulacre de dialogue »[/i][/b]. S’exprimant alors devant la presse, elle a commenté : [b][i] »La main tendue aux autres partenaires n’a pas été saisie »[/i][/b]. Son départ a été suivi d’une rencontre à trois, qui n’a pas connu plus de succès, entre les chefs de file des trois autres grandes motions, [b]Bertrand Delanoë[/b], [b]Martine Aubry[/b] ([i]25% environ chacun[/i]) et [b]Benoit Hamon[/b] ([i]19%[/i]). Si un accord paraissait possible sur un texte commun, il n’a pu se faire sur un candidat unique.

    Dimanche matin, alors que deux candidats ([i][b]Ségolène Royal[/b] et [b]Benoît Hamon[/b][/i]) étaient déjà en lice, [b]Martine Aubry[/b], à son tour, a fait acte de candidature, suscitant les commentaires désabusés de l’entourage de [b]Bertrand Delanoë[/b], regrettant la stricte [b][i] »logique de blocage »[/i][/b] ayant motivé l’attitude de la motion menée par[b] Aubry[/b]. Montant en fin de matinée à la tribune, le maire de Paris se désolait, au cours d’une intervention de quelques minutes à peine : [b][i] »Nous n’avons pas trouvé de compromis, je le regrette (…) Nous n’aurons pas de candidat au poste de Premier secrétaire (…) Vous pourrez toujours compter sur les convictions, l’engagement et le désintéressement de la motion A et du militant que je suis »[/i][/b]. Ce à quoi [b]Martine Aubry[/b] répondait peu après en récusant toute opposition de personne : [b][i] »Je respecte chacune des personnes qui s’est exprimée ici. Mais la grandeur de la politique, c’est d’aller au bout de ses convictions, pour relancer la France »[/i][/b].

    Depuis l’ouverture du Congrès, le principal point de blocage s’était cristallisé autour des alliances entre [b]socialistes[/b] et[b] centristes [/b]du [b]Modem[/b] que [b]Ségolène Royal[/b] juge souhaitable d’ici 2012 pour évincer [b]Nicolas Sarkozy[/b]. Une option qu’a refusée l’ensemble des autres courants. Ce que l’ancienne candidate à la présidentielle considérait comme [b][i] »un prétexte »[/i][/b] visant à lui faire obstacle. S’exprimant en son nom dimanche matin à la tribune, [b]Vincent Peillon[/b] n’a pas manqué de le souligner une nouvelle fois : [b][i] »il faut justifier aux yeux des Français que ce rassemblement n’ait pas eu lieu. Nous l’avons recherché, en sincérité, sur le fond (…) Aucun amendement ne nous a été présenté (…) La motion E était prête au compromis »[/i][/b]. Quant à [b]Ségolène Royal[/b] elle-même, n’ayant pu rassembler, elle a voulu élargir son audience bien au-delà du PS : [i][b] »Le parti est attendu par les Français, il doit répondre aux urgences qui s’abattent sur le monde (…) Socialistes, levons-nous, il y a tant de belles choses à faire, inventer le socialisme du 21e siècle »[/b][/i].

    [b]http://laposte.lci.fr/infos/france/politique/0,,4159457-VU5WX0lEIDQ0OQ==,00-trois-pretendants-pour-un-fauteuil-.html[/b]

  30. [b]Congrès PS – EN DIRECT : « Je crois que je vais me tirer de ce parti »[/b]

    [b]* [i]En coulisses minute par minute – Après 72 heures d’un « jeu de massacre », dans les couloirs du congrès, les militants s’épanchent.[/i][/b]

    [b]- le 16/11/2008 – 13h14 [/b]

    [i][b][u]Reims 2008 : Renouveau ou Fiasco[/u] ?[/b][/i]

    [b][i][u]13 heures : « Je crois que je vais me tirer de ce parti »[/u][/i][/b]
    [b][i] »T’es content de bientôt appartenir à une secte ? »[/i][/b], lâche un vieux délégué du [b]parti socialiste[/b] à un de ses amis devant le secrétariat. Quelques mètres plus loin, un des soutiens de [b]Ségolène Royal[/b] pendant la campagne répond comme en écho : [b][i] »on verra le résultat, mais je crois que je vais me tirer de ce parti. Je ne supporte plus l’image qu’il a donnée aux télévisions ce week-end »[/i][/b]. Après 72 heures d’un [b][i] »jeu de massacre »[/i][/b] pour reprendre l’expression d’un chauffeur de taxi qui a suivi le show à la radio heure par heure, de nombreux militants hésitent entre soulagement qu’il n’y ait pas eu de débordement, et tristesse. Seules les gardes rapprochées des trois compétiteurs sont remontées à bloc avant la bataille.

    [u][i][b]12h30 : Aubry, une militante en boucle[/b][/i][/u]
    Totalement hermétique aux journalistes depuis le début du congrès, [b]Martine Aubry[/b] est venue, vers midi, s’exprimer dans la salle de presse. Moins bien organisée en communication que [b]Ségolène Royal[/b], elle a provoqué une cohue parmi les journalistes qui craignaient de ne pas avoir leurs sons ou leurs images. La maire de Lille a voulu offrir à la presse l’image d’une candidate militante, attachée aux valeurs de gauche et à une certaine conception du parti. Puis, difficile à interrompre, elle s’est lancée dans une vibrante défense de l’héritage de la gauche, en assurant que le congrès avait été utile au parti. Contrairement à [b]Ségolène Royal[/b], elle a tenu à faire taire les commentaires sur une [b][i] »nuit des résolutions »[/i][/b] très tendue. Objectif pour le [b]camp Aubry[/b] : apparaître comme le pôle de stabilité jusqu’au vote des militants, auxquels la maire de Lille a évidemment fait référence en boucle.

