Monsieur le Président de la République, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, le raz de marée socialiste du 6 Novembre, n’a pas eu lieu !!
Et vu la « guéguerre » qui s’installe déjà, ce matin, entre les différents protagonistes, vous avez le champ libre pour un bon moment encore !!
C’est « Sainte » Ségolène qui est arrivée en tête du vote des militants, certes, mais avec un « petit » 29%, ce qui lui a fait dire ce matin sur France Inter :
« Ce résultat me donne une légitimité à diriger le Parti, mais je n’en ai jamais fait un préalable à une candidature ! »
« Je me refuse de me présenter comme candidate au poste de Secrétaire Général (e), avant d’appeler les autres responsables »
« Mais les militants, en répondant positivement à mon appel, ont bien montré que c’était MOI, qu’ils voyaient à la tête du Parti ! » (à méditer…)
Ce matin son premier coup de fil sera donc pour Aubry, Hamon, et Delanoë, et d’ajouter : « sans eux je ne suis rien, et sans moi les « autres », ne sont rien non plus »
Traduction : aidez MOI, les uns les autres, ou encore : laissez venir à moi les …Petits..Perdants !
« JE désire former la meilleure équipe possible, en rassemblant tous les talents du Parti Socialiste », en citant Pierre Moscovici, et François Vallini, (et les autres.. ?)
« Il faut que chaque ministre du Gouvernement Sarkozy, trouve en face de lui, un dirigeant du PS, qui connaisse les dossiers »
Mais ma pauvre Ségolène, depuis la crise financière, Nicolas Sarkozy se la joue « A Gauche Toutes !!,
Etes vous sûre de pouvoir vraiment créer une Opposition crédible ?,
Vous ne pourrez qu’approuver toutes les mesures qu’il prend pour rassurer la population :
Sur le pouvoir d’achat, en remettant au goût du jour les emplois aidés, que votre parti a lui-même crée en son temps, sur la nationalisation de certains organisme financiers…,
Même François Chérèque reconnaît la « socialisation » de la politique économique de la France !!
Un petit « coup de griffe », à celui qui « s’voyait déjà »….. comme le super gagnant de cette loterie :
Bertrand Delanoë : 25% des votes en sa faveur !!!
On est bien loin des 55%, que vous prédisait votre plus fidèle soutien François Hollande, que Valeurs Actuelles, dans un de ses précédents numéros, appelait : « le Boulet Hollande ! »
Comment pouviez-vous incarner le changement, réclamé par tous, en affichant comme premier soutien, l’homme qui dirige le PS depuis quinze ans !!, et avec les résultats que l’on sait !!!
Pas facile de prôner la rupture lorsqu’on a à ses côtés celui qui incarne la continuité, et même l’immobilisme !
La chute fut dure ce matin, car Vous revendiquiez le poste de premier secrétaire du PS, sans vous en cacher nullement, allant même jusqu' à négliger votre campagne, sûr d’obtenir le maximum de voix pour votre motion !!
Vous avez immédiatement exclu «Toute perspective d’alliance avec un parti qui ne s’assumerait pas clairement de Gauche ».
Une « Pique », lancée en direction de la gagnante du jour : Ségolène, qui elle, est favorable à un élargissement au MoDem de François Bayrou !!
« Entre Nous », si cela se faisait, encore une belle guère des « égos » en perspective !
Quand je vous dis que le « Petit » Nicolas, n’a pas de « bile » à se faire….
Tiens le même score que Martine Aubry : 25%, ( à vous deux vous auriez eu la quasi majorité !!)
Juste après les résultats du vote, vos partisans Jean-Christophe Cambadélis, et François Lamy, n’ont eu que ces quelques mots :
« C’est un coup de tonnerre sur l’appareil du Parti, du jamais vu. ». et d’ajouter : « nous constatons un volonté d’émancipation des militants » (bien sûr si l’on oublie que ce sont Eux et eux seuls qui ont décidé du score !!)
Benoît Hamon : 19% :Pas mal, pour un début…
Mais Oui, vous l’avez secoué le cocotier, mais …pas assez fort,…
Il faut dire que vous aviez, comme « adversaires », les ténors endurcis, entrainés à la Politique qui se démènent depuis si longtemps sur l’échiquier, pour faire entendre leurs voix !
Rien n’est perdu pour autant, d’ailleurs c’est vous qui le dites, sur votre Blog d’abord, puis sur Europe1 ce matin :
« C’est pour moi une grande victoire politique, me donnant une grande crédibilité .Je confirme ma candidature au poste de Secrétaire Général du PS »
« C’est la fin d’un cycle, et j’aspire, avec d’autres à être acteur du nouveau cycle qui s’ouvre »
Vous complimentez au passage Ségolène assurant qu’elle a fait une bonne campagne, (sur la scène du Zénith, entre autre ! si, si souvenez vous, Roxane !) et vous la trouvez assez intelligente, pour prendre la mesure de la Crise financière. Néanmoins, vous l’invitez à clarifier sa position vis-à-vis du MoDem, refusant tout « contrat de gouvernement » avec François Bayrou
( vous avez raison, ces deux là, ensemble vont s’entredéchirer !!)
Pour la Fin, je vous offre les quelques mots prononcés par le candidat sortant, François Hollande, à l’issu du résultat :
« Ce n’est pas le scénario le plus simple pour le PS.Il faut chercher ensemble les voies d’un rassemblement. La victoire de Ségolène Royal, ne lui permet pas d’être majoritaire dans le Parti Socialiste.
Le problème n’est pas l’ordre d’arrivée, c’est comment on donne au Parti, une majorité stable capable de le conduire.
« Si, une majorité ne se dégage pas, il y aura des jours difficiles pour le PS »
Rendez-vous est pris « pour la lutte finale », à Reims, le « sacrement », du Chef du PS !! y sera célébré….
D’ici là, bon amusement, « M’sieurs- Dames »
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[b]Oui, mais, je me demande si les jeux ne sont pas faits… Ségolène Royal est, au même titre que Martine Aubry, une Présidentiable : en effet, contrairement à Bertrand Delanoë et à Benoît Hamon, qui n’ont jamais été ministres, elles peuvent se prévaloir d’une expérience gouvernementale importante…
Cependant, rien ne dit que Ségolène Royal obtiendra l’investiture du Secrétariat du PS… En effet, même si les militants ont voté à 29 % en la faveur de sa motion, il reste encore les prétendants au trône socialiste…
Donc, on verra à l’issue du Congrès de Reims qui l’emportera au final ![/b]
[b]Quoiqu’il en soit, et je l’ai déjà écrit à maintes reprises, il y aura bel et bien scission du Parti Socialistes…
En effet,
1°) – [i]Ségolène Royal veulent un rapprochement avec le MoDem : mais, dans ce cas précis, il faudra que le PS revoit ses alliances sachant que François Bayrou ne veut pas entendre parler d’alliance avec le PC et l’Extrême Gauche…[/i][/b]
[b]2°) – [i]Benoît Hamon et ses partisans, qui ne veulent aucune alliance avec le MoDem, se veulent à l’aile gauche du Parti, c’est à dire, à la pointe du respect des alliances passées avec un programme politique fortement axé sur une Gauche anti-libérale…[/i][/b]
[b]Donc, pour l’instant, attendons de voir ce qu’il en est… Mais, j’ai bien peur que la guerre des chefs, la guerre des clans et des courants, continuent de plus belle… [i]après l’Université d’Eté de la Rochelle.[/i].. à ce fameux Congrès de Reims…[/b]
J’adore.
Par ces temps difficiles , il est rare de sourire encore en lisant des articles politiques ou approchants. Merci Sophy , ce soir vous m’avez fait passer un bon début de soirée.Garder votre style qui vous est propre. Amitiés. J.Mau
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] J’ai bien cru, que j’avais « faché », tous les lecteurs de C4N, avec mon « pamphlet, et je m’appréttais à éteindre mon ordinateur, doutant encore, de mes capacités de rédaction : « pas vraiment », mais j’aurai dû me souvenir que sur le site, on aime « bien » les socialistes, et que l’ironie mise dans mes phrases, ne devaient pas attirer grand monde!!
Quoique ? des lecteurs, j’en avais, mais des anonymes, des « qui passent en vitesse », et puis VOUS VOICI, mon fidéle Dominique, et Mon Ami, J.MAU!
Alors c’est à VOUS que je vais répondre, en lisant vos commentaires, tellement heureuse de vous trouver ci dessous que je n’ai pris le temps de vous lire!!
L’important,c’est la rose l’important!!! Bref elle est belle et bien flétrie,la rose!!!
Bonsoir dame Sophy.
Ils sont dépassés ces gens de gauche,toutes manières,la politique de nos jours tends a se passer des clans.Seuls les opportunistes peuvent s’y retrouver et ceux qui savent retourner leur veste!!!
Ils en ont pas assez ces caves de gauche avec leur cinoche.Comment pourraient t-ils changer le paysage politique actuel sans qu’une fois reconstruit,ils ne penseraient qu’a leur pomme;comme tous d’ailleurs.Entreprendre une autre politique que celle de la bande a l’autre prétentieux (Le Sarkonapoléon).La politique Française est sous la houlette de cette Europe de vieux combinards qui veulent préserver leur sécurité financière.Point barre.L’empire Européen,le cartel des magouilleurs!!!
Bye Sophy,bonne soirée.
Cela va se débloquer Sophy,vous allez voir.
Amicalement.
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img][b]J.MAU, quel réconfort de vous lire, réellement persuadée, que ce style de rédaction, n’avait « plus cours » sur C4N, et je commençais à me demander, s’il ne fallait pas que je change, soit de sujets, soit de style, mais chassez le naturel, il revient au galop, et tant pis pour ceux qui ne connaissent pas ce style que j’affectionne tant!!
Bien sûr, il ne faut pas que j’en abuse, mais de temps en temps, un peu de dérision, ne fait de mal à personne, n’est-ce pas J.MAU ?
Je suis heureuse que vous ayez apprécié, (au second degré), cette interprétation des résultats du vote du 6 Novembre, qui va préparer le fameux congrès de Reims, ou toutes les alliances vont compter!!
Une trève, entre ce soir et les 14 et 16 Novembre à Reims!!
Il sera temps à ce moment là de faire un bilan complet en espèrant tout de même qu’une réelle opposition, ne laisse pas le champ totalement libre à Nicolas Sarkozy!
Il y aura bien des moments quand la crise sera passée, ou il faudra à nouveau freiner cet hyper actif, et le remettre dans le droit chemin!
Ce sera à l’Opposition de le faire
Allez un GBGB J.MAU, vous ne savez pas ce que veulent dirent ces deux lettres, un jour je vous expliquerai!!
@micalement SOPHY[/b]
Je reviens
Mille excuses Sophy , j’ai oublié de voter tant votre article m’amusait. Pas de commentaire car j’ai déjà dit ce que j’avais à dire sur le PS lors de votre article sur B.Hamon.Enfin soyons fous , peut étre que les vieux ténors aphones du PS laisseront la place aux jeunes députés de gauche qui eux ont quelque chose à dire.
Quand à mon commentaire sur Mahomet , c’est bien la premiére fois que j’en fais un plus long que votre ami DD que je salue au passage. @mitiés. J.Mau
C’est à croire qu’ils ne comprennent rien! A ce rythme, les socialistes vont disparaître ou finir par faire marrer tout le monde! Pas de projet de grande ampleur, des querelles qui, pour ne pas en dire plus, relèvent du ridicule et un rôle d’opposition réduit le plus souvent à des positions de principes. C’est à croire qu’ils attendent de Sarkozy qu’il réforme le P.S! Quoique…après avoir trouvé du travail à Kouchner et au sexy boy du FMI, il devrait peut être s’atteler à désigner le nouveau patron du P.S et à leur assigner une nouvelle ligne idéologique!!! 😉
(La bêtise des uns nourrit le talent des autres!…Bon article!
Cordialement.)
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img][b] DOMINIQUE, mais ou était passé celui qui a « veillé » toute la nuit pour nous tenir au courant, heure par heure, des résultats de chaque « Prétendant », au « Trone » du PS ??
Je me suis apercue, tardivement, que ce que je reprenais dans mon Billet, se trouvait en fait, mais sous le mode « AFP », dans les com. de l’article du Benoît Hamon!
TROP TARD, j’avais déjà rédigé et envoyé mon pamphlet!!!!
OUI, Dominique, il y aura certainement une scission, mais je crois qu’elle sera salutaire, si François Bayrou, et Ségolène Royal, veulent bien s’entendre quand il s’agira de prétendre être le candidat Présidentiable de 2012, l’un sera candidat, (ou l’une bien sûr), et l’autre / Premier Ministre ????
Il faudra bien que quelqu’un courbe l’échine, je pense sincèrement que si celà se passe comme vous nous le dites DOMINIQUE, il faudrait que Bayrou, soit, le Présidentiable, Ségolène ayant déjà subi une défaite au second tour ???
A moins que…. ses partisans, ses admirateurs, ne la porte sur les marches de l’Elysée,
Que les Français, aient envie d’avoir une Femme comme Présidente, non pour le fait que ce soit une femme, (et là je pense à l’article de Blaise), mais parcequ’il serait intéressant de vivre pendant quatre annnées, sous la conduite d’une sensibilité féminine, et voir….ce qui risque de changer….
MERCI, DOMINIQUE, comme je le disais à J.MAU, j’ai bien eu peur qu’il n’y ait personne pour commenter ce billet, vos deux passages me rassurent!!
GBGB
SOPHY[/b]
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img][b]Je me disais aussi, il m’en manque UN de commentateur, celui qui vient à mon secours à chaque fois que j’ai un doute, dans ce que j’écris, ou dans la façon de l’écrire, et vous voilà, en fait vous avez été le premier, et vous avez senti, qu’il fallait « débloquer » cet article, (je n’osais le faire moi-même de peur d’être « indécente » et « prétentieuse »!
VOUS, êtes venu REACTION-PASCAL, l’Humaniste, à la devise « salvatrice », et…. l’article est débloqué!!
En plus vous me faites l’honneur de retrouver votre révolte sous cet article, c’est ainsi que je vous ai connu, il y a presqu’un an déjà, sur C4N, c’est ainsi que j’aime vous retrouver à chaque fois que vous faites l’honneur de venir me lire!!
Et ce soir, j’ai guetté, votre passage, mais jusqu’à ce moment, c’était le vide complet, et vous avez entrainé ceux qui aiment ce style : ‘tribune Libre », ou je m’en donne à coeur joie!!
MERCI, AMI, Réaction-Pascal
Je vous embrasse
SOPHY[/b]
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img][b][/b] PIERRE, je m’aperçois que vous aussi avez beaucoup d’humour, et que je ne vous ai pas choqué, par le « ton » employé dans ce billet, très perso. comme j’aime en écrire de temps en temps!!
[b]
Les Socialistes, tant qu’ils ne regarderont que le bout de leur nez, ne seront pas crédibles, et le Petit « Nicolas », pour l’instant, n’a rien à craindre de ces égocentriques, qui pensent à eux mêmes avant de penser à gouverner la France, avec des projets, chiffrés et réalisables!!
C’est un peu vrai qu’ils sont : « mon fond de commerce », en se ridiculisant, ou en créant des scandales qui me donnent la possibilité d’écrire au second degré, et dire ce que je pense de ces « guignols », incapables de s’entendre!
Mais rassurez vous Pierre, si vous avez été curieux, j’en ai fait autant avec « le Petit Nicolas », à chaque fois qu’il le méritait, et ses débuts de Président, n’ont pas toujours été de tout repos, mais ils m’ont donné de quoi REDIGER, et je ne suis pas génée, avec lui, non plus!!!
