que les colporteurs, naguère, avant l’invention des nouveaux moyens de télécommunications, distribuaient/vendaient dans les villes et les campagnes, aussi profondes soit-elles.
 
Ces "images d’Epinal" font encore la joie des bouquinistes et amateurs de vieux papiers! Qui ne se sent un peu "riche" quand il en découvre un album au fond d’un grenier…. mais est-ce encore possible de nos jours ?
Les souris n’ont-elles pas tout grignoté ?
L’eau ou la neige ne se sont-elles pas infiltrées, humidifiants les vieux cartons amoureusement entassés pour… plus tard…
les petits enfants fouineurs…

Combien d’albums sont partis ainsi directement dans un feu de joie, propulser dedans par des héritiers un peu dégoutés ou pressés de vider une maison.
Les "images d’Epinal" termes souvent employés pour désigner de vieux clichés, propos de conversation ou idées rétrogrades, amusent encore. J’en avais affiché un grand poster dans mes toilettes, et mes invités ne manquaient de tenter de trouver les réponses aux devinettes, souvent sans grand succès.

Qui ne s’est, à l’occasion, exquinté les yeux(*) à essayer de trouver les clowns, les pourceaux, les deux invités ou les cornacs nègres ?
 
comme sur les quatre que je viens de retrouver dans mon "fatras"…
 
à vous de chercher !
 

 

oui, ce qui est énervant aussi, c’est que le dessin est parfois grossier, mais surtout, S.U.R.T.O.U.T. qu’il n’y a jamais la réponse (même à l’envers dans un coin de l’image !!!!)
 
hi !  c’est rageant, hein ?
 
 

« Les images d’Épinal, naïves et gaies parfois, avec leurs larges plaques de bleu de Prusse, de vert-poireau, de sang de bœuf et de gomme-gutte… »

J.-K. Huysmans, L’art moderne, 1902, p. 231

 
CITE DE L’IMAGE, 42 bis, quai de Dolgneville, 88000 EPINAL
www.imagerie-epinal.com
03.29.31.28.88

La Cité de l’Image est ouverte toute l’année, suivez le gros chat botté! Elle est située le long de la Moselle, vers le Port.

EPINAL mérite votre visite !

Lire aussi le blog de la bnf.   
et pour ceux qui aiment les bâteaux, l’article des peintres de la marine, où l’on constate que l’Imagerie d’Epinal, publiée par M. PELLERIN le bien nommé, permettait de découvrir le monde.

 

(* expression populaire régionale)

 

     

 

P.S.: dommage, il n’y a pas de catérogie "jeu", "média" ça ne convient plus pour ces images qui pourtant informaient des actualités du pays, "dessin"… bin, ce ne sont pas "mes" dessins…. 😉