    [u][i][b]11h30 : Ariane Mnouchkhine visiblement tendue avant le discours de son « amie Ségolène »[/b][/i][/u]
    La grande dame de théâtre se tient debout, tout au fond de la salle. Elle semble aussi concentrée que si c’était son propre discours. Elle confiait hier à [b]LCI.fr[/b] avoir trouvé l’intervention de l’ex-candidate à la présidentielle, [b][i] »très réussie, pleine de vérité et de sensibilité. Et si elle a paru hésitante au début, c’est parce qu’elle se donne Ségolène, elle donne d’elle même, y compris avec ses faiblesses »[/i][/b]. Interrogé pour savoir si elle lui avait donné des conseils dans la préparation de ce Congrès, la metteure en scène a souri gentiment : [b][i] »c’est de la vie privée »[/i][/b]. Bien sûr, on n’insiste pas.
    [u][i][b]
    11h05 : Martine parle, Ségolène patiente[/b][/i][/u]
    [b]Ségolène Roya[/b]l patiente et relit son discours devant la grande entrée, entourée d’une dizaine de photographes. Elle ne souhaite apparemment pas perturber le discours de [b]Martine Aubry[/b].
    [u][i][b]
    11h00 Aparté entre Valls et Lang : « il faut revoir entièrement notre fonctionnement »[/b][/i][/u]
    Avant les discours de [b]Martine Aubry[/b], [b]Ségolène Royal[/b] et [b]BenoÎt Hamon[/b], [b]Manuel Valls[/b] et [b]Jack Lang[/b] discutent à l’abri des caméras. Dans un Congrès totalement électrisé, ils tombent d’accord pour qualifier ce spectacle de [b][i] »dingue »[/i][/b]. [b][i] »Nous sommes amis dans la vie et même si nous ne soutenons pas la même candidate, nous voyons bien qu’il faut entièremenent revoir le fonctionnement de notre parti. Ce n’est plus possible »[/i][/b]. Et [b]Jack Lang[/b] de confier : [b][i] »je soutiens Martine, notamment parce que Ségolène propose une pratique du parti que j’ai trop connu pendant la campagne présidentielle… »[/i][/b]

    [u][i][b]10h55 : Utopia s’invite à la tribune[/b][/i][/u]
    Un militant de la [b]motion F « Utopia »[/b] s’est invité à la tribune, prenant le micro sans y être autorisé, estimant que sa motion n’avait pas eu le droit à la parole. Il est reparti comme il était venu, dans l’indifférence générale…
    [u][i][b]
    10h27 : Les trois candidats confirmés[/b][/i][/u]
    Trois candidatures, celles de [b]Martine Aubry[/b], [b]Benoît Hamon[/b] et [b]Ségolène Royal[/b], ont été enregistrées auprès du [b]bureau du Congrès[/b], a indiqué l’attachée de presse de [b]François Hollande[/b].
    [u][i][b]
    10h16 : Trois candidats, quatre discours[/b][/i][/u]
    [b]Bertrand Delanoë[/b], [b]Martine Aubry[/b], [b]Benoit Hamon[/b], [b]Ségolène Royal[/b] vont s’exprimer dans cet ordre dans quelques minutes devant les militants à Reims. Ils auront droit un quart d’heure chacun à la tribune. [b]François Hollande[/b] ne s’exprimera pas. Les discours sont à suivre en direct sur[b] LCI.fr[/b].

    [u][i][b]10h00 : Colère des partisans de Delanoë[/b][/i][/u]
    L’entourage du maire de Paris regrette la stricte [b][i] »logique de blocage »[/i][/b] qui a motivé l’attitude de la motion menée par [b]Martine Aubry[/b]. Avec cette candidature, les partisans de [b]Martine Aubry[/b] [b][i] »prennent la responsabilité historique de livrer le Parti à Ségolène Royal, dont ils se comportent comme des alliés objectifs »[/i][/b], a-t-on ajouté dans l’entourage du maire de la capitale.

    [u][i][b]9h50 : Aubry a déposé sa candidature[/b][/i][/u]
    [b][i] »Je suis autorisé à vous dire que Martine Aubry a déposé sa candidature »[/i][/b], a déclaré [b]Claude Bartolone[/b] Il y a quelques minutes.

    [u][i][b]9h25 : Une finale à trois[/b][/i][/u]
    Selon son entourage, [b]Jack Lang[/b] notamment, [b]Martine Aubry[/b] est candidature au poste de Premier secrétaire. Les militants auront donc le choix entre la maire de Lille, [b]Benoit Hamon[/b] et [b]Ségolène Royal[/b].

    [u][i][b]8h50 : Delanoë laisse tomber, Aubry laisse planer le doute[/b][/i][/u]
    La rumeur circulait cette nuit, mais la confirmation n’est intervenue que quelques minutes après le début d’une réunion sous la tente de la [b]motion Delanoë[/b]. Le maire de Paris laisse une [b][i] »entière liberté du vote aux militants »[/i][/b]. Sa motion ne présentera pas de candidat pour le poste de Premier secrétaire. [b][i] »Il ne faut pas ajouter de la division à la division »[/i][/b], a renchéri un proche de B[b]ertrand Delanoë[/b]. [b]Martine Aubry[/b] laisse toujours planer le doute sur sa candidature…

    [u][i][b]8h42 : ça s’agite sous les tentes[/b][/i][/u]
    Les militants des motions [b]Delanoë[/b] et [b]Aubry[/b] sont réunis sous leur tente respective. [b]Bertrand Delanoë[/b] s’est expliqué devant ses amis en affirmant que le [b][i] »bal des egos n’était pas de son fait et qu’ils avaient tout fait pour l’empêcher »[/i][/b].
    [b]
    http://laposte.lci.fr/infos/france/politique/0,,4159410-VU5WX0lEIDQ0OQ==,00-en-direct-delanoe-laisse-la-liberte-du-vote-aux-militants-.html[/b]

  31. [b]Ségolène Royal rêve d’un «nouveau Front populaire»
    [u]De notre envoyé spécial à Reims[/u], Samuel Potier
    [i]15/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 18:43[/i][/b]

    [i][b][u]Devant une salle houleuse, entre applaudissements et sifflets, la présidente de Poitou-Charentes a annoncé que si elle devient premier secrétaire du PS, la question des alliances entre la gauche et le centre sera tranchée par un vote «direct» des militants[/u].[/b][/i]

    Electrique. Coupée en deux. Tantôt euphorique, parfois affligée. La salle plénière du [b]Congrès du PS[/b] s’est enflammée et divisée samedi après-midi lorsque [b]Ségolène Royal[/b] a pris la parole. Face à elle, plus de 70% des délégués n’approuvent pas sa motion. Sa conception du parti. Ses choix politiques. Durement attaquée par les partisans du trio [b]Delanoë/Hamon/Aubry[/b], elle réplique sèchement à ceux qui veulent l’empêcher de prendre le fauteuil de [b]François Hollande[/b]. Son ambition : créer un [b][i]«nouveau Front populaire»[/i][/b] face à la [b]droite[/b].

    Se pose alors à nouveau la question des alliances avec, notamment et surtout, le [b]MoDem[/b]. [b][i]«Il y aura une consultation directe des militants sur la question des alliances»[/i][/b], annonce-t-elle, créant la surprise. Ses propos seront identiques samedi soir lors de la commission des résolutions, où les ténors du parti s’enfermeront plusieurs heures pour essayer de dégager une très improbable synthèse, cette ligne politique commune dont rêvent les socialistes. Ce vote des militants, assure-t-elle, doit permettre d’éliminer tout [b][i]«prétexte»[/i][/b] au rassemblement [b][i]«autour de la motion arrivée en tête»[/i][/b]. Ses adversaires ne l’entendent pas de cette oreille. Certains visages consternés en attestent, à l’image de [b]Pierre Moscovici[/b] ([b][i]motion Delanoë[/i][/b]), livide.