MERCI, de votre passage, Pierre, bonne soirée
Cordialement et à bientôt
SOPHY[/b]
Ségolène Royal se pose en rassembleuse au Parti socialiste
[b]Jean-Luc Mélenchon quitte le PS, déplore le vote Royal
[b][i]Reuters, il y a 6 heures 5 min[/i][/b][/b]
[b][i]
[u]Le sénateur Jean-Luc Mélenchon et le député Marc Dolez ont annoncé leur décision de quitter le Parti socialiste après la victoire relative de Ségolène Royal et leur intention de créer une « force nouvelle[/u][/i][/b][i][b][u] »[/u][/b][/i][b][i].[/i][/b]
Dans un communiqué, ces deux responsables de l’aile gauche du [b]Parti socialiste [/b]expliquent vouloir construire [b][i] »un nouveau parti de gauche »[/i][/b] qui serait [i][b] »sans concession face à la droite »[/b][/i] au lendemain du vote des motions par les militants.
[i][b] »Nous quittons le Parti socialiste »[/b][/i], écrivent-ils.
Les deux élus soutenaient la motion de [b]Benoît Hamon[/b], qui a obtenu jeudi soir autour de 19% et occupe la quatrième position avec une motion très marquée à gauche.
Pour [b]Jean-Luc Mélenchon[/b], opposant déterminé au traité européen de Lisbonne, et [b]Marc Dolez[/b], l’arrivée en tête de la motion de [b]Ségolène Royal[/b] après le vote des militants marque une victoire des [i][b] »orientations qui dominent la social-démocratie européenne »[/b][/i] et qui [b][i] »conduisent partout à l’échec. »[/i][/b]
[i][b] »Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques[/b][/i] », écrivent-ils en se disant convaincus que la future direction du [b]PS[/b] appliquera l’orientation majoritaire en particulier sur l’Europe.
Lors d’une conférence de presse tenue vendredi après-midi à l'[b]Assemblée nationale[/b] en présence de plusieurs élus locaux, les deux parlementaires ont expliqué les raisons de leur décision.
[u][i][b] »FRONT DE GAUCHE » AUX EUROPÉENNES[/b][/i][/u]
[i][b] »C’est en prenant au sérieux les résultats du vote que nous nous sommes dit que d’aucune manière nous n’accepterions de participer à je ne sais quelle sacro-sainte union du ‘tout sauf' »[/b][/i], a déclaré [b]Jean-Luc Mélenchon[/b].
[b][i] »Nous mettons nos pas dans ceux d’Oskar Lafontaine »[/i][/b], a-t-il déclaré en se référant au parti de gauche allemand[b] die Linke (la gauche)[/b] animé par l’ancien dirigeant social-démocrate.
[b]Jean-Luc Mélenchon[/b] s’est donc déclaré favorable à la formation d’un [b][i] »front de gauche »[/i][/b] pour les élections européennes de 2009 avec le [b]Parti communiste[/b] et éventuellement le futur [b]Nouveau parti anticapitaliste (NPA)[/b] que doit lancer le porte-parole de la [b]Ligue communiste révolutionnaire (LCR, extrême gauche)[/b], [b]Olivier Besancenot[/b].
Le député [b]Marc Dolez[/b] a annoncé qu’il allait rejoindre le [b]groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC, Verts et divers gauche)[/b]. Le sénateur [b]Jean-Luc Mélenchon[/b] a dit réfléchir pour savoir s’il rejoindrait ou non le [b]groupe communiste et républicain[/b] de la [b]haute assemblée[/b].
[b]Gérard Bon[/b], [b]Emile Picy[/b] [u]édité par[/u] [b]Yves Clarisse[/b]
[b]http://fr.news.yahoo.com/4/20081107/tts-france-ps-melenchon-ca02f96.html[/b]
Ségolène Royal se pose en rassembleuse au Parti socialiste (suite et fin)….
[b]Ségolène Royal se pose en rassembleuse au Parti socialiste
Laure Bretton
[i]Reuters, il y a 7 heures 21 min[/i][/b]
[b][i][u]En position de force sans être indéboulonnable, Ségolène Royal s’est posée en rassembleuse après le vote des militants socialistes, appelant ses rivaux à composer avec elle « la meilleure équipe possible »[/u].[/i][/b]
Au lendemain de son succès surprise, l’ancienne candidate à la présidentielle ne s’est pas déclarée officiellement candidate au poste de premier secrétaire du PS, mais elle a réclamé que la [i][b] »volonté profonde de changement »[/b][/i] des adhérents soit respectée.
[i][b] »Il y a un temps pour tout »[/b][/i], a-t-elle déclaré sur [b]France Inter[/b]. Elle a précisé qu’elle appellerait les chefs des autres motions [i][b] »dès ce matin »[/b][/i] pour leur expliquer [i][b] »comment je compte faire avec eux la meilleure équipe possible »[/b][/i].
L’attitude, comme le ton de l’entretien très posé, contraste nettement avec ceux qu’elle avait adoptés après sa victoire, en 2006, lors de la primaire socialiste pour la présidentielle, quand elle n’avait pas contacté ses adversaires battus, [b]Dominique Strauss-Kahn[/b] et [b]Laurent Fabius[/b].
Distancée dans les sondages, critiquée, voire raillée en interne après son inattendu [b][i] »meeting de la fraternité »[/i][/b] à Paris, [b]Ségolène Roya[/b]l avait mis sa candidature à la tête du parti [i][b] »au Frigidaire »[/b][/i] en septembre.
Selon les résultats transmis par la direction du[b] PS[/b] dans la nuit, son programme [b][i] »Fiers d’être socialistes »[/i][/b] obtient environ un tiers des suffrages.
Les motions de [b]Bertrand Delanoë[/b], favori des sondages soutenu par la direction sortante, et de [b]Martine Aubry[/b] sont au coude à coude pour la deuxième place, autour de 25%, avec un très léger avantage au maire de Paris.
[b]Benoît Hamon[/b], candidat de toute l’aile gauche du [b]PS[/b], a créé la deuxième surprise jeudi, confirmant la demande de renouveau des militants et le rejet du [i][b] »vieux parti »[/b][/i].
[u][i][b]LE MODEM COMME LIGNE DE FRACTURE[/b][/i][/u]
Le député européen, 41 ans, qui obtenu près de 20% des suffrages s’est dit vendredi plus déterminé que jamais à prendre la tête du parti, au nom du refus des alliances avec le [b]centre[/b], que [b]Ségolène Royal[/b] n’exclut pas.
[b]Henri Emmanuelli[/b], partisan de [b]Benoît Hamon[/b], a estimé qu’il fallait relativiser la [i] »poussée »[/i] de l’ancienne postulante à l'[b]Elysée[/b], qui avait été choisie en 2006 par 60% des militants.
Le vote des militants constituait la première étape du congrès socialiste, qui doit renouveler ligne, direction et alliances du [b]PS[/b].
Les courants internes doivent désormais tenter de former une majorité sur la base de ce nouveau rapport de forces, à Reims la semaine prochaine — soit huit jours de négociations à hauts risques pour [b]Ségolène Royal[/b].
Dans un troisième temps, les adhérents seront appelés à élire, au suffrage direct, le prochain premier secrétaire le 20 novembre.
Signe des difficultés à venir pour l’ancienne candidate à l’Elysée, [b]François Hollande[/b] a estimé vendredi matin que son score auprès des militants constituait un [i][b] »problème »[/b][/i] parce que trop faible pour déboucher sur une [i][b] »majorité stable »[/b][/i].
Dans la dernière ligne droite, le premier secrétaire sortant, qui soutenait [b]Bertrand Delanoë[/b], s’était pourtant engagé à faire respecter le verdict des urnes et à veiller à ce que la motion arrivée en tête prenne la direction des opérations.
Le maire de Paris, qui n’a pas réagi en public, a quant à lui diffusé un communiqué dans la nuit disant qu’il refusait par avance toute [i][b] »alliance avec un parti qui ne s’assumerait pas clairement de gauche »[/b][/i].
Cette perspective a également conduit [b]Jean-Luc Mélenchon[/b], [i]héraut de la gauche du [b]PS[/b][/i], à claquer la porte du parti pour fonder une nouvelle formation [b] »sans concession avec la droite »[/b].
[b][u]Edité par[/u] Yves Clarisse[/b]
[b]http://fr.news.yahoo.com/4/20081107/tts-france-ps-royal-ca02f96.html[/b]
@ SOPHY
[b][u]Comme vous pourrez le constater, SOPHY, les faits semblent me donner raison[/u] : [i]le Parti Socialiste est entrain de continuer sa scission ![/i][/b]
En effet, après la participation de personnalités issues du [b]PS[/b] dans le [b]Gouvernement Fillon[/b], on s’aperçoit que d’autres ténors sont entrain de quitter le navire, n’acceptant pas la volonté de [b]Ségolène Royal[/b] de s’allier avec le [b]MoDem[/b] de [b]François Bayrou[/b]…
[b]Jean-Luc Mélenchon[/b], [i]Sénateur[/i], et [b]Marc Dolez[/b], [i]Député[/i], qui étaient réellement de grosses pointures du [b]Parti Socialiste[/b], ont démissionné…
[b][u]Je me demande ce qu’il en sera pour Benoît Hamon, qui, ayant bénéficié des soutiens de Jean-Luc Mélenchon et de Marc Dolez (?)[/u] : [i]il semble probable qu’il ne pourra pas faire autrement que de suivre ses deux amis politiques…
[/b][/i]
Quoiqu’il en soit, le [b]Parti Socialiste[/b] risque fort bien de se voir [b][i] »amputé »[/i][/b] de plus en plus… Aussi, il devra se chercher, se rénover, se moderniser, se [b][i] »recentrer »[/i][/b], acceptant de ne plus aller vers sa gauche !
[b]Ségolène Royal[/b], dont la victoire n’est pas du tout acquise, devra prendre en compte tous ces facteurs… Sinon, ce sera la mort [b][i] »virtuelle »[/i][/b] du [b]Parti Socialiste[/b] en proie à des divisions internes, qui sont déjà spectaculaires, flagrantes et prévisibles !
GBGB
[b]Dominique[/b]
C’est un article qui sue la haine et la désinformation par tous ses pores.
Il faut savoir perdre avec dignité, cher ami. Ce n’est pas ton fort. Ta motion n’a pas été préférée des militants, mais bien la motion E, celle dont Ségolène Royal est aussi signataire, ne t’en déplaise.
Et si notre choix démocratique de militants te déplaît, au point de continuer avec la nociité de votre TSS, alors il y a plein de dictatures qui seraient peut-être ravies de t’ héberger ? Il y a la Lybie de Kadaffi, la Junte Birmane, etc… Avec ce que tu concrétises ici, ce serait même un soulagement que de te voir partir, si tu es à ce point incapable de respecter un choix libre et démocratique
@ Midway
[b]Midway[/b],
[b][u]Je ne vois pas en quoi vous vous permettez de parler ainsi… En effet, nous allons reprendre point par point votre commentaire[/u] :[/b]
[i][b]°°°°°°°°°°°« C’est un article qui sue la haine et la désinformation par tous ses pores. »°°°°°°°°°° :[/b][/i]
En quoi y a-t-il haine et désinformation ? [b]SOPHY[/b], [i]l’auteur de cet article[/i], a simplement voulu démontrer tout ce qui se passait au sein du [b]Parti Socialiste[/b], sur la base d’informations qu’elle possédait… [u][b]De plus, [i]et c’est en tant que journaliste professionnel que je suis que je parle[/i], il n’y avait, ni haine, ni désinformation[/b][/u] [b]: [i]il n’y avait que plusieurs constats ![/i]
[/b]
[i][b]°°°°°°°°°°°« Il faut savoir perdre avec dignité, cher ami. Ce n’est pas ton fort. Ta motion n’a pas été préférée des militants, mais bien la motion E, celle dont Ségolène Royal est aussi signataire, ne t’en déplaise. »°°°°°°°°°° :[/b][/i]
Au cas où vous ne vous en seriez pas aperçu, [i]et, vu sa photo, c’était pourtant simple[/i], l’auteur de cet article,[i] en l’occurrence : [b]SOPHY[/b][/i], est une femme ! Bref, passons… Par ailleurs, qu’est ce qui vous permet de tutoyer cette femme, qui est, je vous le signale, une des meilleures, [i]sinon la meilleure[/i], rédactrice de [b]come4news[/b] ? [b][u]Un peu de respect s’impose[/u] !!!![/b]
[i][b]°°°°°°°°°°°« Et si notre choix démocratique de militants te déplaît, au point de continuer avec la nociité de votre TSS, alors il y a plein de dictatures qui seraient peut-être ravies de t’ héberger ? Il y a la Lybie de Kadaffi, la Junte Birmane, etc… Avec ce que tu concrétises ici, ce serait même un soulagement que de te voir partir, si tu es à ce point incapable de respecter un choix libre et démocratique »°°°°°°°°°° :[/b][/i]
Manifestement, [b]Midway[/b], vous êtes très certainement un militant du [b]Parti Socialiste[/b]… Cependant, cela ne vous permet pas d’écrire ce message de haine… Cela ne vous permet pas non plus de vouloir donner des leçons de morale et de démocratie à [b]SOPHY[/b], l’auteur de cet article…
Manifestement, [b]Midway[/b], vous ignorez tout de l'[b]information[/b] avec un grand [b] »I »[/b]… Donc, je vous mets au défi d’écrire sur votre[b][i] « patron »[/i][/b], [b]Ségolène Royal[/b], afin de nous démontrer, ici sur [b]come4news[/b], la justesse de sa motion ! Mais, je vous en prie, ne venez pas nous donner des leçons de démocratie… [b]SOPHY[/b] est une chroniqueuse, qui a parfaitement le droit d’exprimer ses opinions ! Tenez-vous le pour dit et respectez la !
[b]
C’est tout… pour le moment ![/b]
[b]Dominique Dutilloy[/b]
@ Midway
Puis,[b] Midway[/b], au lieu de nous parler de « [b][i]cet article qui sue la haine et la désinformation par tous ses pores. »[/i][/b], ne devriez-vous pas vous interroger sur le devenir du [b]Parti Socialiste[/b], qui est entrain de s’enfoncer, ce, de plus en plus, dans [u]une scission [/u]?
[i][b][u]N’avez-vous pas l’impression que l’Université d’Eté de la Rochelle a été un fiasco[/u] ?[/b][/i]
Si je remonte encore plus loin, n’avez-vous pas l’impression que [b]Ségolène Royal[/b], loin d’être soutenue par [i][b] »vos »[/b][/i] éléphants, [b][i] »vos »[/i][/b] barons, s’est trouvée, lors des [b]Présidentielles « 2007 »[/b], bien isolée, ce, malgré le vote massif des militants qui lui avaient donné l’investiture ? [b][u]Où est la démocratie, dans ce cas précis[/u] ?[/b]
Oui, le [b]Parti Socialist[/b]e est en crise… Oui, le [b]Parti Socialiste[/b] continue vers sa [u]scission[/u]… Personne, au sein de son Bureau Politique, n’a su nous donner véritablement une leçon de démocratie véritable…
Qui plus est, que peut nous proposer le [b]Parti Socialiste[/b] ? Rien ! Sinon, une guerre de clans, une guerre de chefs, le tout ponctué par un manque évident de réponse à donner à des Françaises et des Français en plein désarroi face à la crise financière et bancaire qui secoue notre Pays ! [b][u]Est-ce cela la Démocratie[/u] ?[/b]
Alors, avant de venir donner des leçons de démocratie, ne pensez-vous pas que vous pourriez, en tant que militant du [b]Parti Socialiste[/b], [i]Supporter de la [b]Motion Royal[/b][/i], vous demander ce qu’il faut faire pour que votre Parti retrouve sa splendeur d’antan ?
