Déontologie.

 

        Nous venons de vivre une quinzaine frisant l’ordinaire d’une république bananière. La fin (temporaire) de l’histoire laissant croire que l’opinion publique a encore un brin d’influence sur le pouvoir.

        La sarkozye n’a pas manqué de saluer le courage et la sagesse du Dauphin. Et de s’en prendre aux médias (internet surtout, parce que MM Dassault et Lagardère n’avaient pas crié au loup). Il s’est même trouvé un député, en mal de cour sans doute, pour suggérer l’obligation d’une déontologie pour les journalistes. Article 1 et unique : « Il est interdit de déplaire au Président »

        Parlons-en de déontologie. Chacun selon ses mérites et ses diplômes… sauf mon fils, sauf dans les Hauts-de-Seine en toute légalité.

        Mais il est d’autres cas où la déontologie ne concerne pas l’empereur. Ainsi un conseiller de l’Elysée prend la tête d’une banque qu’il a vigoureusement contribué à créer.

        Le PDG de Véolia, M Proglio, entreprise privée, chère jadis à M. Messier, va devenir PDG d’EDF à la suite de M.Gadonneix ( M. 20%). Dit ainsi quoi d’anormal ? Un petit rien, il sera PDG des 2, cet ami de notre Président. Qu’est-ce qu’il est diplômé et méritant, cet homme !

        Pour une droite décomplexée, c’est réussi. Le chômage et le pouvoir d’achat écrasent suffisamment toute déontologie pour qu’on ne se prive pas.

        Une petit dernière, – parfaitement légale- pour votre dimanche.  La marche du siècle, il vous en souvient ?. Avec un présentateur éminent qui tourna Bayrou, député européen, avant d’être sarkosiste du Nouveau Centre, M. Cavada, dans la foulée de plus de scrupules, tout est permis, va travailler sur le service public. Nostalgie du petit écran quand tu nous tiens ! Pourquoi M. Lefèvre ou M Chatel ne présenteraient-ils pas le 20 heures ?