    [u][i][b]Aux socialistes : «Nous finirons bien par nous aimer…»[/b][/i][/u]

    Car [b]Ségolène Royal[/b] était montée à la tribune avec la détermination de mettre le [b]Parti socialiste[/b] face à un miroir. Celui de ses contradictions. Intervenant dans un moment [b][i]«grave, risqué, crucial, historique»[/i][/b], elle dégaine : [b][i]«Il va falloir nous guérir nous-mêmes, nous soigner de toutes ces petites et grandes blessures, de ces mots désagréables et violents.»[/i][/b] Ironique : [b][i]«Nous aurons tellement besoin les uns les autres que nous finirons bien par nous aimer un tout petit peu… En tout cas, nous serons moins détestables aux yeux des Français. Que pense la jeunesse en nous voyant nous envoyer de vulgaires coups de boule ?»[/i][/b]. Les mots divisent la salle. Tonnerre de sifflets auxquels succèdent des applaudissements nourris.

    L’ex-candidate à la présidentielle n’est de toute façon pas venue à Reims pour convaincre des délégués qui ne lui sont pas acquis. A travers cette tribune médiatique, elle s’adresse d’abord aux militants. [b][i]«Nous nous parlerons, nous nous écouterons et écouterons tous ceux qui nous ont rejoint»[/i][/b], promet-elle, comme si elle était déjà en situation. «N’ayons pas peur d’une invasion, d’une inondation» de nouveaux militants, y compris [b][i]«ceux qui ne nous aiment pas»[/i][/b]. Une manière de n’exclure aucun électeur potentiel.

    [i][b]«Je n’ai pas changé de position»[/b][/i], prévient encore [b]Ségolène Royal[/b]. [i][b]«Je m’y engage : le jour venu, c’est vous, les militants, qui en déciderez !»[/b][/i] [b]Martine Aubry[/b] osera-t-elle lui faire face en se présentant au suffrage des militants jeudi prochain ? Ou préférera-t-elle se rapprocher de [b]Benoît Hamon[/b] qui semble plus que jamais candidat à la succession de François Hollande ? Une chose semble sûre au milieu de ce bal des égos : [b]Martine Aubry[/b] a marqué des points à l’applaudimètre. Plusieurs fois scandé par la foule, la maire de Lille pourrait devenir un recours face à [b]Ségolène Royal[/b]. Un pari risqué, mais audacieux.
    [b]
    http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/15/01002-20081115ARTFIG00605-segolene-royal-reve-d-un-nouveau-front-populaire-.php%5B/b%5D

  32. [b]Sainte-Ségolène, priez pour eux ![/b]

    Les premiers sifflets ont fusé deux ou trois minutes à peine après le début de son discours. Il faut dire que [b]Ségolène Royal[/b] avait décidé d’attaquer fort, conseillant aux [b]militants socialistes[/b] de [i][b]«nous soigner»[/b][/i]. [b]Ségolène[/b] l’infirmière en chef d’un asile de fous ? Voix légèrement cassée, renforçant une impression de fragilité et de tension, la candidate au poste de premier secrétaire n’a pas eu peur devant l’obstacle. Au contraire, elle a fait le choix de s’en créer de nouveaux, en multipliant les références religieuses qui ont déjà tellement agacé une partie des [b]socialistes[/b].

    [u][i][b]«Pardonnez les offenses»[/b][/i][/u]

    Celle qui à la fin de la campagne présidentielle avait appelé, lors de son [b]discours de Charléty[/b], à [b][i]«s’aimer les uns les autres»[/i][/b], a exhorté à Reims les militants à [b][i]«pardonner les offenses»[/i][/b]. Pire, elle a de nouveau fait référence, avec une joie ironique bien visible, à son [b]homélie de Charléty[/b]. [i][b]«Nous aurons tellement besoin les uns les autres que nous finirons bien par nous aimer… un tout petit peu»[/b][/i], a-t-elle lancé. Dans la provocation totale, elle a demandé aux responsables d’arrêter de s'[b][i]«envoyer de vulgaires coups de boule»[/i][/b]. Un vocabulaire populaire qui rappelle parfois les saillies d’une [b]soeur Emmanuelle[/b] ou d’un [b]abbé Pierre[/b].

    [b]Sainte-Ségo [/b]a également invité le [b]PS[/b] à [b][i]«être plus maternel avec les plus démunis»[/i][/b]. Un style paroissial dont elle sait parfaitement qu’il ulcère ses adversaires au sein du parti, notamment du côté de son aile gauche. Une [b][i]«messe»[/i][/b] [b]royaliste[/b] que n’ont pas goûté logiquement les [b]fabiusiens[/b]. [b][i]«Très peu pour moi, je manque d’argent pour la quête»[/i][/b], a raillé un proche de l’ancien [b]Premier ministre[/b].

    [u][i][b]Des sifflets qui la renforcent[/b][/i][/u]

    Ses opposants n’ont pas manqué de le lui faire payer, la huant à plusieurs reprises. Mais même ces sifflets étaient sans doute intégrés, voire recherchés, dans la stratégie de [b]Royal[/b]: celle de la victimisation d’une candidate expiatoire des pêchés [b]socialistes[/b]. Plus on la siffle, plus on la victimise, et plus on la victimise, plus elle renforce sa popularité auprès de l’opinion publique. [b][i]«Ces sifflets sont la manifestation de la résistance d’un vieux parti à sa mutation en un parti moderne»[/i][/b], a estimé après-coup [b]Manuel Valls[/b], un des soutiens de [b]Royal[/b]. [b][i]«Il y a des termes qui fracturent la famille socialiste»[/i][/b], a jugé au contraire [b]Razzy Hammadi[/b], proche de [b]Benoît Hamon[/b], ajoutant que [b][i]«Ségolène crée des tranchées là où nous construisons des ponts»[/i][/b].

    En fin de discours, Ségolène Royal a quitté le ciel pour revenir à ceux qui n’y croient pas. Citant en rafale les traditionnels[b] Hugo[/b], [b]Blum[/b], [b]Mendès-France[/b], [b]Mitterrand[/b], elle a poussé jusqu’au [b]lyrique laïc et républicain[/b] ([b][i]«Nous sommes Jean Moulin… nous étions là le 14 juillet 1789…»[/i][/b]). Avant de terminer, comme il se doit, par [b]Jaurès[/b] : [b][i]«Levons-nous vertu et courage, car nous rallumerons tous les soleils, toutes les étoiles du ciel»[/i][/b], reprenant le discours de 1891 du député [b]de Carmaux[/b] sur la [b]Question religieuse et le Socialisme[/b]. De l'[b]Evangile[/b] à [b]Jaurès[/b], voici le [b]grand écart ségoléniste[/b].