Ah… [b]François Mitterrand[/b] doit se retourner dans sa tombe, lui qui voulait un [b]Parti Socialiste[/b] fort et uni… Au lieu de cela, il assiste à la déconfiture et à la scission de ce vieux Parti de [b]Jean Jaurès[/b], de [b]Léon Blum[/b], de [b]Pierre Mendès-France[/b]…
[i][b[u]]Alors, ne croyez-vous pas qu’il serait temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard[/u] ?[/b][/i]
[b]Les rats quittant le navire, le Parti Socialiste risque de mourir faute de divisions, de querelles et de guerres internes…
C’est tout… pour le moment !
Dominique Dutilloy [/b]
Résultats du quarté au PS : Royal-Delanoë-Aubry-Hamon
[b][i][u]Après des mois d’un insoutenable suspens, les militants socialistes ont voté pour leur motion préférée. Ségolène Royal, qui remplissait les salles pendant sa campagne, arrive en tête. Tandis que l’outsider Benoît Hamon réalise un joli score. Seul déçu : Delanoë qui doit se contenter d’une 2e place ex-aequo avec Martine[/u]…[/i][/b]
[b]Stéphanie Marteau[/b]
[b][i]Vendredi 07 Novembre 2008 – 08:44[/i][/b]
Pas de socialistes [b]rue de Solférin[/b]o, cette nuit… Du moins aucun de visible. On les devine derrière les portes closes, épluchant les premiers résultats remontant des fédérations. Tension. Les journalistes guettent un sourire, une grimace, un indice. [b][i]« Mais je viens seulement fumer une clope ! »[/i][/b] se défend [b]François Lamy[/b], un fidèle partisan de [b]Martine Aubry[/b] qui a eu le malheur de mettre le nez dehors. Les premiers échos sont contradictoires. Infos, intox. Le chiffre de la participation tombe le premier : 55, 38%.
Le bataillon de [b]Delanoë [/b]campe dans ses quartiers. [b]Harlem Désir[/b] et [b]Patrick Bloche[/b], le premier fédéral parisien, comptent avec angoisse. La participation est faible à Paris, le score s’annonce beaucoup plus bas que prévu. [b][i]« Mais je m’en fiche des pourcentages, je veux le compte des voix ! »[/i][/b], s’énerve [b]Bloche[/b]. Enfin ! Les douze coups de minuit sonnent quand des porte-parole plus ou moins officiels font filtrer les premières tendances. [b]Razzye Hammadi[/b], le lieutenant de[b] Benoît Hamon[/b], affiche un sourire radieux : [b][i]« Les militants ont voté pour le changement »[/i][/b], lâche-t-il, sibyllin. De fait, les résultats dépassent les espérances des signataires de la motion [b][i]« Un monde d’avance»[/i][/b] : ils espéraient 15%, ils réunissent 19% des suffrages. «[i][b] Je suis plus que jamais candidat au poste de Premier secrétaire »[/b][/i], assure [b]Hamon[/b] vers 2h du matin. Le jeune premier a réussi son hold-up et espère bien jouer les arbitres lors du[b] congrès de Reims[/b].
Mais le visage du changement, au [b]Parti socialiste[/b], ce n’est pas lui qui l’incarnera. La grande gagnante de la soirée, c’est… [b]Ségolène Royal[/b], qui totalise 29% des voix. Soit quatre points de plus que [b]Bertrand Delanoë[/b] et [b]Martine Aubry[/b], tous deux à 25% séparés par quelques centaines de voix seulement. Le maire de Paris, après avoir longtemps couru en tête, n’a pas résisté au procès en libéralisme et en archaïsme qui a fini par enliser sa campagne. Comme d’habitude, il est mauvais perdant. D’ailleurs, son mutisme inquiète : va-t-il se retirer de la vie politique, comme son mentor [b]Lionel Jospin[/b] – qui d’ailleurs n’a même pas pris la peine de voter ? se demandent ironiquement les mauvaises langues. Il finit par donner signe de vie : Par voie de communiqué –finalement rédigé à 3h30 du matin- il exclut [i][b]« toute perspective d’alliance avec un parti qui ne s’assumerait pas clairement à gauche »[/b][/i]. [b]Delanoë[/b] voudrait fédérer un pôle [i][b]« tout sauf Ségolène »[/b][/i] qu’il ne s’y prendrait pas autrement…
[b]David Assouline[/b], [i]sénateur de Paris et fidèle lieutenant de [b]Royal[/b][/i], cigarette à la bouche, n’entretient pas la polémique. [b][i]« Lors des élections internes, je déteste le triomphalisme »[/i][/b], murmure-t-il. La résurrection de la Madone n’arrive pas à le dérider. Pudeur, état de sidération lié au choc de la victoire ou tout simplement fatigue (il est quand même plus de deux heures du matin) ? [b]Assouline[/b], pressé de dire si, oui ou non, [b]Ségolène Royal[/b] compte sortir sa candidature du frigidaire, répond par un mystérieux : [b][i]«pourquoi pas»[/i][/b]. En bras de chemise [b]Patrick Menucci[/b], [i]autre grand [b]Royaliste[/b][/i], monte et descend le grand escalier : «le PS est dans la difficulté, ça nous donne une obligation de rassemblement» déclare-t-il. Sans exclusive ? Il a déjà filé…
[b]http://www.marianne2.fr/Resultats-du-quarte-au-PS-Royal-Delanoe-Aubry-Hamon_a92975.html?preaction=nl&id=2932252&idnl=25549&[/b]
Les vraies raisons du départ de «Méluche» ne sont évidemment pas celles qu’il invoque. Décryptage.
[b]
Mélenchon quitte le PS. Pourquoi?
[u]Par[/u] Luc Mandret.
[b][i]Vendredi 07 Novembre 2008 – 11:47 [/i][/b]
[i][u]Les vraies raisons du départ de «Méluche» ne sont évidemment pas celles qu’il invoque. Décryptage[/u][/i].[/b]
Un communiqué de [b]Marc Dolez[/b] et [b]Jean-Luc Mélenchon [/b]sans équivoque : après un charabia pour taper sur le vote d’hier soir et critiquer les socialistes, les deux écrivent : [b][i]«par fidélité à nos engagements, nous prenons donc notre indépendance d’action. Nous quittons le Parti socialiste»[/i][/b]. Les dés sont jetés : [b]Mélenchon[/b] quitte le [b]PS[/b]. Depuis le temps qu’on en entendait parler …
Et si le sénateur de l’Essonne trouve comme prétexte les orientations du [b]PS[/b] qui [b][i]«avalisent l’Europe du traité de Lisbonne, les alliances changeantes, l’abstention face à la droite, et refusent de mettre en cause le capitalisme[/i][/b]», il faut chercher ailleurs les véritables raisons ([i]sinon [b]Mélenchon[/b] serait parti déjà depuis bien longtemps[/i]). On peut tourner nos regards vers [b]Benoît Hamon[/b] qui a réussi un magnifique coup de poker, en rassemblant la [b]gauche du PS[/b], devenant de fait son porte-parole et repoussant [b]Mélenchon[/b] dans une abstinence médiatique. La jeune garde a pris le pouvoir.
Mais le vieux briscard de la politique fait aussitôt une pirouette : [i][b]«Ainsi que nous l’a montré en Allemagne Oskar Lafontaine avec Die Linke, nous décidons d’engager avec tous ceux qui partagent ces orientations la construction d un nouveau parti de gauche et nous appelons à la constitution d un front de forces de gauche pour les élections européennes»[/b][/i]. Assez opaque comme stratégie.
[u][i][b]Concurrencer Besancenot sur ses propres terres[/b][/i][/u]
Hypothèses. Autour de [b]Mélenchon[/b] et[b] Dolez[/b], un rassemblement de militants fidèles avec le soutien éventuel de quelques figures antilibérales venues de la société civile, mais peut-être aussi d’autres partis d’extrême gauche. Seconde hypothèse, un rapprochement avec le[b] PCF [/b]en voie de perdition pour créer un nouveau parti un peu plus moderne à la gauche du [b]PS[/b], susceptible d’entrer en concurrence avec le futur [b]NPA[/b] d'[b]Olivier Besancenot[/b]. Troisième hypothèse, moins probable, un rapprochement avec [b]Olivier Besancenot[/b] qui crée son [b]Nouveau Parti Anticapitaliste[/b], en doutant que ce dernier veuille accueillir les trublions de l’ordre de [b]Mélenchon[/b].
Pour que ce parti politique annoncé par [b]Mélenchon[/b] voie véritablement le jour, il lui faudra faire face à de grosses difficultés : avoir des élus et de l’argent. Car si [b]Mélenchon[/b] peut rester sénateur sans étiquette, il ne bénéficiera plus des investitures du [b]Parti Socialiste[/b] qui sans aucun doute présentera un candidat face à lui. Sans élu, pas d’argent. Sans argent, pas de parti.
Cependant, ce divorce au [b]Parti Socialiste[/b] doit réjouir [b]Ségolène Royal[/b] qui devient [b][i]«l’homme fort»[/i][/b] du parti suite aux résultats de cette nuit. Elle qui souhaite se rapprocher du centre aura un boulet au moins au pied, et sans les gauchistes du[b] PS[/b], elle pourra sans aucun doute effectuer ce virage avec plus de facilité.
[b]
http://www.marianne2.fr/Melenchon-quitte-le-PS-Pourquoi-_a92978.html?preaction=nl&id=2932252&idnl=25549&%5B/b%5D
Mauvaise foi : pour Hollande, Royal n’a pas plus gagné que Delanoë
[i][b][u]Le Premier secrétaire du PS a donné sur RTL un cours magistral de mathématique hollandaise: n’ayant pas atteint 50%, la victoire de Ségolène Royal est insignifiante. La majorité s’établissant pour François Hollande aux alentours de 96% des votes… pour Bertrand Delanoë[/u] [/b][/i]!
[b]Sylvain Lapoix[/b]
[b][i]Vendredi 07 Novembre 2008 – 11:29[/i][/b]
Les luttes intestines durent depuis si longtemps que[b] François Hollande[/b] ne semble plus savoir les arrêter ! Invité sur[b] RTL[/b] vendredi 7 novembre, le futur ex-Premier secrétaire semblait avoir perdu quelques notions de mathématique : [b][i]« personne n’est majoritaire au parti socialiste, et c’est bien là le problème ! »[/i][/b] Car en réunissant 29% des voix, contre 25 pour[b] Delanoë[/b] et [b]Aubry[/b], la motion de [b]Ségolène Royal[/b] n’est pas [b][i]« majoritaire »[/i][/b], elle est « [b][i]en tête des motions »[/i][/b], corrige le chef du [b]PS[/b]. Si le vote de motion se fait à la majorité absolue, la mauvaise foi de [b]Hollande[/b] l’est tout autant : c’est plus de 49,9999% ou rien !
[u][i][b]« Je ne sais même pas si elle sera candidate !»[/b][/i][/u]
Perplexe, [b]Jean-Michel Aphatie[/b] essaie de voir clair dans les mathématiques hollandaises : [b][i]« le problème c’est comment on donne à mon parti, à la gauche, une majorité stable capable de le conduire »[/i][/b], reprend le Premier secrétaire. [b][i]« Je la souhaite autour d’une ligne réformiste, telle que Bertrand Delanoë l’a défendue et que j’ai soutenue, qui doit être forcément discutée avec d’autres. »[/i][/b] Là, un axiome de la pensée mathématique hollandaise se dégage : n’est majoritaire qu’un mouvement qui s’organise derrière le maire de Paris. On commence à y voir plus clair !
La deuxième place de [b]Delanoë [/b]répond à d’autres principes de mathématiques hollandaises : [b][i]« quand on est le favori d’une élection, c’est jamais simple »[/i][/b], excuse-t-il. [b][i]« Ensuite, quand on tient un discours réaliste en période de crise, c’est pas le plus attractif. »[/i][/b]. [b][i]« On dit qu’il a fait une mauvaise campagne »[/i][/b], se hasarde [b]Aphatie[/b]. [i][b]« Tout ça c’est derrière nous ! »[/b][/i], répond [b]Hollande[/b]. Là encore, l’animateur de[b] RTL[/b] n’a pas saisi la subtilité : dans ce système arithmétique, tout événement vieux de plus de 10 heures tombe dans l’oubli…
[u][i][b]
La majorité ? 96% derrière Delanoë ![/b][/i][/u]
Mais comment constituer cette alchimique majorité ? En faisant travailler [b]Royal[/b] et [b]Delanoë[/b] ensemble, se hasarde l’interviewer ? Encore raté, le [b]professeur Hollande[/b] corrige la copie : «[b][i] Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Martine Aubry, Benoît Hamon ! »[/i][/b] Suivant les recommandations de [b]François Hollande[/b], la majorité au [b]PS[/b] étant la somme des scores des quatre principaux candidats, elle s’élève donc à… 96% des suffrages exprimés !
[b][i]« Les militants ont dispersé leurs suffrages, à nous, ensemble, de les rassembler »[/i][/b], conclut-il. Il faut comprendre l’aveu d’échec que cela représente pour lui : en 11 ans de direction du Parti socialiste, il n’a même pas réussi à apprendre aux militants à voter à plus de 90% pour le même candidat. C’est à désespérer de la démocratie interne !
[b]http://www.marianne2.fr/Mauvaise-foi-pour-Hollande,-Royal-n-a-pas-plus-gagne-que-Delanoe_a92976.html?preaction=nl&id=2932252&idnl=25549&[/b]
La Guerre de Reims aura bien lieu
[b]Après le vote, le casse-tête des alliances au PS[/b]
[b]Nicolas Barotte[/b] et [b]François-Xavier Bourmaud[/b]
[b][i]07/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 20:39[/i][/b]
[i][b][u]Alors que Ségolène Royal est arrivée en tête jeudi, les socialistes ont rendez-vous le week-end prochain à Reims pour leur congrès[/u].[/b][/i]
[u][i][b]LES RÉSULTATS DES MOTIONS (en pourcentage des voix)[/b][/i][/u]
Les militants ont tranché. C’est [b]Ségolène Royal[/b]. À l’issue du vote sur les motions jeudi soir, et selon les chiffres officiels mais non définitifs communiqués dans la nuit par Solferino, ils ont placé l’ex-candidate à l’élection présidentielle en tête avec 29 % des suffrages. [b]Martine Aubry[/b] et [b]Bertrand Delanoë[/b] arrivent derrière au coude-à-coude à 25 %, avec un léger avantage pour le maire de Paris. Le leader de l’aile gauche [b]Benoît Hamon[/b] enregistre 19 %. Les deux dernières motions, le [b]pôle écologique[/b] et [b]Utopia[/b], réalisent entre 1,5 % et 2 %. C’est l’état des forces en présence pour le congrès du [b]PS[/b] qui débute dans six jours à Reims. Personne n’a perdu de temps pour entrer dans les discussions. Tous se sont appelés directement hier pour nouer les premiers contacts, afficher leur positionnement et tenter de commencer à dégager les contours compliqués de la nouvelle majorité.
En position de force, [b]Ségolène Royal[/b] a insisté sur la [i][b]«légitimité»[/b][/i] que lui conférait le vote des militants sans toutefois céder au triomphalisme. [i][b]«Le travail qui m’incombe, c’est de rassembler tous les talents»[/b][/i], a-t-elle assuré. Quoi qu’il en soit, c’est autour d’elle que va désormais se jouer le congrès. [b]M[/b][b]artine Aubry[/b] le sait, qui s’est montrée discrète hier, le temps de consulter son équipe pour décider d’une stratégie. Grand perdant du scrutin, [b]Bertrand Delanoë[/b] a attendu la fin de la journée pour s’exprimer. Reprenant presque mot pour mot une formule utilisée par [b]Lionel Jospin[/b] lors des primaires socialistes de 2006, il a assuré [i][b]«ne pas vouloir être un problème mais contribuer à une solution»[/b][/i]. Quant à [b]Benoît Hamon[/b], le quadragénaire a renouvelé sa candidature au poste de premier secrétaire. [b][i]«La solution sur le fond, comme en terme d’image, c’est nous»[/i][/b], a assuré le député européen. Comment démêler les fils complexes du congrès de Reims ? Plusieurs hypothèses sont à l’étude.