    [b][u]A Reims[/u], Bastien Bonnefous[/b]
    [b][i]
    [b]20Minutes.fr[/b]
    – [u]Editions du[/u] 15/11/2008 – 18h08
    – [u]Dernière mise à jour[/u] : 16/11/2008 à 13h08[/i][/b]

    [b]http://www.20minutes.fr/article/272812/Politique-Sainte-Segolene-priez-pour-eux.php[/b]

  33. Pour assister à cette lamentable division du PS, il convient de regarder cette vidéo
    [b]Réactions de militants à la confusion au PS
    [i]AFP – [u]il y a[/u] 1 heure 12 min[/i][/b]

    Militants et délégués socialistes partagés entre consternation et espoir, à l’issue du 75ème congrès de leur parti à Reims. Réactions.

    [b]http://fr.news.yahoo.com/2/20081116/video/vfr-ractions-de-militants-la-confusion-a-3837155.html[/b]

    [b]__________________________________________________________________________________[/b]
    [b]
    [u]Attention[/u] : Cette vidéo est composée de plusieurs extraits relatifs au Congrès PS de Reims ![/b]

  34. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img][b]SEGOLENE, les paris sont ouverts : « m’est avis », que le Poste de Secrétaire Générale du P.S., va Vous passer « sous le nez »…..
    Ah, la Martine… vous aura roulé dans la farine, les autres aussi d’ailleurs!
    Ne pas confondre militants, et supporters…….

    Si c’est le cas, vous aurez du mal à rebondir!!!!

    Mais….. »je peux me tromper », Je vous promet un enterrement « Royal », si c’est le cas!!

    Vidéo, du discours que vous avez prononcé, il y a quelques heures :[/b]

    {dailymotion}7ey8q{/dailymotion}

  35. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Vos « Supporters », n’ont pas supporté, de vous entendre, la vidéo, n’est pas passée, je vais refaire un essai, en espèrant que cette fois « tout ira pour le mieux »!!
    Troublée sûrement par l’info., j’ai dû faire un mauvais code!!!
    {dailymotion}x7ey8q{/dailymotion}

  36. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Voici, le discours prononcé, par l’éternelle Rivale de Ségolène, qui elle aussi se présente aux votes des militants, le 20 Novembre!
    Quelle Pagaille!!!

    {dailymotion}x7ezn8{/dailymotion}

  37. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]Là, je crois ma pauvre Ségolène, que c’est « foutu », pour vous!!!
    Delanoë, appelle à voter AUBRY!!!

    Du jamais vu, ce socialiste libéral, qui soutient cette socialiste pur jus!!!

    Magouilles de dernières minutes, dans un Parti Socialiste en déconfiture!!
    Ressaisissez vous!!!
    Olivier Besancenot en rit  » sous cape », et à vous voir et vous écouter, il a bien raison, le « p’tit facteur » de Neuilly!!!!

    Tiens on n’entend pas Benoit Hamon ??

  38. Petit Sondage du Figaro estimant qu’il va y avoir bel et bien scission du Parti Socialiste
    [b]Croyez-vous à l’explosion du Parti socialiste ?[/b]
    [b][i]16/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 17:06 | [u]Votants [/u]28555[/i][/b]

    [b]. [i]Jeudi, les militants devront élire le chef d’un parti plus meurtri que jamais. Pensez-vous que le PS va exploser[/i] ?[/b]

    [b]- [u]Oui[/u] : [i]77.18%[/i]
    – [u]Non[/u] : [i]22.82%[/i][/b]

    [b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/16/01002-20081116QCMWWW00112-croyez-vous-a-l-explosion-du-parti-socialiste.php [/b]

  39. Un reportage vidéo à voir sur le lien en dessous de mon commentaire
    [b]«Nous avons donné une image déplorable»[/b]
    [b][u]De notre envoyé spécial à Reims[/u][/b][b], Samuel Laurent[/b]
    [i]16/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 15:52 [/i]
    [b].
    [u]REPORTAGE VIDÉO[/u] – [i]Durant tout le congrès du PS à Reims, lefigaro.fr a suivi Najat Valaud-Belkacem, une jeune élue membre de la garde rapprochée de Ségolène Royal. De ses espoirs le samedi matin à sa colère dimanche, retour sur un congrès parmi les plus désastreux de l’histoire socialiste.[/i][/b]

    [b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/16/01002-20081116ARTWWW00107-nous-avons-donne-une-image-deplorable.php[/b]

  40. Bayrou rompt enfin le silence en prévenant: « Si on refuse de se rassembler, c’est Sarkozy pour dix ans »
    [b]Bayrou s’installe «dans l’opposition», avec le PS
    Rodolphe Geisler
    [i]16/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 20:27[/i][/b]

    Le président du [b]MoDem[/b], invité du [b]« Grand Jury » RTL-Le Figaro-LCI[/b], compare à [b]Pinocchio[/b] les[b] socialistes[/b] qui refusent l’alliance avec son parti.

    [u]Et si le vainqueur du [b]congrès de Reims[/b], c’était tout simplement [b]François Bayrou[/u][/b] ? Alors que les socialistes se sont quittés dimanche sans parvenir à faire une synthèse, la question des alliances avec le [b]MoDem[/b] était dans tous les esprits pour une éventuelle alternance en 2012. Officiellement, le troisième homme de la présidentielle refuse [b][i]«de se laisser instrumentaliser»[/i][/b] par le [b]congrès du PS[/b]. [b][i]«Je me suis fixé une règle : de ne pas commenter ce qui se passe au PS»[/i][/b], répète le président du [b]Mouvement démocrate[/b].

    [b][u]Hypocrite, François Bayrou[/u] ?[/b] Les sondages parlent pour lui. Selon un sondage [b]Ifop[/b] publié dans [b]Dimanche Ouest France[/b] , près d’un Français sur deux ([i]47 %[/i]) pensent que le[b] Parti socialiste[/b], à l’avenir, devrait passer en priorité des alliances avec le [b]MoDem[/b].

    Invité dimanche soir du [b]«Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI»[/b], le député des Pyrénées-Atlantiques a réitéré sa proposition, formulée lors de l’université du [b]MoDem[/b] en septembre, [b][i]«d’un rassemblement le plus large possible»[/i][/b] avec tous ceux qui souhaitent un changement en 2012. [b][i]«Nous avons le droit et le devoir de parler avec tout le monde. Parce que dans dix ans, de l’irrémédiable aura été produit»[/i][/b], a-t-il développé, citant le travail le dimanche ou encore les retraites à 70 ans.

    Selon l’ancien candidat à la présidentielle, [b][i]«en 2012, les Français auront le choix entre deux boutons : le bouton, on change ; et le bouton, on continue»[/i][/b]. [b][i]«Moi, je suis pour que se rassemblent et se fédèrent tous ceux qui veulent appuyer sur le bouton, on change»[/i][/b], a-t-il expliqué.

    Il précise : [b][i]«Je ne suis pas membre du PS et n’ai pas l’intention de le devenir. Mais qu’est-ce qu’on dit ? Si on refuse de se rassembler, c’est Sarkozy pour dix ans.»[/i][/b] Pour lui, les [b]socialistes[/b] qui expliquent qu’ils n’auront jamais de contacts avec le centre mentent. [b][i]«On est dans le mensonge tactique. S’ils étaient comme Pinocchio, ils ne pourraient plus rentrer dans une pièce»[/i][/b], dit-il.

    [u][i][b]« Le PS est au bout d’un cycle »[/b][/i][/u]

    Il a alors rappelé que les mêmes ont [b][i]«fait dans leurs élections locales alliance avec des responsables locaux du MoDem»[/i][/b]. Il faisait notamment allusion à [b]Martine Aubry[/b], qui avait des [b]centristes[/b] du [b]MoDem[/b] sur sa liste à Lille.

    Pour autant le président du [b]MoDem [/b]refuse l’idée d’un programme commun avec le [b]PS[/b]. [b][i]«Rien n’est plus éloigné de moi qu’un programme commun, type années 1970, avec le Parti socialiste et le Parti communiste. Mais il n’y a pas de victoire possible, si on n’accepte pas un rassemblement autour de principes, de projets»[/i][/b], assure le député centriste. Le chef du [b]Modem[/b] s’est en revanche gardé de donner sa préférence sur les trois candidats au poste de premier secrétaire du [b]PS[/b]. [b][i]«Je me garderai bien de me prononcer sur la compétition au PS. Ce n’est pas mon affaire»[/i][/b], dit-il. Expliquant ne pas souhaiter apparaître en [b][i]«donneur de leçons»[/i][/b], il a tout même qualifié le congrès de Reims de [b][i]«tragicomique»[/i][/b] et [b][i]«désespérant»[/i][/b]. [b][i]«Je crois que le Parti socialiste est au bout d’un cycle»[/i][/b], a-t-il estimé.

    Interrogé sur le [b]président de la République[/b], [b]François Bayrou[/b] a franchi un pas supplémentaire. [b][i]«Je suis dans la confrontation à Nicolas Sarkozy»[/i][/b], a-t-il affirmé avant de reconnaître se situer [b][i]«dans l’opposition»[/i][/b]. [b][i]«Je suis dans une opposition particulière, qui est capable de dire oui quand il le faut. Par exemple, j’ai voté pour le plan de sauvetage des banques, tandis que le PS, c’était ridicule, s’est abstenu»[/i][/b], a-t-il fait valoir.

    [b]
    http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/17/01002-20081117ARTFIG00050-bayrou-s-installe-dans-l-opposition-avec-le-ps-.php%5B/b%5D

  41. Après trois jours de débats âpres et passionnés, les socialistes sont repartis de leur congrès plus divisés que jamais.
    [b]Parti socialiste : le fiasco du congrès
    Par Nicolas Barotte et François-Xavier Bourmaud, [u][i]envoyés spéciaux à Reims[/i][/u]
    [i]17/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 09:51[/i][/b]

    [i][b][u]Après trois jours de débats âpres et passionnés, les socialistes sont repartis de leur congrès plus divisés que jamais[/u].[/b][/i]

    Inextricable puzzle. En arrivant à Reims vendredi, les [b]socialistes[/b] ne savent pas dans quoi ils s’engagent. Ils ont beau retourner le problème dans tous les sens, ils n’arrivent pas à trouver de solution. Les experts de l’appareil s’étonnent eux-mêmes. En vieux routier des combinaisons complexes et des [b]congrès socialistes[/b], [b]Jean-Christophe Cambadélis[/b] ironise : [b][i]«N’essayez pas de finir le film avant qu’il ait commencé.»[/i][/b] Meilleur commentateur de la vie de son parti, [b]François Hollande [/b]commente, en marge du pot d’accueil aux élus à la mairie : [b][i]«On ne fait pas bien en deux jours ce qu’on aurait dû faire en plusieurs mois.»[/i][/b]

    Les données sont pourtant simples. Le congrès se résume à une question : pour ou contre [b]Ségolène Royal[/b] ? [b][i]«Le problème, c’est qu’on ne lui fait pas confiance»[/i][/b], résume un de ses adversaires. Ils sont trois, [b]Bertrand Delanoë[/b], [b]Martine Aubry[/b], [b]Benoît Hamon[/b], et n’ont plus que deux jours pour trouver une alternative. Mais la rivalité [b]Delanoë-Aubry[/b] bloque les discussions. Vendredi matin, le maire de Paris, face à ses éventuels alliés, a encore fait monter les enchères. Au nom de la cohérence sur le fond, il veut être le candidat du rassemblement, s’il y en a un, puisque sa motion est arrivée en deuxième position. Impensable pour les autres : [b][i]«Aubry est la seule à être en dynamique face à Royal.»[/i][/b] Alors, loin des regards, les émissaires des uns et des autres continuent leurs palabres.

    De toute façon, tout est bloqué jusqu’à la réunion des délégués de chaque [b][i]«motion»[/i][/b] le vendredi soir. Les [b]royalistes [/b]ont la meilleure salle : la plénière, chauffée, tandis que les autres se réunissent dans des tentes dressées sur le parking. Ce soir-là, [b]Ségolène Royal[/b] pousse encore un peu son avantage. C’est la fin d’un faux suspens : elle est candidate au poste de premier secrétaire. [b]Benoît Hamon[/b] aussi, il est résolu à tenir.

    En revanche, ça hésite beaucoup chez les autres. Sous sa tente, [b]Martine Aubry[/b] conclut son discours d’un [b][i]«et maintenant que faut-il faire ?»[/i][/b]. [b][i]«Que tu sois première secrétaire !»[/i][/b], lance un élu. Applaudissements, mais pas de réponse. À l’autre bout du parking, les partisans de [b]Bertrand Delanoë[/b] lui demandent aussi d’être candidat ou, à défaut, qu’un représentant de sa motion le soit, par exemple [b]Pierre Moscovici[/b] ou [b]Harlem Désir[/b]… Le [b][i]«tout sauf Royal»[/i][/b] n’est pas accepté à la base. Dans la nuit, [b]Bertrand Delanoë[/b] et [b]Martine Aubry[/b] se retrouvent pour discuter, encore une fois. Mais sans aboutir.