Première d’entre elles : [b]Ségolène Royal[/b] revendique la direction du parti. Hier, elle se montrait prudente sur ce choix. L’ex-candidate se sent renforcée par le scrutin mais ne veut pas braquer les 70 % du parti qui n’ont pas voté pour elle. [i][b]«Je ne veux pas faire acte de candidature avant d’avoir eu des contacts avec les autres»[/b][/i], a-t-elle assuré. Mais la victoire de [b]Ségolène Royal[/b] [i][b]«n’est pas le scénario le plus simple pour le PS»[/b][/i], a commenté [b]François Hollande[/b] qui lui a demandé dans la soirée de démontrer qu’elle pouvait rassembler autour d’elle. Or pour certains, sa candidature même est un casus belli.
[u][i][b]Dray et Rebsamen n’ont pas renoncé[/b][/i][/u]
D’où, deuxième hypothèse, la recherche d’un compromis. Dans l’entourage de la [b]présidente de Poitou-Charentes[/b], on l’y pousse. Dans ce scénario, elle soutiendrait la candidature de l’un de ses lieutenants. [b]Julien Dray[/b] n’a pas renoncé. [b]François Rebsamen[/b] non plus. Mais c’est le député européen [b]Vincent Peillon[/b] qui tient aujourd’hui la corde pour incarner le renouvellement. Il est apprécié par [b]Pierre Mauroy[/b], ce qui pourrait faciliter un rapprochement avec une partie des troupes de [b]Martine Aubry[/b]. Mais, dans le camp de la maire de Lille, certains, notamment les [b]fabiusiens[/b], refusent de soutenir quelqu’un qui affiche son ouverture à des alliances nationales avec le [b]MoDem[/b].
D’où, troisième hypothèse, une candidature [b]Aubry[/b]. Chez la maire de Lille, on pense être au centre du jeu. Et l’on demande à [b]Ségolène Royal[/b] de clarifier son discours avant de prendre position. [i][b]«Je suis la seule qui ait été dans la continuité depuis le début»[/b][/i], a dit [b]Martine Aubry[/b] à sa garde rapprochée, hier lors d’un déjeuner. Mais, dans un duel face à [b]Ségolène Royal[/b] ou [b]Vincent Peillon[/b], ils redoutent la [b][i]«ringardisation»[/i][/b] qui a été fatale à [b]Bertrand Delanoë[/b].
D’où, quatrième hypothèse, une alliance avec [b]Benoît Hamon[/b] dont ils soutiendraient la candidature. Pour l’instant, l’idée a été rejetée par l’équipe de [b]Martine Aubry[/b], notamment par les partisans de [b]Dominique Strauss-Kahn[/b], qui la jugent [b][i]«inacceptable»[/i][/b]. [b]Chez Benoît Hamon[/b], on considère que les anciens adversaires de [b]Ségolène Royal[/b] ne pourront pas la soutenir demain au congrès de Reims. Et l’on mise sur un ralliement des troupes de [b]Martine Aubry[/b].
Mais face à [b]Benoît Hamo[/b][b]n[/b], [b]Ségolène Royal[/b] est quasiment certaine de l’emporter. D’où… retour à la première hypothèse. Les socialistes ont prévu de discuter jusqu’à la veille du congrès de Reims, pour tenter de sortir de leur cercle vicieux.
[b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/08/01002-20081108ARTFIG00187-apres-le-vote-le-casse-tete-des-alliances-au-ps-.php[/b]
Un petit avant goût sur La Lettre d’Info du Figaro (http://www.lefigaro.fr)
[b]Souhaitez-vous que Ségolène Royal prenne la tête du PS ?
[i]07/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 18:06 | [u]Commentaires[/u] : 214 [u]Votants[/u] : 16802[/i][/b]
.
[i][b]Victorieuse du scrutin des militants, l’ex-candidate à la présidentielle ne se portera cependant pas candidate avant d’avoir joint, dans une volonté de rassemblement, les autres responsables. Souhaitez-vous que Ségolène Royal prenne la tête du PS ?[/b][/i]
[b][u]Oui[/u] : 26.89%
[u]non[/u] : 73.11%[/b]
[b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/07/01002-20081107QCMWWW00381-souhaitez-vous-que-segolene-royal-prenne-la-tete-du-ps-.php[/b]
[img]http://florian-roulies.info/local/cache-vignettes/L400xH400/segolene-2-43126-59985.jpg[/img]
😉 😀
Bertrand Delanoë a rejeté «toute perspective d’alliance avec un parti qui ne s’assumerait pas clairement de gauche», donc tout rapprochement avec le MoDem, comme l’envisage Ségolène Royal.
[b]Le tandem Delanoë-Hollande a raté son pari
François-Xavier Bourmaud
[i]07/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 22:28[/i][/b]
[i][b]
[u]Le maire de Paris et le premier secrétaire sortant espéraient arriver largement en tête[/u].[/b][/i]
Cruel retour à la réalité pour [b]Bertrand Delanoë[/b]. Grave revers pour [b]François Hollande[/b]. En une soirée, tous deux ont disparu, au moins pour un temps, de la liste des présidentiables du [b]PS[/b]. En ralliant sur sa motion le premier secrétaire sortant, le maire de Paris voulait créer une dynamique et [i][b]«tuer le match»[/b][/i] en creusant l’écart avec ses adversaires. Un mois jour pour jour avant le scrutin des militants, il disait espérer que sa motion [i][b]«fasse 50 %. J’espère que nos propositions auront assez de force dès le 6 novembre pour qu’un rassemblement majoritaire puisse s’organiser autour de ces idées»[/b][/i]. Raté. Et de beaucoup.
Porté depuis plusieurs mois par des sondages flatteurs qui le plaçaient régulièrement en tête, [b]Bertrand Delanoë[/b] n’a pas voulu voir que sur le terrain, sa campagne patinait. Comme le [b]capitaine Haddock[/b] avec son sparadrap, il n’a jamais réussi à se débarrasser du libéralisme, fût-il politique, qu’il revendiquait. Ses adversaires ne se sont d’ailleurs pas privés de brocarder son [i][b]«aveu»[/b][/i], encore plus quand la crise financière a éclaté fin septembre. [i][b]«De toute façon, parler de libéralisme politique, c’est un truc de bac + 12. Beaucoup trop subtil pour être compris de l’électorat»[/b][/i], raillait l’un d’entre eux à la veille du scrutin. Résultat, [b]Bertrand Delanoë[/b] a joué sur la défensive pendant toute sa campagne. Et pas seulement sur le mot [i][b]«libéral»[/b][/i]. Dans les autres motions, on s’est aussi beaucoup employé à le dépeindre en héritier de la ligne actuelle du [b]PS[/b], en représentant du [i][b]«vieux parti»[/b][/i]. [b]François Hollande[/b], L[b]ionel Jospin[/b] ([u][i]qui n’a pas voté jeudi soir[/i][/u]), [b]Michel Rocard[/b], autant de soutiens compliqués pour [b]Bertrand Delanoë[/b], qui ne passait pas un meeting sans se justifier. [i][b]«J’assume tout du PS»[/b][/i], disait-il. Surtout [b]François Hollande[/b] donc, souvent décrié par ses adversaires pour son habileté manœuvrière.
[u][i][b]Arrière-pensées[/b][/i][/u]
Mais le duo des deux hommes n’a pas réussi à s’accorder. Empreint d’arrière-pensées, leur rapprochement n’a pas fonctionné. Le maire de Paris soupçonnait le premier secrétaire sortant de s’appuyer sur lui pour rester dans la course pour 2012. Le premier secrétaire sortant déplorait que le maire de Paris ne s’appuie pas plus sur lui pour mener sa campagne.
Tous deux ont mal accueilli les résultats. Et ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne déposeraient pas les armes. Après avoir appelé pendant toute la campagne au respect du vote des militants, à la discipline et au rassemblement derrière la motion de tête, [b]François Hollande[/b] a fait machine arrière. [i][b]«Le problème, ce n’est pas cet ordre d’arrivée, c’est comment on donne au parti (…) une majorité stable capable de le conduire»[/b][/i], a-t-il indiqué sur [b]RTL[/b]. Mauvaise foi ? Si c’est le cas, le premier secrétaire sortant n’est pas le seul à la manier dans l'[b]équipe Delanoë[/b]. Après avoir expliqué des mois durant qu’une campagne de congrès n’était pas une campagne présidentielle, et qu’il ne fallait pas donc comparer le résultat de la primaire de 2006 à celui pour le congrès, là aussi, machine arrière. [b]Ségolène Royal[/b] [i][b]«avait fait 60 % il y a deux ans, elle est à 29 % aujourd’hui, personne ne peut s’approprier, je crois, un triomphe»[/b][/i], a déclaré vendredi [b]Pierre Moscovici[/b] sur [b]LCI[/b].
Dans le [b]camp Delanoë[/b], on prépare déjà le congrès de Reims la semaine prochaine. Dans la nuit des résultats, à 3 h 30, le maire de Paris a diffusé un communiqué dans lequel il rejette [i][b]«toute perspective d’alliance avec un parti qui ne s’assumerait pas clairement de gauche»[/b][/i]. Autrement dit : pas d’alliance avec le [b]MoDem[/b] comme l’envisage [b]Ségolène Royal[/b].
On cherche donc désespérément des rapprochements qui pourraient renverser la tendance. Il y a trois jours, [b]François Hollande[/b] avait mis en garde les militants s’ils n’exprimaient pas un vote clair. [b][i]«Le PS risque d’être ingouvernable et réduit aux combinaisons et aux arrangements»[/i][/b], avait-il lancé. Chez ses adversaires, on avait préféré ironiser : [b][i]«Mettre en garde contre la cuisine interne, c’est cocasse de la part de celui qui a la plus grande toque.»[/i][/b]
[b]
http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/08/01002-20081108ARTFIG00191-le-tandem-delanoe-hollande-a-rate-son-pari-.php%5B/b%5D
Martine Aubry a défendu le retour en force de la puissance publique dans l’économie.
[b]Avec Aubry et Hamon, la gauche du parti se renforce
N. B.
[i]07/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 20:55[/i][/b]
[b][i][u]Le député européen est toujours candidat au poste de premier secrétaire[/u].[/i][/b]
Inattendu. Quelques heures avant le début du vote, jeudi, [b]Benoît Hamon[/b] plaisante sur lui-même et les chances de sa motion, sur un ton naturel : [i][b]«Ce soir, on a prévu un gros rassemblement à la Bastille ou à République…»[/b][/i] Puis il ajoute sérieusement : [b][i]«Si on fait plus de 15 % c’est l’Everest.»[/i][/b] Il ne pensait pas si bien dire : avec près de 19 % des suffrages des militants, le député européen est gagné par une ivresse himalayenne. [b][i]«J’avoue que je ne l’avais pas vu venir»[/i][/b], admet un des experts électoraux du [b]PS[/b].
Jeudi soir, [b]Benoît Hamon[/b] est le seul leader de motion à se déplacer au siège du [b]PS[/b]. [i][b]«Ce résultat nous donne une grande crédibilité et une grande légitimité à diriger ce parti»[/b][/i], clame-t-il. Candidat au poste de premier secrétaire, il se félicite vendredi : [b][i]«Le PS s’est gauchi à l’occasion de ce congrès.»[/i][/b] Son analyse critique du libéralisme et la demande de nouvelle protection économique ont trouvé un écho à la base. Depuis le début de la campagne, le quadragénaire a défendu une idée clé : imposer des restrictions au libre-échange dans certains domaines.
[i][b]«Dans ce contexte, le départ de Jean-Luc Mélenchon du PS est paradoxal»[/b][/i], juge-t-il. [b][i]«Il affaiblit la gauche du parti.»[/i][/b]
Nouveau leader de la [b]gauche du PS[/b] et figure émergente du parti, [b]Benoît Hamon[/b] va devoir prouver qu’il ne s’agit pas d’un vote de circonstances. [i][b]«Il y a eu un effet crise financière qui a profité à Hamon»[/b][/i], reconnaît-on dans le camp de [b]Martine Aubry[/b]. [b][i]«Si le militant socialiste ne s’interroge pas maintenant sur le capitalisme, il ne s’interrogera jamais.»[/i][/b]
[u][i][b]«L’immobilisme et le social-libéralisme ont été refusés»[/b][/i][/u]
Le [i][b]«changement»[/b][/i] et [b][i]«l’ancrage à gauche»[/i][/b], ce sont aussi les enseignements tirés par les partisans de [b]Martine Aubry[/b], dont la motion a réalisé un bon résultat avec 25% des suffrages. Durant la campagne, elle a notamment défendu le retour en force de la puissance publique dans l’économie. On fait aussi remarquer que [b]Ségolène Royal[/b] a elle aussi donné une couleur plus rose à sa campagne, en proposant par exemple [b][i]«l’interdiction des licenciements en cas de délocalisation»[/i][/b]. [i][b]«Il faut un changement de direction dans les deux sens : la ligne et l’équipe dirigeante»[/b][/i], dit un proche de [b]Laurent Fabius[/b]. [b][i]«L’immobilisme et le social-libéralisme ont été refusés.»[/i][/b] Mais au sein de la motion de [b]Martine Aubry[/b], les partisans de [b]Fabius[/b] et les ex-partisans de [b]Dominique Strauss-Kahn[/b] divergent sur le degré de [i][b]«gauchissement»[/b][/i] de la ligne.
Les positions défendues par les partisans d'[b]Aubry[/b] ou [b]Hamon[/b] survivront-elles aux discussions d’appareil qui vont s’ouvrir ? Vendredi, [b]Benoît Hamon[/b] a posé quelques conditions aux futures discussions. Par exemple le [i][b]«refus de l’alliance avec le MoDem»[/b][/i]. [i][b]«Ils vont vouloir faire signer à Ségolène Royal des textes hypocrites : l’alliance au centre, ils y viendront»[/b][/i], soupire-t-on dans l’équipe de [b]Ségolène Royal[/b].
Les partisans de [b]Delanoë [/b]et [b]Hollande[/b], pour leur part, s’inquiètent d’un virage à gauche : [b][i]«Il faut être raisonnable, on ne peut pas tromper les Français.»[/i][/b] Mais, avec seulement un quart des votes, leur ligne n’a pas convaincu.
[b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/08/01002-20081108ARTFIG00189-avec-aubry-et-hamon-la-gauche-du-parti-se-renforce-.php[/b]
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Merci, Dominique de mettre « un peu de sérieux », sous ce texte, et de l’actualiser, au grè des « mots doux », (hum), prononcés par chaque belligérent, à l’issue de ce scrutin, qui n’a pas fait avancer le « chmilblic » d’un Yota!!!
On n’a pas fini d’entendre les ténors, et autres prétendants à la « couronne », d’ici les 14 et 16 Novembre à Reims!!
Dans la conclusion de mon pamphlet, je parle du « sacrement », et non du sacre, délibérement, comprenez comme l’envie vous vient à l’esprit…..