    Samedi matin, l’idée d’un affrontement [b]Royal-Aubry[/b], voire[b] Royal-Delanoë[/b], est dans les esprits sans qu’un scénario se profile. Et s’il y avait quatre candidats ? Les discours de l’après-midi changent la donne. Les délégués sont décontenancés par l’intervention de [b]Ségolène Royal[/b], qui alterne[b][i] «provocations»[/i][/b] ou [b][i]«vérités qui dérangent»[/i][/b], selon le point de vue. Des sifflets copieux se mêlent aux acclamations. Sa proposition de consulter les militants sur le problème des alliances au centre n’est pas comprise. [b][i]«Ségolène a ouvert le Frigidaire, mais elle a laissé la porte ouverte. Elle a refroidi tout le congrès»[/i][/b], s’amuse une élue proche de [b]Dominique Strauss-Kahn[/b]. Quelques minutes plus tard, [b]Martine Aubry[/b] prend la parole. Son discours bien ancré à gauche et dans les luttes sociales plaît. Ses partisans se lèvent, entraînant un mouvement général. Commentaire d’un de ses proches : [b][i]«Ségolène ne rassemble pas, Martine le peut.»[/i][/b] Certes, [b]Manuel Valls[/b] prévient : [b][i]«Ne vous laissez pas troubler par des embrassades qui camouflent des désaccords sérieux.»[/i][/b] Mais le front [b]anti-Royal[/b] vient de marquer un point. Les discussions ont progressé dans ce camp : un texte commun est quasiment terminé.

    [u][i][b]Une ambiance «lunaire»[/b][/i][/u]

    Le temps presse. L’heure de la réunion de la commission des résolutions approche, là où peut se nouer ou pas une majorité. Avant de s’y rendre, chaque camp réunit une dernière fois ses délégués. [b]Bertrand Delanoë[/b] veut un accord avec [b]Martine Aubry[/b]. [b][i]«Si je peux, je serai candidat et si ce n’est pas le cas, je ferai tout mon possible pour que ce soit quelqu’un de notre motion»[/i][/b], ajoute-t-il. Après lui, [b]François Hollande[/b] est aussi catégorique :[b][i] «Il faut une nouvelle majorité, elle ne sera pas trouvée avec la motion»[/i][/b] de [b]Ségolène Royal[/b]. Chez [b]Martine Aubry[/b], on souhaite aussi un accord, éventuellement avec[b] Benoît Hamon[/b].

    Vers 22 heures, samedi, les 102 membres de la commission des résolutions arrivent au centre des expositions, à Reims. Installés au premier étage, ils disposent d’un fumoir et de plateaux-repas. La nuit peut être longue. [b]François Hollande[/b] préside la séance, mais c’est à la motion arrivée en première position, celle de [b]Ségolène Royal[/b], de chercher un rassemblement sur sa ligne. [b][i]«L’ambiance est lunaire»[/i][/b], dit un [b]royaliste[/b]. Leurs propositions sont rejetées en bloc. Les SMS de leurs adversaires sont impitoyables. [b][i]«Les royalistes pourrissent l’ambiance.»[/i][/b] Le constat de désaccord est rapidement établi.

    Minuit passé, une suspension de séance est demandée. Les partisans de [b]Royal[/b] n’en peuvent plus. Pendant ce temps, [b]Aubry[/b], [b]Delanoë[/b] et [b]Hamon[/b] s’enferment, pour démêler entre eux la question du candidat. Rien n’y fait.[b] Aubry [/b]propose que [b]Hamon [/b]soit le candidat commun. Une suggestion inacceptable, elle le sait, pour [b]Delanoë[/b]. Un autre nom est avancé : [b]Harlem Désir[/b], le bras droit du maire de Paris. À ce moment, c’est [b]Henri Emmanuelli[/b] qui fait part de son désaccord.

    À 1 h 20, [b]Ségolène Royal[/b] quitte la commission et dénonce les [b][i]«méthodes d’un autre âge»[/i][/b] qui lui font barrage. Elle [b][i]«en appelle au vote des militants»[/i][/b]. Après son départ dans la bousculade,[b] Manuel Valls[/b] s’attarde un peu pour commenter la mainmise sur le parti et les divergences profondes entre les trois autres camps : l’Europe, la politique économique…

    À l’étage, on s’inquiète. [b][i]«Qu’a dit Royal ?»[/i][/b] Pour répondre aux critiques de la présidente de [b]Poitou-Charentes[/b], [b]Pierre Moscovici[/b] rejoint les journalistes. Il justifie que les discussions se poursuivent : [b][i]«Il est logique d’explorer d’autres solutions et il faut éviter de pousser des cris d’orfraies en dénonçant je ne sais quelle pratique d’un autre âge.»[/i][/b]

    Mais à partir du moment où aucune solution n’est possible sur le nom d’un candidat commun, la réunion tourne court. À 2 h 45, [b]François Hollande[/b] met un terme à la commission des résolutions.[b] Benoît Hamon[/b] ne reste pas plus longtemps. [i][b]«Je suis toujours candidat à incarner le changement»[/b][/i], affirme le quadragénaire à la sortie. [i][b]«Ce qui se joue ce soir, ce n’est pas la bataille entre le vieux et le jeune PS.»[/b][/i] Il pense avoir un accord avec [b]Martine Aubry[/b]. Celle-ci ne tarde pas ensuite. Mais la maire de Lille, le visage fermé, ne lâche pas un mot, pas plus que ses soutiens. [b][i]«Le PS est bloqué. Il est de notre responsabilité de le remettre en mouvement. Nous préférons le silence, vous le comprendrez»[/i][/b], se contente de dire l’un de ses soutiens, [b]Arnaud Montebourg[/b].
    [u][i][b]
    Le succès des combinaisons[/b][/i][/u]

    À l’étage, il ne reste que le camp de [b]Bertrand Delanoë [/b]et [b]François Hollande[/b]. Le numéro un du [b]PS[/b] finit par descendre pour une déclaration [b][i]«en tant que premier secrétaire»[/i][/b]. [b][i]«J’ai pris acte qu’il n’y avait pas de majorité au PS»[/i][/b], reconnaît-il.

    Après avoir défendu les règles de fonctionnement de son parti, il se veut optimiste : [b][i]«Le PS aura une majorité après l’élection de son premier secrétaire.»[/i][/b] Pendant ce temps,[b] Bertrand Delanoë[/b], défait, s’éclipse par une porte dérobée. À plus de 3 heures du matin, le [b]PS[/b] n’a que deux candidats déclarés au poste de premier secrétaire. Mais il reste encore quelques heures. Le dépôt des candidatures est fixé au dimanche matin.

    [b]Martine Aubry[/b] doit maintenant décider. Pressée par ses partisans, rassurée par l’accueil des militants, elle franchit le pas de la candidature. D’un SMS, elle prévient [b]Benoît Hamon[/b]. [b]Claude Bartolone[/b] annonce la nouvelle en assemblée de motion. [b][i]«Je suis autorisé à vous annoncer que Martine pose sa candidature.»[/i][/b] Les applaudissements fusent.

    Sous la tente de [b]Bertrand Delanoë[/b], en revanche, l’ambiance est lourde. Les traits tirés, le maire de Paris prend acte de son échec. [b][i]«Je ne serai pas candidat»[/i][/b], leur explique-t-il en leur laissant désormais [b][i]«la liberté de vote»[/i][/b]. Mais les mots les plus amers, en forme d’adieu, viennent de [b]François Hollande[/b]. Il ne parlera pas à la tribune pour un ultime discours de premier secrétaire : [b][i]«Je ne veux pas ajouter de la commisération à l’imposture»[/i][/b], dénonce-t-il. Le [b]congrès de Reims[/b] est un échec pour lui et consacre le succès des combinaisons. Il pense surtout au [b]tandem Aubry-Fabius[/b]. [b][i]«J’ai honte pour le PS. Je ne suis pas fier. Et je sais de quoi je parle, j’en ai souffert, de ceux qui manipulent.»[/i][/b]

    [b]
    http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/17/01002-20081117ARTFIG00267–reims-l-echec-au-bout-de-la-nuit-.php%5B/b%5D

  42. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] DOMINIQUE, le DRAMATIQUE congrès de Reims, est une véritable foire d’empoigne!!

    Je suis en train de lire les dernières heures d’hier soir, c’est innomable!!

    Quand je pense que Delanoë, s’allie avec Aubry, juste pour faire perdre Royal, c’est IGNOBLE, humainement, vraiment la Politique, c’est pas très joli!!!

    Ils n’ont pas honte ces socialistes, de se montrer sous ce jour là à la France entière!!!
    Ils se décrébilisent complètement!!

    Merci, Dominique, de suivre ce mauvais feuilleton, et de l’ajouter à ce léger « billet »
    GBGB
    SOPHY

  43. @ SOPHY
    Eh oui [b]SOPHY[/b], nous assistons bel et bien à une belle guerre du trône, qui fait que le [b]Parti Socialiste[/b] s’enfonce de plus en plus dans une [u]lutte fratricide de clans et de personnes[/u]…

    Pour moi, il y a bel et bien un [b][i]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/i][/b] au sein de ce Parti… [u]Comme je l’ai écrit, ici, dans un de mes commentaires, il y aura bel et bien une scission du [b]Parti Socialiste[/b][/u].
    Puis, l'[b]alliance Aubry/Delanoë[/b] ne tiendra pas longtemps, ce, après la désignation du nouveau Premier Secrétaire…
    De plus en plus de militants, de plus en plus de parlementaires, pourraient, [i]prenant l’exemple de [b]Jean-Luc Mélenchon[/b] et [b]Marc Dolez[/b][/i], quitter le Parti en masse !

    [b][u]François Bayrou dans tout ceci ? Il est à espérer qu’il fera taire ses égos[/u] :[/b] [b][i]en effet, il se pourrait, si il agit avec intelligence, qu’il rallie à lui beaucoup de partisans d’une alliance SOCIALISME/CENTRISME, c’est-à-dire, l’émergence d’une véritable SOCIALE DEMOCRATIE.[/i][/b]
    Le Président du [b]MoDem[/b] devra saisir la balle au bond qui lui est offerte et appeler vers lui toutes celles et tous ceux qui, rêvant d’une [b]gauche modérée[/b], ne veulent pas entendre parler d’une[b] gauche[/b] tournée vers la [b]Gauche de la Gauche[/b] !

    Sinon, gare au [b]P’Tit Facteur de Neuilly-sur-Seine[/b], [b]Olivier Besancenot[/b], qui doit rire sous cape en ce moment, lui qui compte les coups assénés au sein même du [b]Parti Socialiste[/b] !

    GBGB

    [b]Dominique[/b]

  44. Puis, SOPHY,
    je voudrais, en ce qui concerne [b]Ségolène Royal[/b], qu’il me semble que, lors de la [b]Présidentielle « 2007 »[/b], elle s’est montrée quelque peu dubitative face à la[b] Loi sur les 35 heures[/b]… initiée, créée et mise en oeuvre par… [i]une « certaine »[/i]… [b]Martine Aubry[/b] !

    Certainement que [b]Martine Aubry[/b] s’en souvient ! Mais, les militants du Parti Socialiste, s’en souviennent-ils ?
    Quoiqu’il en soit, [b]Ségolène Royal[/b], qui, je le pense, ne sera pas élue au poste de Premier Secrétaire du Parti Socialiste, est punie pour cet écart de pensée…

    Cela dit, si j’extrapolais en montant un scénario de politique fiction, il ne m’est pas interdit d’imaginer que [b]Ségolène Royal[/b] claque la porte du [b]Parti Socialiste[/b] pour rejoindre le [b]MoDem [/b]de [b]François Bayrou[/b]…
    Quel bruit cela ferait dans le monde politique !
    Et si cela arrivait ????

    GBGB

    [b]Dominique[/b]

  45. Vu sur France 3, ce sondage sur la possible scission du Parti Socialiste
    [b][u]Votre avis[/u] : Pensez-vous que le PS risque réellement l’implosion ?[/b]

    [b][u]oui[/u] [b][i]67.4%[/i][/b]
    [b]non[/b] [b][i]23.5%[/i][/b]
    [b][u]sans opinion[/u][/b] [b][i]9.1%[/i][/b]
    [b]Nombre de votants[/b] :[i] 656[/i][/b]
    [i][b]
    [u]NB[/u] : ce sondage n’a pas de valeur scientifique et ne reflète que l’opinion de ceux qui ont choisi d’y répondre[/b][/i]
    [b]
    http://jt.france3.fr/1920/%5B/b%5D

  46. Sur la UNE de 20minutes.fr : http://www.20minutes.fr/
    [b]Votre avis : Qui représente au mieux l’opposition à Nicolas Sarkozy selon vous ?
    [i][b]Royal, Hamon, Aubry, Besancenot, Bayrou, Copé[/b][/i]
    [i][u]voir les résultats
    tous les sondages[/u][/i][/b]

    [b]- [u]Royal[/u] [i]21.78%[/i]
    – [u]Hamon[/u] [i]12.22%[/i]
    – [u]Aubry[/u] [i]15.72%[/i]
    – [u]Besancenot[/u] [i]30.72%[/i]
    – [u]Bayrou[/u] [i]13.77%[/i]
    – Copé 5.79%
    [u]votants[/u] : [i]4320[/i][/b]

  47. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Dominique quand je vois le résultat du sondage de 20 minutes, je crois que l’on a du mauvais sang à se faire!!