GBGB Dominique, et encore Merci, vos informations plus sérieuses que mes « délires », rassureront surement les lecteurs…
SOPHY
@ SOPHY
[b]SOPHY[/b],
eh oui… Cette guerre du trône a bel et bien lieu actuellement… Divers courants s’affrontent tout en étant incapables d’adopter une ligne politique claire d’opposition constructive face à un Gouvernement en proie à la crise financière et bancaire mondiale…
Que [b]Marc Dolez[/b] et [b]Jean-Luc Mélenchon[/b], [i]véritables éléphants[/i], aient démissionné du [b]Parti Socialiste[/b], c’est très grave… et cela prouve bien la justesse de mes prévisions quant à la scission continuelle du [b]Parti Socialiste[/b]…
Donc, je continue à penser que [b]Reims[/b] va être, tout comme [b]La Rochelle[/b], le théâtre de la guerre du trône…
Quant à [b]Benoît Hamon[/b], [i]s’il ne gagne pas la tête du [b]Parti Socialiste[/b], [u]car les jeux ne sont pas encore faits[/u][/i], il se pourrait bien qu’il imite [b]Marc Dolez[/b] et [b]Jean-Luc Mélenchon[/b] en démissionnant et en les rejoignant…
Bref, il est temps, pour le [b]Parti Socialiste[/b], d’adopter une ligne claire, un programme politique constructif, ce, bien avant les échéances de 2012… Sinon, il se pourrait fort bien qu'[b]Olivier Besancenot[/b] rafle la mise en étant présent au Second Tour des [b]Présidentielles « 2012 »[/b], réussissant le même coup que J[b]ean-Marie Le Pen[/b] fit au soir du 21 avril 2002 !
GBGB
[b]Dominique[/b]
Où vont-ils, ces deux éléphants du PS ?
[b]Mélenchon quitte le PS: pour aller où?[/b]
[b][i][u]Le sénateur a annoncé ce vendredi matin qu’il allait créer un nouveau parti de gauche avec le député du Nord, Marc Dolez[/u][/i].[/b]
Coup de théâtre au [b]Parti Socialiste[/b]. Quelques heures après l’annonce de la victoire de la motion de [b]Ségolène Royal[/b]. [b]Jean-Luc Mélenchon[/b] et le député du Nord [b]Marc Dolez [/b]ont annoncé leur départ du [b]PS[/b].
Ils déclarent au [b]Monde.fr[/b] vouloir créer un nouveau parti [i][b] »sans concession face à la droite »[/b][/i]. [b][i] »Notre pays a besoin d’une autre voix à gauche »[/i][/b] rajoutent-ils
Partisans de la motion de [b]Benoît Hamon[/b], ils justifient leur départ par [b][i] »fidélité » [/i][/b]à leurs [b][i] »engagements »[/i][/b].
Mais où vont-ils aller?
Contacté par [b]le Post[/b], [b]Marc Dolez[/b] déclare: [b][i] »Il faut un nouveau parti authentiquement de gauche avec un vrai projet de transformation sociale. C’est ce que ne propose pas Ségolène Royal. »[/i][/b]
Mais vont-ils se rapprocher de [b]Besancenot[/b] ? « [b][i]Nous engagerons la construction de ce nouveau mouvement avec ceux qui le veulent. »[/i][/b]
[b][i]([u]Source[/u] : Monde.fr)[/i] [/b]
[b]http://www.lepost.fr/article/2008/11/07/1318925_melenchon-quitte-le-ps-pour-aller-ou.html[/b]
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img][b]Tres courageuse, la décision de Marc Dolez, et Jean-Luc Melanchon de quitter le PS!
En voilà deux qui ont le courage de leurs opinions!
Ce qui m’inquiète le plus c’est ce que fera Benoît Hamon, ce jeune quadra, sera-t-il tenté lui aussi de quitter le PS, s’il n’arrive pas à convaincre madame Royal de ne pas s’associer à François Bayrou ??
Mais là, où se serait un SCOOP, c’est si Delanoë, qui lui non plus ne veut pas d’alliance avec le MoDem,allait rejoindre les trois partisans d’une aile Gauche, et se joindre à eux pour créer un nouveau Parti!!
Delanoë, qui voulait faire du socialisme « libéral », va se trouver dans une position embarassante, (affaire à suivre, bien sûr!!)
Martine Aubry, avec ses 25%, suivra-t-elle le mouvement ??
Ségolène aura alors les coudées franches pour s’allier avec le MoDem, si toutefois Bayrou, que l’on n’entend guère, d’ailleurs, accepte de partager, le pouvoir, (ce qui me semble fort improbable)
Benoit Hamon, Mélanchon, Dolez, et ceux qui les rejoindront, vont devoir ouvrir leurs « bras », aux extrèmistes de Gauche ???
Hamon, avait promis de ne pas faire alliance avec Besancenot, j’espère qu’il tiendra ses promesses, alors, avec qui fera-t-il alliance ?
Les communistes, (espèce en voie de disparition), les verts, qui eux aussi ont bien besoin d’une alliance pour exister, en tant que Parti Politique ?
En tous cas, les Eléphants, et les éléphantaux, n’ont pas tardé, à se diviser, juste après le scrutin d’hier!!
le Congrès de Reims, fera encore couler beaucoup d’encre, et les querelles intestines, et alliances hors normes, seront au rendez-vous!!!
Du grain à moudre pour les divers rédacteurs, la Presse, vous dit Merci, M’sieurs Dames, Internet, aussi, C4N, encore plus,
Je ne manquerai pas de suivre ce feuilleton « boulversant » qui attend la Gauche, et la France toute entière….
SOPHY[/b]
Divorce…
{youtube}CuayhtzvQk4{/youtube}
😉
GBGB
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] [u]BRAVO, LES LAPINS[/u][b]Vous êtes les premiers, a sortir cette vidéo, ou Mélanchon, explique sa démission du Parti Socialiste,
[/b][i]MERCI, LES LAPINS[/i]
Un candidat au poste de Premier Secrétaire, dans les 48 heures, à promis Vincent Peillon (motion Ségolène), ce matin sur France Infos!!
Suspense, en « Socialie »!!!
Vite… Un nom pour aller dans le sens de la Royalitude ou de la Hollandinitude
[b]Hollande: Royal doit proposer «un nom de 1er secrétaire»
Lefigaro.fr ([u]avec[/u] AFP)
[i]08/11/2008 | [b]Mise à jour[/b] : 16:25[/i][/b]
[i][b][u]L’actuel leader du PS écrit dans son blog qu’il faut donner à la motion arrivée en tête «la responsabilité de proposer un nom de premier secrétaire». Une déclaration qui tranche avec celles prononcées juste après le vote[/u].[/b][/i]
[b]François Hollande[/b], premier secrétaire du [b]PS[/b], a estimé samedi sur son blog qu’il fallait donner à la motion arrivée en tête, en l’occurrence celle de [b]Ségolène Royal[/b], [b][i]«la responsabilité de proposer (…) un nom de premier secrétaire»[/i][/b]. Cependant, [i][b]«toutes les autres motions ont aussi à prendre leur part dans cette recherche»[/b][/i], estime le patron sortant du parti, qui soutenait la motion du maire de Paris [b]Bertrand Delanoë[/b] (autour de 25%).
Le député de Corrèze rappelle que la motion de [b]Gérard Collomb[/b] et de [b]Ségolène Royal[/b] est en tête (autour de 29%) et souligne: [b][i]«la démocratie militante s’est exprimée et c’est la force de notre parti»[/i][/b]. [b][i]«Comme premier secrétaire, je me suis toujours tenu à deux principes essentiels: le respect du vote et l’exigence du rassemblement»[/i][/b], écrit-il, en jugeant que ces deux principes [b][i]«sont plus que jamais nécessaires à la veille du congrès de Reims pour trouver une issue, la plus mobilisatrice possible, pour le PS»[/i][/b].
[u][i][b]Changement de ton[/b][/i][/u]
Sur le respect du vote, François [b]Hollande[/b] juge qu’il faut [i][b]«prendre en compte les résultats tels qu’ils sont»[/b][/i] et [i][b]«donner à la motion qui est arrivée en tête la responsabilité de proposer une orientation majoritaire, une stratégie cohérente d’alliance et un nom de premier secrétaire»[/b][/i]. Par ailleurs, il estime que [i][b]«les Français ont besoin d’un PS uni et fort avec une direction renouvelée et capable de porter une opposition crédible et utile à même de préparer l’alternative»[/b][/i].
[i][b]«C’est le travail qu’il faudra mener au cours des prochains jours et une majorité doit être trouvée au sein du Parti socialiste, si c’est possible, avant même l’ouverture de notre congrès le 14 novembre prochain»[/b][/i], insiste-t-il.
Des déclarations qui vont au-delà des propos qu’il avait tenus vendredi après-midi: [i][b]«la motion arrivée en tête a une responsabilité particulière, c’est à elle qu’il appartient de faire la démonstration qu’elle peut trouver une majorité. Cela est légitime, et c’est d’ailleurs conforme aux règles du parti»[/b][/i].
Vendredi matin, il avait même jugé que la victoire de [b]Ségolène Royal[/b] [i][b]«ne lui permet pas d’être majoritaire»[/b][/i] dans le parti et qu’il incombait aux quatre motions arrivées en tête du vote des militants pour le congrès de Reims de [i][b]«chercher un rassemblement»[/b][/i].
[b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/08/01002-20081108ARTFIG00530-hollande-royal-proposera-un-nom-de-er-secretaire-.php[/b]
[b]DSK leader préféré pour la gauche face à Sarkozy
Lefigaro.fr ([u]avec[/u] AP)
[i]09/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 10:40[/i][/b]
[i][b][u]Ségolène Royal est cependant la personnalité préférée par les sympathisants PS, selon ce sondage Ifop pour le Journal du Dimanche[/u].[/b][/i]
[b]Dominique Strauss-Kahn[/b] est le leader de gauche que les Français préféreraient face à [b]Nicolas Sarkoz[/b]y, selon un sondage [b]Ifop[/b] pour le [b]«Journal du Dimanche»[/b].
Le directeur général du [b]Fonds monétaire international (FMI)[/b], qui est cité par 27% des personnes interrogées, est considéré comme la personnalité de gauche la plus à même d’affronter l’actuel président de la République par 18% des sympathisants de gauche et 21% des sympathisants du [b]Parti socialiste[/b]. Il devance le maire de Paris [b]Bertrand Delanoë[/b] ([i]21% des personnes interrogées[/i]) et la présidente de la [b]région Poitou-Charente[/b] [b]Ségolène Royal[/b] ([i]17%[/i]).
Mais pour les sympathisants [b]PS[/b] et de gauche, c’est l’ex-candidate à l’élection présidentielle [b]Ségolène Royal[/b], dont la motion est d’ailleurs arrivée en tête lors du vote des militants socialistes avant le congrès de Reims, qui est préférée. 23% des sympathisants de gauche et 26% des sympathisants du PS se prononcent en sa faveur.
Derrière ce trio socialiste, le leader du [b]NPA[/b] [b]Olivier Besancenot[/b] est préféré par 13% des sondés, devant la maire de Lille [b]Martine Aubry[/b] ([i]9%[/i]) et le député européen [b]Benoît Hamon[/b], candidat de l’aile gauche du [b]PS[/b].
[b][i][u]Sondage Ifop réalisé par téléphone les 7 et 8 novembre auprès d’un échantillon de 959 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas[/u].[/i] [/b]
[b]
http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/08/01002-20081108ARTFIG00619-dsk-leader-prefere-pour-la-gauche-face-a-sarkozy-.php%5B/b%5D
[b]Comment Ségolène Royal a réussi son retour sur la scène socialiste[/b]
Cette fois, les sondages n’ont pas fait l’élection au Parti socialiste. Si [b]Delanoë[/b] était donné favori, c’est finalement [b]Ségolène Royal[/b] qui est arrivée en tête du scrutin sur les motions, jeudi. A chaud, petit tour d’horizon des raisons à l’origine de cette surprise.
[i][u][b]
Une volonté de renouvellement[/b][/u][/i]
La motion de [b]Ségolène Royal[/b] a bénéficié d’une envie de changement des militants socialistes, qui ont choisi pour 29% d’entre eux de lui confirmer le soutien qu’ils lui avaient témoigné avant la présidentielle. Elle a su entretenir cette image rénovatrice en s’entourant d’une équipe jeune. [b]Vincent Peillon[/b], [b]Najat Belkacem[/b], [b]Delphine Batho[/b] ou encore [b]Aurélie Filipetti[/b] ont joué les premiers rôles.
A noter toutefois que cette volonté de renouvellement s’est aussi exprimée à travers la candidature de [b]Benoît Hamon[/b], comme l’a reconnu [b]Patrick Menucci[/b], qui soutient pourtant [b]Ségolène Royal[/b]. [b]Hamon[/b] a aussi mis en avant les jeunes pousses du parti dans son équipe de campagne, où l’on retrouvait l’ancien président du [b]MJS[/b] [b]Razzy Hammadi[/b], l’ex-dirigeant de l'[b]Unef[/b], [b]Bruno Julliard[/b], et le benjamin de l'[b]Assemblée nationale[/b], [b]Olivier Dussopt[/b].
[u][i][b]Une distance étudiée vis-à-vis du PS[/b][/i][/u]
[b]Ségolène Royal[/b] a gardé sa marque de fabrique: la distance vis-à-vis des luttes d’appareils qui ont secoué le [b]PS[/b] avant le congrès, comme s’en félicitait en septembre le sénateur de Paris [b]David Assouline[/b] à La Rochelle. Elle a relativement peu critiqué ses rivaux dans la course au leadership [b]socialiste[/b]. Mais, en parallèle, elle a su éviter les erreurs qui avaient un temps détourné d’elle ses soutiens locaux, comme [b]Gérard Collomb[/b], le maire de Lyon, et le Marseillais [b]Jean-Noël Guérini[/b], en mettant [b][i]«au frigidaire»[/i][/b] sa candidature à la tête du[b] PS[/b]. Et s’est pliée au rituel des congrès.
[b]Le soutien des grosses fédés[/b]
En ralliant à elle les élus locaux de la [b][i]«Ligne claire»[/i][/b] ([i]dont [b]Collomb[/b] et [b]Guérini[/b][/i]), [b]Ségolène Royal[/b] s’est assurée du soutien des grosses fédérations comme celle des Bouches-du-Rhône, qui, jeudi, a voté pour elle à 73%. De quoi compenser son déficit dans le Nord ([i]où elle récolte 10%, moins que [b]Benoît Hamon[/b][/i]) et le Pas-de-Calais, où elle ne réalise que 12%. Dans le Rhône, grâce au soutien de [b]Gérard Collomb[/b], elle récolte 41% des 2.200 votes. A contrario, [b]Bertrand Delanoë[/b] n’a pu s’appuyer sur de tels soutiens, se retrouvant même en difficulté à Paris, où il n’a recueilli que 36%.
[u][i][b]Un virage à gauche[/b][/i][/u]
Après le succès mitigé de son passage au Zénith, où elle avait tout de même réuni 4.000 personnes, [b]Ségolène Royal[/b] a probablement refait son retard avec un discours fort sur la crise financière ces dernières semaines, notamment en jugeant le [b]modèle social-démocrate[/b] [b][i]«périmé»[/i][/b], et en demandant l’entrée de l'[b]Etat[/b] au capital des banques. Elle avait amorcé une critique du capitalisme forte lors de son discours à l’université d’été de La Rochelle, en dénonçant les [i][b]«fondements du système»[/b][/i].
[b]
E.J. [/b]
[b]20Minutes.fr.
[i][u]Editions du[/u] 07/11/2008 – 18h40.
[u]Dernière mise à jour[/u] : 07/11/2008 – 20h0[/i][/b]
[b]http://www.20minutes.fr/article/270814/Politique-Comment-Segolene-Royal-a-reussi-son-retour-sur-la-scene-socialiste.php[/b]
[b]Un candidat au poste de Premier secrétaire «dans les 48 heures»[/b]
D’ici 48h, la motion de [b]Ségolène Royal[/b] pourrait proposer le nom d’un candidat pour le poste de premier secrétaire du parti, a déclaré [b]Vincent Peillon[/b] dimanche sur [b]France info[/b].
Alors qu’on lui demandait si [b]Ségolène Royal[/b] était candidate au poste de Premier secrétaire, [b]Peillon[/b] a noté que [b][i]«sa légitimité est évidente»[/i][/b]. Mais [i][b]«cette question n’est peut-être pas la question première»[/b][/i] et [i][b]«elle a décidé de ne pas faire des questions de personne un préalable au rassemblement»[/b][/i], a-t-il dit.