    Besancenot arrivant toujours en tête!

    Par contre j’ai trouvé « amusant », de mettre Jean-François Copé, dans le lot des personnes pour lesquelles ce sondage a été réalisé!!!

    Je n’ose pas encore écrire sur Bayrou, je préfère attendre le vote des militants le 20 Novembre, là, je serai plus à « l’aise », pour rédiger…

    Pour l’instant je me contente de constater les multiples trahisons des Socialistes, les uns envers les autres!!
    Une honte!

    Même si la droite en fait autant, (Raffarin, Villepin), c’est tout de même moins médiatisé!

    Vous me direz que l’avenir de l’UMP n’en dépend pas, c’est vrai!!

    Mais quelle manque d’élégance de la part du PS, envers ses représentants, et même ses militants!!
    Il y a de quoi se sauver en courant, et ne plus jamais oser dire : je suis socialiste!!!

    Mitterrand, doit se retourner dans sa tombe!!!
    GBGB
    SOPHY

  48. mouais… l’avis du dangereux gauchiste que je suis c’est que «  »l’opposition » »(4 guillemets ne sont pas de trop ;D) n’a de chance de devenir une force « d’opposition » proprement dite (et une chance d’y voir un peu plus clair) qu’a la seule condition que le PS se déclare officiellement de centre-gauche mais non assimilé et non assimilable au MODEM, afin de permettre a l’échiquier politique de se redessiner! Je ne soutiens ni le PS, ni la LCR car ils ont le même point commun et principal défaut… l’inaudibilité et l’indétermination politique! Je suis très amateur de flou artistique mais y’a des limites! Parce que actuellement je me situerai a l’ultra-gauche de l’ultra-gauche et je ne pense pas que se soit très représentatif!

    pour finir sur une note d’humour (c’est bon de rire) je dirais que :

    le PS est aux fraises… et c’est pas la saison! ;D

    kenavo++

  49. @ SOPHY
    [b]SOPHY[/b], c’est consternant… Ces résultats montrent un profond désarroi au sein de l’appareil socialiste !

    [b][u]Donc, je vais extrapoler en montant un scénario de politique fiction[/u] :[/b] [i]il se pourrait que[/i], imitant [b]Jean-Luc Mélanchon[/b] et [b]Marc Dolez[/b], [i][b]Ségolène Royal[/b] claque la porte du [b]Parti Socialiste[/b]… Donc, puisqu’elle a été partisan d’une alliance[b] PS/MoDem[/b], elle pourrait, [u]pourquoi pas (?)[/u], rejoindre le [b]MoDem[/b] de [b]François Bayrou[/b] ![/i]
    [i]Rien n’interdit de le penser…[/i]

    En effet, le [b]Parti Socialiste[/b], qui s’est donné en [b][i] »affligeant »[/i][/b] et [b] »lamentable »[/b] spectacle lors de l'[b]Université d’Eté de la Rochelle[/b] et lors du récent [b]Congrès de Reims[/b], démontre, à qui veut bien l’entendre, que ses dirigeants sont incapables de s’entendre pour créer un programme politique clair… [i][b]Préférant se déchirer dans une lutte fratricide de clans, ils font leur guerre du trône, oubliant superbement les attentes et aspirations du peuple français confronté à cette crise qui dure…[/b][/i]

    Ah, comme le Président [b]Nicolas Sarkozy[/b] doit bien rigoler en se rasant tous les matins, face à ce [b][i]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/i][/b], qui provoque la fuite de nombreux militants…

    Mais, il ne faut pas oublier [b]Olivier Besancenot[/b], qui, bien caché, évitant de faire la moindre déclaration, attend son heure, puisqu’il sait que les portes du [b]Parti Socialiste[/b] lui sont ouvertes grâce à son aile gauche représentée par [b]Benoît Hamon[/b]…

    Alors, pour le redressement de notre pays, j’espère, non pas en [b]François Copé[/b] ([i][u]qui est un premier-ministrable potentiel[/u] : c’est pour cela qu’il a été représenté dans ce mini-sondage de [b]20minutes.fr[/b][/i]), mais, en [b]François Bayrou[/b]… J’espère qu’il aura l’intelligence de saisir la perche qui lui est actuellement tendue !

    GBGB

    [b]Dominique[/b]

  50. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] arBreizHoo, j’ADORE, votre humour, et votre « raisonnable » (je ne mets que deux guillemets) commentaire!

    Ce qui me surprend, c’est que vous ne soyez, ni « Besancenotiste »,ni Socialiste, mais dans une extrème Gauche de la Gauche! (???)

    Un peu « vert », sur les bords ?, ou légèrement « Hamoniste » ?

    Oui, le PS, au centre Gauche, mais pas associé au Modem, OK, mais il y aura encore de la bagarre dans l’air aux Présidentielles 2012!!

    C’est tout de même terrible de penser déjà aux Présidentielles 2012, alors que la Crise Economique, ne prendra vraiment effet, sur Nous, citoyens Lambdas, dès 2009!!

    Personne ne s’en rend compte, mais vous allez voir en 2009, les licenciements, et la Récession, désolée pour Christine Lagarde, mais on n’y échappera pas, SUR!!!

    J’attends le 20 Novembre, pour la « confiramtion », d’une soit disant grève des fonctionnaires, pour déverser toute ma « rage », sur les nantis, qui sont sous le parapluie, qui ne craignent pas les licenciements de l’Etat (çà n’existe pas encore!!) (Ne pas confondre licenciements, et Non remplacement des postes de retraités!!)
    J’attend l’annonce de la grève et je rue dans les « brancards »!!!

    Tiens pendant que j’y pense, pouvez vous me dire ce que signifie « arBreizHoo », en Breton ?

    Vous avez vu comme j’aime aussi les « guillemets », et les parenthèses!!!

    Merci de votre passage,
    C’est super sympa de vous retrouver sous cet article, après celui d’Emmaüs!!
    Amicalement
    SOPHY

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