[i][b]«Il serait bien que les socialistes arrivent au congrès de Reims en ayant réglé toutes ces questions, c’est-à-dire avant jeudi»[/b][/i], a déclaré ce proche de l’ancienne candidate à la présidentielle.
[u][i][b]Vincent Peillon, François Rebsamen et Julien Dray[/b][/i][/u]
Interrogé sur sa propre candidature, [b]Vincent Peillon[/b] a estimé «[i][b]que la méthode qui consiste à placer les idées, le projet, le rassemblement des socialistes avant les questions de personnes est la bonne. Donc je m’applique à moi-même ce que je pense être juste pour les autres, et à ce stade ce n’est pas la question»[/b][/i].
Si elle renonce à être candidate, [b]Ségolène Royal[/b] pourrait se retrancher derrière un Premier secrétaire plus consensuel issu de sa motion. Les noms de [b]Vincent Peillon[/b], [b]François Rebsamen[/b] et [b]Julien Dray[/b] sont avancés.
[b]20Minutes.fr,
[i][u]Editions du[/u] 09/11/2008 – 12h41
[u]Dernière mise à jour[/u] : 09/11/2008 – 12h41[/i][/b]
[b]http://www.20minutes.fr/article/271008/France-Un-candidat-au-poste-de-Premier-secretaire-dans-les-48-heures.php[/b]
Voici ce que dit 20 MINUTES.FR sur DSK
[b]DSK chouchou des Français… Royal favorite des sympathisants PS[/b]
[b]Delanoë[/b] n’est décidément pas en veine. Un sondage [b]Ifop[/b] pour le [b]«Journal du dimanche»[/b] révèle que le maire de Paris continue de perdre du terrain.
Parmi les sondés, 26% des sympathisants[b] PS[/b] et 23% des sympathisants de gauche souhaitent que l’ex-candidate socialiste à la présidentielle soit [i][b]«le leader de gauche face à Nicolas Sarkozy»[/b][/i]. Derrière, arrivent à égalité [b]Dominique Strauss-Kahn[/b] et [b]Bertrand Delanoë[/b] ([i]21% des sympathisants socialistes, et respectivement 18 et 19% des sympathisants de gauche[/i]).
[b]Martine Aubry[/b] obtient 11% aussi bien chez les sympathisants socialistes que de gauche, derrière Olivier [b]Besancenot[/b] ([i]12% chez les sympathisants socialistes, 20% chez les militants de gauche[/i]). [b]Benoît Hamon[/b] recueille 6% dans les deux échantillons.
Mais le sondage révèle aussi que pour l’ensemble des Français, c’est [b]DSK[/b] qui remporte la majorité avec 27% des sondés, devant [b]Delanoë [/b]([i]21%[/i]) et Royal ([i]17%[/i]).
[b]ND
20Minutes.fr,
[i][u]Editions[/u] du 09/11/2008 – 10h58
[u]Dernière mise à jour[/u] : 09/11/2008 – 10h59[/i][/b]
[b]http://www.20minutes.fr/article/270996/France-DSK-chouchou-des-Francais-Royal-favorite-des-sympathisants-PS.php[/b]
Bonsoir M’sieurs- Dames et permettez-moi ce commentaire en coup de vent.
Le PS semble condamné à l’impasse perpétuelle. Un Hollande mauvais perdant; une Royale se réjouissant d’une victoire à l’arrière-goût de défaite. Toujours au bord de l’implosion, le parti d’Épinay sclérosé, dans ses luttes internes.
J’aime la lecture que vous faites de la stratégie de Sarkozy qui se «la joue à Gauche Toutes !!». Piégeant ainsi les Socialistes à l’appuyer dans sa politique. Le caméléon qui est passé du cowboy ami de George Bush à frère de sang de Barack Obama, change cette fois d’apparence pour mieux contrecarrer l’opposition.
Bref, on aura beau parlé d’un renouveau avec le vieux système Solferino, je ne vois rien de nouveau au PS. Le paquebot socialiste est trop gros et trop lent pour qu’une seule personne (surtout pas Ségolène) le fasse virer à 180 degrés, tandis qu’il se dirige vers un iceberg.
Allez, un 5 étoiles pour vous et l’ami Dominique dont l’éditorial va dans le même sens ;).
See ya !
Ca Suffit comme ça… Le blog de Pour un Nouveau Parti de Gauche
[b]Ca suffit comme ça ![u] Communiqué de Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez[/u][/b]
[b]Le résultat du vote au parti socialiste est connu. Les trois motions issues de la majorité sortante du Parti arrivent en tête. Elles obtiennent 80% des suffrages. Et la motion de Ségolène Royal l’emporte avec sa proposition d’alliance au centre. Ainsi, les orientations qui dominent la social-démocratie européenne l’ont emporté alors quelles conduisent partout à l’échec. Elles avalisent l’Europe du traité de Lisbonne, les alliances changeantes, l’abstention face à la droite, et refusent de mettre en cause le capitalisme. Ce résultat est sans ambiguïté. Le score respectable de la gauche du parti n’y change rien malheureusement.
Pour nous, ça suffit comme ça !
Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques. Car quels que soient les arrangements qui sortiront du Congrès de Reims, la future direction du PS appliquera l’orientation majoritaire en particulier quand viendront les prochaines élections européennes. Il faudrait alors accepter ce que nous refusons depuis toujours : le traité de Lisbonne et le Manifeste commun avec les partis sociaux démocrates qui gouvernent avec la droite dans leur pays. Non ! Pour nous, ça suffit comme ça !
Nous prenons nos responsabilités. Dans la crise du capitalisme, notre pays a besoin d’une autre voix à gauche. Nous voulons lui être utiles. Nous voulons reprendre l’initiative, formuler une alternative, faire reculer et battre Sarkozy. Par fidélité à nos engagements, nous prenons donc notre indépendance d’action. Nous quittons le Parti socialiste. Nous allons porter publiquement notre conception du combat républicain et socialiste, sans concession face à la droite, au capitalisme et leur irresponsabilité destructrice contre la société humaine et l’écosystème. Nous allons la proposer au suffrage universel. Ainsi que nous la montré en Allemagne Oskar Lafontaine avec Die Linke, nous décidons d’engager avec tous ceux qui partagent ces orientations la construction d’un nouveau parti de gauche et nous appelons à la constitution d’un front de forces de gauche pour les élections européennes. Nous savons qu’une énergie immense dans notre peuple est disponible pour le changement. Il faut aller de l’avant.
[i]Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l’Essonne
Marc Dolez, député du Nord[/i][/b]
[i][u][b]J’apporte mon soutien ! [/b][/u][/i]
[b][i]Nous soutenons l’appel à la construction d’un nouveau parti de gauche lancé par Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez. En effet nous ne trouvons pas notre compte avec la gauche telle qu’elle est aujourd’hui. La crise du capitalisme éclate sous nos yeux. Mais la gauche n’apparaît pas comme une alternative. Elle échoue à s’opposer efficacement à la droite. Elle y renonce même parfois ! Dans plusieurs pays européens, les partis majoritaires à gauche gouvernent avec la droite. Nous ne voulons pas perdre notre temps et notre énergie à attendre qu’ils se ressaisissent. C’est maintenant qu’il faut agir pour un nouvel horizon pour le futur de l’Humanité. Rien de moins.
C’est pourquoi la construction de ce nouveau parti de gauche est une bonne nouvelle. Tourner la page du capitalisme quand il nous replonge dans les débâcles qui ont déjà fait les désastres du passé, c’est si difficile. Mais c’est l’urgence ! Transformer le système et le contenu de la production pour éviter la catastrophe écologique qui s’avance, cela parait une tâche tellement hors de portée. Mais c’est vital ! Changer la répartition des richesses pour que le plus grand nombre vive enfin dignement, cela semble ardu. Mais pouvons-nous accepter l’enrichissement colossal d’une petite minorité pendant que la misère s’étend ? Refonder la République et redonner le pouvoir aux citoyens en toutes choses, c’est devenu presque utopique. Mais sinon quel moyen pour changer le monde ? Faire vivre une laïcité intransigeante, c’est désormais un engagement souvent vilipendé. Mais sans cela, quelle société laisserait-on s’imposer ? Construire une Europe enfin démocratique et sociale, cela heurte de front le Traité de Lisbonne ? Mais la solidarité des peuples vaut mieux que leur concurrence !
Tout cela il faut oser le vouloir, ici et maintenant, en faire un programme de gouvernement, un projet de rassemblement majoritaire de notre peuple. Pour cela il faut bousculer les conformismes, les opportunismes, les sectarismes, la résignation. Die Linke en Allemagne a montré que cette ambition pouvait faire son chemin. En France, nous le pouvons aussi. Nous savons de quelle magnifique et longue histoire nous pouvons être les héritiers. Nous pouvons reconstruire une gauche digne de ce nom, sans complexe face à la droite et au capitalisme. C’est pour cela que nous soutenons la création du nouveau parti de gauche.[/i][/b]
[b]http://www.casuffitcommeca.fr/[/b]
[b]Voici, la Vidéo de Julien Dray, proposée par Dominique Dutilloy, qui illustre bien le désarroi du PS, après le vote du 8 Novembre
{youtube}VPiC2quyFqg{/youtube}
«Ca peut être moi»
[b]La motion Royal espère un accord dans les 48 heures
L.D. ([u]lefigaro.fr[/u]) [u]avec AFP[/u]
[i]09/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 21:13[/i][/b]
[i][b][u]Vincent Peillon, proche de la dirigeante socialiste a annoncé ne «pas faire acte de candidature» au poste de 1er secrétaire, alors que son nom était évoqué. De son côté, Julien Dray a de nouveau proposé ses services[/u].[/b][/i]
A quelques jours du congrès de Reims, les tractations sont allées bon train ce week-end au sein du [b]PS[/b]. La motion de [b]Ségolène Royal[/b], arrivée en tête du vote des militants, a estimé pouvoir proposer un nom [b][i]«dans les 48 heures»[/i][/b] pour le poste de premier secrétaire, alors que [b]François Hollande[/b] -[b][i]motion Delanoë[/i][/b]- a souligné samedi sur son blog qu’il revenait à la motion de son ex-compagne de proposer [i][b]«un nom»[/b][/i] pour ce poste. Il a précisé dimanche toutefois que [b][i]«d’autres configurations»[/i][/b] seraient possibles en cas de rejet des propositions du camp [b]Royal[/b].
Dimanche, plusieurs lieutenants de l’ancienne candidate à la présidentielle -[i][b]Vincent Peillon[/b], [b]David Assouline[/b], [b]Julien Dray[/b][/i]- se sont relayés dans les médias pour souligner que [b]Ségolène Royal[/b] [b][i]«reste absolument légitime pour postuler»[/i][/b] à la succession de [b]François Hollande[/b]. Au même moment, un sondage [b]Viavoice[/b] à paraître lundi dans [b]Libération[/b], montre que [b]Ségolène Royal[/b] ferait pour 51% des Français un [b][i]«bon»[/i][/b] chef du [b]PS[/b]. Mais les lieutenants de la dirigeante socialiste évoquent déjà sans détour les scénarii de substitution.
[u][i][b]
«Ca peut être moi»[/b][/i][/u]
[b]Julien Dray [/b]a de nouveau clairement proposé ses services. [b][i]«Ca peut être moi»[/i][/b], a lancé le député de l’Essonne sur [b]Canal +[/b], en soulignant la nécessité, à ses yeux, que le patron du [b]PS[/b] soit issu de l'[b]Assemblée nationale[/b] [b][i]«parce qu’il faut créer cette symbiose entre le terrain et le débat parlementaire»[/i][/b]. Une façon de légitimer sa propre candidature par rapport à celle de deux autres proches de [b]Ségolène Royal[/b], [b]Vincent Peillon[/b], [i]eurodéputé[/i], et [b]François Rebsamen[/b], [i]sénateur[/i], eux aussi cités ces derniers jours comme possibles candidats de compromis.
De son côté, [b]Vincent Peillon[/b], qui fait figure de favori au sein de sa motion si [b]Ségolène Royal[/b] ne se lance pas, reste évasif, et affirme sur [b]France 5[/b] qu’il ne [b][i]«fait pas acte de candidature»[/i][/b]. Et d’ajouter : [i][b]«je ne vois pas pourquoi»[/b][/i] [b]Mme Royal[/b], dont la motion est arrivée en tête pour le congrès de Reims, [b][i]«devrait renoncer»[/i][/b] au poste de premier secrétaire. [i][b]«Elle aurait plus de légitimité que beaucoup d’autres»[/b][/i], mais dit-il, [b][i]«elle a fait ce geste de responsabilité»[/i][/b] ([i][b][u]ndlr[/u][/b] [b]: de mettre sa candidature au Frigidaire[/b][/i]) «[i][b]qui a été utile à tout le monde»[/b][/i]. Il a également estimé sur [b]France Info[/b] que [b][i]«tous les noms qui ont circulé ne sont plus dans la course»[/i][/b], une possible allusion à [b]Bertrand Delanoë[/b] et [b]Martine Aubry[/b], notamment.
Les partisans de la maire de Lille jugent que la [b]motion Royal[/b] a [b][i]«la responsabilité d’essayer de réaliser le rassemblement des socialistes sur une base politique»[/i][/b]. Mais, pour le cas où l’entreprise de [b]Ségolène Royal[/b] échouerait, ils font valoir que [b]Martine Aubry[/b] occupe [b][i]«une position centrale[/i][/b]» sur l’axe droite-gauche au [b]PS[/b].
[u][b][i]
«Des positions qui empêchent une majorité»[/i][/b][/u]
Le maire de Paris [b]Bertrand Delanoë[/b] s’est montré assez laconique: [b][i]«aucune question de personnes ne m’intéresse à ce stade»[/i][/b], a-t-il dit sur [b]France 3[/b]. Un de ses proches, [b]Harlem Désir[/b], a toutefois laissé entendre que les discussions ne seraient pas si simples. Et de tacler [b]Ségolène Royal[/b] : [b][i]«On peut être en tête et avoir des positions qui empêchent une majorité»[/i][/b], a-t-il lâché sur[b] Europe 1[/b], en faisant allusion au positionnement de la leader socialiste vis-à-vis du [b]MoDem[/b]. Il a réaffirmé, sans trop y croire, son souhait d’un axe [b]Delanoë-Aubry[/b] : [b][i]«il n’est peut-être pas trop tard pour que ceux qui, sur le fond, ont des conceptions communes puissent essayer de les faire avancer dans ce congrès»[/i][/b].
Fort de son beau score (près de 19%), [b]Benoît Hamon[/b], représentant l’aile gauche du parti, estime être toujours dans le jeu pour la succession [b]Hollande[/b], malgré la défection de [b]Jean-Luc Mélenchon[/b]. Il a précisé sur [b]France 2[/b] qu’il [b][i]«discute»[/i][/b], notamment avec le camp de [b]Ségolène Royal[/b].
Des tractations que l'[b]UMP[/b] n’a pas manqué de railler. [b][i]«Tout le monde est prêt à se dévouer pour être candidat»[/i][/b] à la direction du [b]Parti socialiste[/b], a ironisé l’un de ses porte-parole, [b]Frédéric Lefevbre[/b]. [b][i]«Y compris dans la motion Royal, on est prêt à se dévouer pour que ce ne soit pas elle !. Décidément au PS, tout est possible mais uniquement quand il s’agit des postes…»[/i][/b]
[b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/09/01002-20081109ARTFIG00035-la-motion-royal-devrait-proposer-un-nom-dans-les-h-.php[/b]
Appel de François Hollande en faveur du respect du vote militant…
[u][b]Le blog de François Hollande[/b][/u]
[b]
Respect du vote militant et rassemblement
[i]FH | Notes | Samedi, 08 novembre 2008[/i]
Les résultats sont désormais connus, les suffrages se sont répartis sur les quatre motions principales, et ont placé celle de Gérard Collomb et Ségolène Royal en tête. La démocratie militante s’est exprimée et c’est la force de notre parti. Elle crée aussi des situations qui ne sont pas toujours simples à régler, surtout quand aucune motion n’est majoritaire à elle seule. Nous pouvions redouter cette fragmentation dès le dépôt des textes au mois de septembre.
Il nous appartient désormais d’entendre les différents messages des adhérents du parti socialiste et de les traduire pour faire de notre congrès une réussite pour les Français.
Comme Premier secrétaire je me suis toujours tenu à deux principes essentiels : le respect du vote et l’exigence du rassemblement. Ils sont plus que jamais nécessaires à la veille du congrès de Reims pour trouver une issue, la plus mobilisatrice possible, pour le PS.
– Respect du vote : c’est prendre en compte les résultats tels qu’ils sont, et donner à la motion qui est arrivée en tête, la responsabilité de proposer une orientation majoritaire, une stratégie cohérente d’alliance et un nom de Premier secrétaire. Mais toutes les autres motions ont aussi à prendre leur part dans cette recherche.
– Exigence du rassemblement, car les Français ont besoin d’un PS uni et fort avec une direction renouvelée et capable de porter une opposition crédible et utile à même de préparer l’alternative.
C’est le travail qu’il faudra mener au cours des prochains jours et une majorité doit être trouvée au sein du Parti socialiste, si c’est possible, avant même l’ouverture de notre congrès le 14 novembre prochain.[/b]
François Hollande
[b]http://www.francoishollande.fr/2008/11/08/respect-du-vote-militant-et-rassemblement/[/b]
Royal de plus en plus candidate
[b]PS – Royal va bientôt abattre ses cartes[/b]
[u][i]Pas encore candidate mais de plus en plus proche d’une candidature à la succession de [b]François Hollande[/i][/u][/b][i].[/i]
[b]Ségolène Royal[/b] est au centre du jeu lundi soir, en annonçant qu’elle ferait dans deux jours [b][i] »des propositions »[/i][/b] pour rassembler le [b]PS[/b]. Sortie en tête du scrutin de jeudi avec 29,5% des voix, elle a réuni pendant deux heures au Sénat ses représentants dans chaque département. 150 personnes étaient présentes. Elle a déclaré à sa sortie qu’elle ferait mercredi des [b][i] »propositions pour la gouvernance du PS »[/i][/b] afin de [b][i] »rapidement, remettre en mouvement le PS et la gauche »[/i][/b]. L’ex-candidate à l'[b]Elysée[/b] a demandé à Martine[b] Aubry[/b] et [b]Bertrand Delanoë[/b] d’indiquer [b][i] »les points essentiels »[/i][/b] qu’ils souhaitaient y voir figurer.
[b]Ségolène Royal[/b] devait rencontrer dans la soirée [b]Bertrand Delanoë[/b], Elle a parlé par téléphone avec [b]Martine Aubry[/b]. L’avance relativement faible -[i]quatre à cinq points[/i]- de la [b]motion Royal[/b] sur ses challengers rend le rassemblement ardu, le parti étant très émietté. Selon des résultats non officiels, [b]M. Delanoë[/b] aurait recueilli 25,35%, [b]Mme Aubry[/b] 24,68%, [b]Benoît Hamon[/b] 18,94%. La question des relations avec le [b]MoDem[/b] [b][i] »ne doit pas servir de prétexte »[/i][/b] pour [b][i] »justifier un refus de convergences »[/i][/b] a d’autre part affirmé [b]Mme Royal[/b]. Dans sa motion, elle dit vouloir continuer à faire du [b]PS [/b]le pivot du rassemblement de la gauche, avant de s’ouvrir aux[b][i] « Démocrates »[/i][/b], le parti de [b]François Bayrou[/b] n’étant pas nommé.
[u][i][b]Royal de plus en plus candidate[/b][/i][/u]
Mais les actes et déclarations passés de l’ex-candidate à la présidentielle -[i]allant jusqu’à évoquer une nomination de [b]François Bayrou[/b] à [b]Matignon[/b][/i]- nourrissent la suspicion chez de nombreux socialistes. Quant au nom du candidat au poste de premier secrétaire à proposer aux autres courants, [i][b] »la question sera abordée en temps voulu »[/b][/i], a dit [b]Ségolène Royal[/b]. Un de ses lieutenants, [b]Vincent Peillon[/b], avait auparavant dit s’attendre à ce qu’un candidat émerge [i][b] »dans les 48 heures »[/b][/i].
Cette question divisait jusque là la [b]motion Royal[/b]. Alliage idéologiquement composite, il était partagé entre ceux qui voulaient que leur championne brigue la direction du parti -[i]notamment à la base[/i]- et ceux qui y étaient hostiles, comme les « barons locaux » [b]Gérard Collomb[/b] et [b]Jean-Noël Guérini[/b], [b]Julien Dray[/b], porte-parole du [b]PS[/b] ou encore [b]François Rebsamen[/b], numéro 2 du parti. Mais la réunion du conseil politique lundi en milieu de journée au QG de [b]Ségolène Royal[/b] a fait bouger les lignes. [b]Gérard Collomb[/b], [b]Jean-Noël Guérini[/b] sont aujourd’hui prêts à soutenir [b]Ségolène Royal[/b] si elle décide de se lancer dans la bataille. [b][i] »Vincent Peillon a beaucoup de mal à s’imposer comme solution »[/i][/b], explique un membre du [b]courant[/b] [b]Royal[/b].
[b]http://laposte.lci.fr/infos/france/politique/0,,4153409-VU5WX0lEIDQ0OQ==,00-royal-va-bientot-abattre-ses-cartes-.html[/b]
Un bon article dont je partage l’analyse.
J’ai passé du temps à lire les commentaires de Dominique.
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]New-Reporter, la mise à jour de Dominique, heure par heure, enrichit le billet, que j’ai traité avec ma dérision habituelle, mais je recommencerai à écrire sur le sujet, avec le même style dès le 14 Novembre!!!
On va avoir des surprises!!!
Merci d’être passé sur l’article, mais je comprend que vous ayez passé du temps sur les com. de Dominique…….
Amicalement
Sophy
[b]Ségolène Royal apparaît déterminée à prendre la tête du PS
Laure Bretton
[i]Reuters[/i][/b]
[i][b][u]Dix-huit mois après son échec face à Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal apparaît plus déterminée que jamais à prendre la tête du Parti socialiste, même si elle n’obtient pas de majorité absolue lors du congrès de Reims[/u].[/b][/i]
Selon plusieurs dirigeants socialistes interrogés mardi par [b]Reuters[/b], l’ex-candidate à la présidentielle de 2007 a décidé de se présenter elle-même au poste de premier secrétaire lors de cette réunion à haute intensité dramatique qui s’ouvre vendredi.
[i][b] »C’est plié, elle sera candidate »[/b][/i], a déclaré l’un d’eux.
[i][b] »Tant qu’elle ne s’est pas exprimée, rien n’est tranché »[/b][/i], temporise-t-on dans le premier cercle de [b]Ségolène Royal[/b], qui avait mis sa candidature au [b][i] »Frigidaire »[/i][/b] en septembre.
Tous les signaux envoyés par la présidente de la région Poitou-Charentes et ses proches depuis lundi confirment cependant l’option d’une candidature sur son nom. Dans leur sémantique, elle est passée de [b][i] »légitime »[/i][/b] à [b][i] »incontournable »[/i][/b].
Jeudi dernier, après une campagne interne où elle a nettement [b]gauchisé[/b] son discours à la faveur de la crise financière et organisé des meetings décalés décriés par ses rivaux, [b]Ségolène Royal[/b] est revenue au centre du jeu.
[u][i][b]
COME-BACK WOMAN[/b][/i][/u]
A la surprise générale, son programme politique a été choisi par environ 30% des militants, devant ceux de [b]Bertrand Delanoë[/b], pourtant favori des sondages, et [b]Martine Aubry[/b], ex-aequo avec environ 25% des suffrages. [b]Benoît Hamon[/b], candidat de toute la gauche du PS, a engrangé environ 20% des suffrages.
Charge à elle depuis, en vertu de la tradition socialiste, de construire une majorité solide avec les autres courants, ce qui semble très incertain à trois jours de la réunion de Reims, tant le parti est fragmenté et sa personnalité contestée.
Elle a rédigé pour cela un [i][b] »document de travail »[/b][/i] qu’elle leur a transmis dans lequel elle dresse une liste de grands principes généraux — [i]qu’elle leur demande d’enrichir[/i] — et met beaucoup d’eau dans son vin sur la question des alliances, dont ses adversaires ont fait un [b]casus belli[/b].
Alors qu’elle avait tendu la main aux [b]centristes[/b] entre les deux tours de la [b]présidentielle de 2007[/b] pour tenter de battre [b]Nicolas Sarkozy[/b], [b]Ségolène Royal[/b] se garde bien cette fois d’évoquer le [b]MoDem[/b] de [b]François Bayrou[/b].
Elle fait du rassemblement de la gauche un préalable pour gagner la [b]présidentielle de 2012[/b] et se contente d’évoquer une ouverture, par la suite, vers [b][i] »les forces susceptibles de se reconnaître dans le projet socialiste pour battre la droite »[/i][/b].
[b]Ségolène Royal[/b] érige également le [b][i] »respect du vote des militants »[/i][/b] en règle cardinale du futur [b]PS[/b]. En 2006, elle avait été choisie par 60% des adhérents comme candidate présidentielle, avant d’imputer sa défaite six mois plus tard aux cadres du [b]PS[/b], accusés de ne pas l’avoir assez soutenue.
[u][i][b]ROYAL MISE SUR LES MILITANTS[/b][/i][/u]
Pour l’instant, aucun des autres courants, qui totalisent 70% des suffrages et rejettent a priori les alliances au centre, n’a réagi officiellement à ce texte.
[b]Martine Aubry[/b] doit réunir ses proches mercredi à Paris et [b]Bertrand Delanoë[/b] a rencontré [b]Ségolène Royal[/b] lundi soir, mais rien n’a filtré de l’entourage du maire de Paris.
Après le vote des militants jeudi dernier, le renouvellement de la ligne et de la direction du [b]PS[/b] se joue en deux étapes.
Sur la base du nouveau rapport de forces, les courants rechercheront une éventuelle [b][i] »synthèse »[/i][/b] lors du congrès mais, une semaine plus tard, le nouveau premier secrétaire sera élu au suffrage universel des militants.
[b]Ségolène Royal[/b], qui ne détient qu’une majorité très relative, semble assumer le risque d’une cohabitation et mise sur un score élevé auprès des adhérents le 20 novembre.
[b][i] »Les militants sont fatigués, ils veulent que les socialistes se mettent en marche pour répondre à notre mission: s’opposer et proposer »[/i][/b], a-t-elle fait valoir mardi.
Pour ménager les egos au sein de son équipe, elle devrait finalement se présenter à la tête d’un [b][i] »ticket »[/i][/b] avec deux adjoints, [b]François Rebsamen[/b] et [b]Vincent Peillon[/b], ce qui ne s’est jamais fait depuis la création du [b]PS[/b] actuel en 1971.
[b][u]Edité par[/u] Yves Clarisse[/b]
[b]http://fr.news.yahoo.com/4/20081111/tts-france-ps-royal-candidature-ca02f96.html[/b]
[b]Ségolène Royal monte au front toute seule [/b]
[b]Gérald Andrieu[/b]
[i][b]Mardi 11 Novembre 2008 – 15:36[/b][/i]
[i][b]
[u]Les noms circulaient. Ils devaient incarner l’unité. Finalement, la présidente de région Poitou-Charentes a décidé de ne plus avancer masquée : c’est elle qui briguera la direction du PS[/u]. [/b][/i]
[b]Peillon[/b],[b] Dray[/b], [b]Rebsamen[/b] : à dégager. Point d’homme de paille pour ce congrès. [b]Ségolène[/b] y va. Toute seule. Ce sera à elle d’incarner le rassemblement. C’est en tout cas ce que révélait Le Monde ce midi et ce que vient tout juste de confirmer [b]Julien Dray[/b].
Et pour éviter que ne se forme un front [b]TCS (Tous Contre Ségolène)[/b], la « [i][b]dame du Poitou »[/b][/i] dégaine deux armes. La première : une proposition de nouvelle organisation pour la tête du parti où l’on verra cohabiter un premier secrétaire, un secrétaire délégué et [b][i]« une équipe rajeunie »[/i][/b]. Cette organisation a deux avantages majeurs : permettre le partage du pouvoir —[i] ou, du moins, en donner l’illusion[/i] — et l’autoriser à se défausser en cas de turbulences médiatiques…
[i][u][b]
« Fédérer la gauche » mais…[/b][/u][/i]
Surtout, [b]Ségolène[/b] tente de répondre au principal reproche que lui font ses adversaires, ce qu’elle-même appelle « un prétexte » : son idée d’alliance avec le [b]MoDem[/b]. Pour cela, un document de travail a été transmis aux autres motions, un texte à travers lequel elle propose rien de moins qu’ [b][i]«écrire une nouvelle page de [l’] histoire du parti. Celle du socialisme du XXIe siècle. »[/i][/b] Un texte à travers lequel, surtout, elle explique vouloir [b][i]« fédérer la gauche »[/i][/b] : [b][i]« La stratégie des socialistes a toujours consisté d’abord à rassembler la gauche, toute la gauche, autour d’un contrat de gouvernement. Celui-ci doit être préparé par un comité d’action de la gauche, ouvrant la perspective à terme d’une fédération. Ce comité ouvrira largement ses débats en associant les militants, en organisant des campagnes de mobilisation et d’actions. »[/i][/b]
Et de conclure malgré tout : [b][i]« C’est à partir de cette stratégie que les socialistes ont vocation à s’adresser seulement ensuite à toutes les forces susceptibles de se reconnaître dans le projet socialiste pour battre la droite. »[/i][/b] Les autres motions, c’est certain, apprécieront cette dernière phrase. Mais maintenant qu’elle brigue la direction du [b]PS[/b], maintenant qu’elle a décidé de ne plus avancer masquée, [b]Ségolène Royal[/b] ne peut pas dignement renier ses prises de position passées…
[b]http://www.marianne2.fr/Segolene-Royal-monte-au-front-toute-seule_a93188.html?preaction=nl&id=2932252&idnl=25550&[/b]
Pour contrer toute accusation de personnalisation, Ségolène Royal promet de mettre en scène une équipe
[b]Royal avance vers une inéluctable candidature
Nicolas Barotte
[i]12/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 11:33[/i][/b]
[i][b][u]Elle a proposé mardi un document de travail à ses adversaires[/u].[/b][/i]
Ça s’emballe autour de [b]Ségolène Royal[/b]. Depuis que son entourage a largement admis qu’elle était la plus [b][i]«légitime»[/i][/b] pour être premier secrétaire, sa candidature semble inéluctable. [b][i]«Il faut tirer les leçons du vote, de la réaction des militants, des sondages : à l’évidence tout cela conduit à sa candidature»[/i][/b], explique [b]Manuel Valls[/b]. Confirmation dans le baromètre de popularité [b]Ifop[/b] à paraître demain dans [b]Paris Match[/b] : S[b]égolène Royal[/b] progresse de 9 points à 47 %. Il ne reste plus qu’à attendre l’essentiel : une annonce de candidature, mercredi ou jeudi.
Plus subtile que ses adversaires ne l’imaginent, Ségolène Royal prépare le contre-pied. Alors que ses détracteurs l’accusent de [b][i]«personnalisation»[/i][/b], elle promet de mettre en scène une équipe. Elle a aussi pris le temps de la discussion avec ses adversaires, malgré leurs différends. Avec [b]Martine Aubry[/b], l’échange s’est réduit à un coup de téléphone. [b][i]«Vu d’où elles partent, c’est déjà bien…»[/i][/b], se félicite un [b]royaliste[/b] en référence à l’inimitié profonde entre les deux femmes.
Mardi, l’ancienne candidate à la présidentielle a adressé un document de travail aux leaders des autres motions. Le texte se veut consensuel. [b][i]«Le congrès de Reims doit être le point de départ d’un patient et passionnant travail de reconquête idéologique autour de nos valeurs et de nos idées face à la droite»[/i][/b], explique-t-il. Quatre [i][b]«chantiers»[/b][/i] sont proposés aux [b]socialistes[/b] : répondre à [b][i]«la crise financière et sociale»[/i][/b], [b][i]«bâtir le socialisme du XXIe siècle»[/i][/b], [b][i]«faire du PS une force neuve»[/i][/b] et [b][i]«fédérer toute la gauche»[/i][/b]. Dans ce dernier paragraphe, les [b]royalistes[/b] cherchent à lever les réticences de leurs adversaires qui dénoncent [b][i]«la stratégie d’alliance avec le MoDem»[/i][/b]. [i][b]«La stratégie des socialistes a toujours consisté d’abord à rassembler la gauche, toute la gauche, autour d’un contrat de gouvernement. (…) Les socialistes ont vocation à s’adresser seulement ensuite à toutes les forces susceptibles de se reconnaître dans le projet socialiste pour battre la droite»[/b][/i], répond le [b]camp Royal[/b].
Dans les autres motions, la proposition a été accueillie différemment. No comment chez [b]Martine Aubry[/b]. Réponse sur le fond de la part de [b]Bertrand Delanoë[/b] qui souhaite une ligne [b][i]«claire et durable»[/i][/b], a-t-il expliqué mardi à l'[b]AFP[/b]. Fin de non-recevoir dans le camp de [b]Benoît Hamon[/b]. [i][b]«Le flou reste entier sur sa stratégie d’alliance, assure l’ancien président du MJS, Razzye Hammadi, anti-Royal farouche. Sa candidature est celle d’une minorité, elle divise et fracture le PS.»
[/b][/i]
[u][i][b]
Verdict le 20 novembre[/b][/i][/u]
C’est bien de cela qu’il s’agit : la candidature in fine de [b]Royal[/b] elle-même. Après avoir mis ses ambitions entre parenthèses, la présidente de [b]Poitou-Charentes[/b] est déterminée. [i][b]«Apparemment, ce n’était pas un Frigidaire mais une glacière»[/b][/i], raille [b]Hammadi[/b]. [b][i]«Il faut savoir si on est dans la personnalisation à outrance ou si on fait de la politique»[/i][/b], explique-t-on dans l’entourage d'[b]Aubry[/b].
À Reims ce week-end, si aucune majorité ne se dégage, deux textes d’orientation pourraient être soumis au vote des délégués. Ils représentent proportionnellement le vote des militants sur les motions. Les partisans de [b]Royal[/b] ne totalisent que 30 %. Il en résulterait deux candidatures au poste de premier secrétaire sur lesquelles les militants sont appelés à voter quatre jours plus tard. Mais alors, le 20 novembre, ce sont bien eux qui auront encore le dernier mot.
[b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/12/01002-20081112ARTFIG00068-royal-avance-vers-une-ineluctable-candidature-.php[/b]
[b]Royal, envers et contre tous
Yves Thréard
[i]11/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 19:31[/i][/b]
[b][i][u]L’éditorial d ‘Yves Thréard du 12 novembre[/u].[/i][/b]
[b]Ségolène Royal[/b], premier secrétaire du [b]Parti socialiste[/b]. Ce n’est pas joué – [i]le vote des militants interviendra le 20 novembre[/i] -, mais on voit mal ce qui pourrait l’en empêcher si elle annonce sa candidature aujourd’hui. Ses [b][i]«amis»[/i][/b] pourront transformer le [b]congrès de Reims[/b] en un [b]sommet de toutes les chicaneries[/b], ils ne pourront, en revanche, faire d’elle plus longtemps une victime de leur mauvaise foi. Sauf à se couper définitivement de la base du parti et à se rendre ridicules aux yeux d’une majorité de Français.
Redoutable [b]Ségolène Royal[/b], qui avait fait mine de ranger ses ambitions au [b][i]«Frigidaire»[/i][/b]. Le piège. Avec sa [i][b]«bravitude»[/b][/i], ses allures de madone, ses postures mystiques, ses audaces, ses revirements idéologiques, ses adversaires la croyaient dans l’improvisation permanente, presque dans le [i][b]«n’importe quoi»[/b][/i]. Et si c’était plutôt une juste intuition qui l’animait. Celle qu’il faut faire de la politique autrement pour attirer la lumière et [b][i]«parler aux gens»[/i][/b]. Arrêter la langue de bois, jeter les habits usés de l’orthodoxie socialiste, s’affranchir des guerres picrocholines du parti. À Paris, la rive gauche pouffe ; mais, ailleurs, le message passe cinq sur cinq. À l’heure de la société de la communication, c’est l’image qui domine. Elle le sait. Et comme d’autres, [b]Nicolas Sarkozy[/b] ou [b]Barack Obama[/b], elle se met en scène.
Pendant que [b]Bertrand Delanoë[/b] s’empêtre dans la conciliation du socialisme et du libéralisme, que Martine Aubry se justifie sur le partage du temps de travail, que François Hollande court après une improbable synthèse, elle laboure la campagne française, remplit les salles, se montre aux côtés des salariés malheureux de la [b]Camif[/b], propose de payer les cotisations des militants dans le besoin. Des gestes d’abord. Car des idées, elle s’embarrasse peu. Le modèle [b]social-démocrate[/b] est dépassé, affirme-t-elle à la faveur de la crise financière. Par quoi le remplacer ? Elle se garde bien de répondre.
Elle est ainsi. Semblable à son mentor, [b]François Mitterrand[/b]. Des convictions qui restent à démontrer, mais une intelligence supérieure des situations. Alors, comme lui, elle avance. Séductrice, tenace, déterminée, sûre d’elle-même. Et, comme lui, elle ira jusqu’au bout. Coûte que coûte. Il avait remporté, de haute lutte, le [b]congrès d’Épinay[/b] en 1971. Elle gagnera, sans doute, celui de [b]Reims[/b]. Il s’est présenté trois fois aux Français avant d’entrer à l'[b]Élysée[/b]. Elle a perdu l’année dernière, mais elle recommencera aussi longtemps que nécessaire.
Avec une devise : tout pour le pouvoir. C’est sa force, celle que n’ont pas ses rivaux socialistes. Celle que n’a pas eue [b]François Hollande[/b], son ancien compagnon, en partie responsable de l’état actuel du [b]PS[/b]. Une formation divisée, désincarnée, réduite à ses quelques succès territoriaux.
Bien difficile de savoir ce que sera le [b]PS[/b] sous sa tutelle si elle l’obtient. Une chose est sûre : en le prenant en main, elle lui donnera enfin un visage charismatique. Ce qui lui manquait. Restera à le doter d’une politique.
[b]http://www.lefigaro.fr/debats/2008/11/12/01005-20081112ARTFIG00064-royal-envers-et-contre-tous-.php[/b]
Royal candidate, un «dysfonctionnement»
[b]Ségolène Royal sera candidate à la direction du PS… ou pas[/b]
Un de ses proches — [i]qui ne veut pas être cité[/i] – le confirme, l’autre calme le jeu: on ne sait encore avec certitude si [b]Ségolène Royal[/b] proposera bien sa candidature à la succession de[b] François Hollande[/b]. Arrivée en tête du vote des militants le 6 novembre, elle avait fait part de sa volonté de se présenter ce lundi à l’occasion de la réunion des délégués de sa motion au Sénat, selon [b]«Le Monde»[/b]. [i][b]«De oute façon, c’est inscrit dans son score»[/b][/i], jugeait un des ses partisans. Un autre responsable politique proche de [b]Ségolène Royal[/b] a répondu, sans vouloir non plus être cité: [b][i]«personne ne peut dire qu’il est sûr qu’elle sera candidate. Elle n’a dit à personne si elle l’était»[/i][/b].
Il s’est borné à relever que [i][b]«les conditions apparaissent plus favorables»[/b][/i] pour briguer la succession de François Hollande car le résultat du vote [i][b]«est incontournable»[/b][/i].
[b]Ségolène Royal[/b] a publié un document de travail, qui va être remis aux représentants des autres motions, baptisé [i][b]«Pour l’unité et le renouveau du Parti socialiste»[/b][/i]. Le document insiste beaucoup sur la [i][b]«décentralisation»[/b][/i] du [b]PS[/b], et le rôle des élus locaux. Aux fédérations par exemple de dresser un bilan de la crise financière, qui serait un [i][b]«préalable à un grand forum global»[/b][/i]. Elle se verront également confier de nouvelles responsabilités, [i][b]«pour que le parti fonctionne de façon ascendante»[/b][/i]. Avec à la clé, [i][b]«des dotations financières plus importantes»[/b][/i], et la mise en place dans chaque région d’une [i][b]«université populaire de la connaissance»[/b][/i].
[i][u][b]
Rassemblement de la gauche[/b][/u][/i]
Dans ce texte, elle clarifie également la question de l’alliance avec le [b]Modem[/b], en réaffirmant sa fidélité à la stratégie de rassemblement de la gauche, [b][i]«autour d’un contrat de gouvernement»[/i][/b]. Pour cela, [b]Ségoène Roya[/b]l préconise la création d’un [b][i]«comité d’action de la gauche, ouvrant la perspective à terme d’une fédération»[/i][/b]. C’est [b][i]«seulement ensuite»[/i][/b] qu’elle envisage de dialoguer avec [b][i]«toutes les frces susceptibles de se reconnaître dans le projet socialiste pour battre la droite»[/i][/b]
Mi-septembre, elle avait pourtant fait part de sa volonté de mettre [i][b]«au frigidaire»[/b][/i] sa candidature, ce qui lui avait permis de rallier à sa cause les élus locaux de [i][b]«La ligne claire»[/b][/i], opposés à ce qu’un présidentiable occupe le poste de premier secrétaire.
[i][u][b]Royal candidate, un «dysfonctionnement»[/b][/u][/i]
Parmi eux, il y a notamment le patron des [b]socialistes des Bouches-du-Rhône[/b], [b]Jean-Noël Guérini[/b], qui déclarait encore samedi qu’il ne souhaitait pas à la tête du [b]PS[/b] [b][i]«une candidate ou un candidat présidentiable, parce que immédiatement, dès l’élection du premier secrétaire, évidemment, le débat serait fixé sur la prochaine échéance. Il y aurait un dysfonctionnement de notre parti»[/i][/b].
Lundi soir, par la voix de [b]Patrick Menucci[/b], on apprenait pourtant que la [b]fédération des Bouches-du-Rhône[/b] soutiendra [b]Ségolène Royal[/b] «[b][i]si elle est candidate»[/i][/b]. Il s’est toutefois gardé de donner son sentiment sur l’opportunité de cette candidature.
[b]Emile Josselin
20Minutes.fr
[i]- [u]Editions du[/u] 11/11/2008 – 09h30
– [u]Dernière mise à jour[/u] : 11/11/2008 – 17h51[/i]
http://www.20minutes.fr/article/271248/Politique-Segolene-Royal-sera-candidate-a-la-direction-du-PS-ou-pas.php%5B/b%5D
Interview de Razzy Hammadi
[b]Razzy Hammadi juge sévèrement la candidature Royal: «un sentiment de combine»[/b]
Ancien président du [b]MJS[/b] et soutien de Benoît [b]Hamon[/b], [b]Razzy Hammadi[/b] juge sévèrement une éventuelle candidature de [b]Ségolène Royal[/b] à la tête du [b]PS[/b]…
[b][i][u]Comment percevez vous l’éventuelle candidature de Ségolène Royal[/u] ?[/i][/b]
Si cette candidature devait s’affirmer, elle donnerait à de nombreux militants un sentiment de combine: un jour on est candidat, le lendemain on ne l’est plus pour s’attirer le soutien des grandes fédérations, et ensuite on le redevient après le vote des militants.
L’objectif du texte qu’elle a publié est d’offrir un débouché aux 29% recueillis par la motion de [b]Ségolène Royal[/b]. Plus que jamais, nous voulons offrir une alternative aux 70% qui n’ont pas voté pour elle. A part ça, il n’y a rien de neuf ni de transcendant à part une évolution concernant le [b]Modem[/b].
[i][b]
[u]Vous pensez donc qu’elle ne pourrait par parvenir à opérer de rassemblement[/u] ?[/b][/i]
Le problème, c’est que pendant la campagne, je n’ai pas compris où était le vrai du faux parmi les soutiens de [b]Ségolène Royal[/b].
Le samedi, [b]Gérard Collomb[/b] affirme dans une réunion que le [b]PS[/b] doit devenir [b]social-démocrate[/b]. Le mardi, je découvre que [b]Ségolène Royal[/b] dit que ce modèle est [b][i]«périmé»[/i][/b]. Le mercredi, lors d’une réunion avec [b]Manuel Valls[/b] dans le Maine-et-Loire, celui-ci me dit que que les alliances avec le [b]Modem[/b] ne sont pas à l’ordre du jour.
Et je finis la semaine à Marseille, où [b]Guérini[/b] a fait toute sa campagne sur le thème de l’alliance avec le[b] Modem[/b], car c’est comme cela qu’est géré l’exécutif. Il y a là l’incohérence et l’instabilité qui nous coûté si cher lors de la campagne présidentielle.
[i][b][u]Vous prônez un «projet politique» réunissant Hamon, Aubry et Delanoë. Mais sur la question du Modem, Aubry a fait alliance avec lui aux municipales à Lille, et des partisans de Delanoë comme Michel Destot aussi, et ce dès le premier tour à Grenoble[/u]…[/b][/i]
[b]Ségolène Royal[/b] a bien dit que le [b]Modem[/b] ne devait pas être un prétexte. Il faut regarder les textes et celui de [b]Ségolène Royal[/b] est le plus clair à ce sujet. Après, effectivement, il y a des actes qui ont été posés par certains.
C’est ce qui fait que [b]Benoît Hamon[/b] est le plus légitime à incarner cette démarche. Il était à 23-24% avant la rentrée du score des [b]fédérations du Pas-de-Calais et des Bouches-du-Rhône[/b]. Son score, il l’a réalisé sans l’appui de grandes fédérations, sans l’appui des médias ni d’alliances de couloirs.
[i][b][u]Apparemment, selon «Le Monde», les proches de François Hollande poussent à une alliance de Bertrand Delanoë avec Ségolène Royal. Cela peut-il mettre à mal votre démarche[/u] ?[/b][/i]
Les personnes dont vous parlez n’ont pas été très influentes auprès de [b]Bertrand Delanoë[/b]. Mais cela montre bien que nous sommes face à un changement en trompe-l’oeil. Il y a [b]Ségolène Roya[/b]l, mais ceux qui la soutiennent sont les mêmes que ceux qui sont au côté de [b]François Hollande[/b] depuis onze ans. Et puis quand on en vient à promettre à [b]Georges Frêche[/b] sa réintégration en échange du vote de la [b]fédération de l’Hérault[/b]… ([i]c’est en tout cas ce que [b]Georges Frêche[/b] affirme dans ce reportage pour l'[b]émission Dimanche +[/b], sur [b]Canal +[/b], [b][u]ndlr[/u][/b][/i]).
[b]Emile Josselin[/b]
[b]20Minutes.fr
[i]- [u]Editions du[/u] 11/11/2008 – 13h15
– [u]Dernière mise à jour[/u] : 11/11/2008 – 14h58 [/i]
http://www.20minutes.fr/article/271278/Politique-Razzy-Hammadi-juge-severement-la-candidature-Royal-un-sentiment-de-combine.php%5B/b%5D