Les rumeurs grandissantes selon lesquelles demain mardi, le parquet devrait abandonner les charges, blanchissant ainsi DSK, ne pouvaient qu’être prévisibles ! L’ancien patron du FMI, présumé coupable d’agression sexuelle, de tentative de viol, plane bien au dessus de l’humanité car descendant tout droit de la cuisse de Jupiter !

Suite à l’entretien qui lui a été accordé par l’homme déchu, Michel Taubman confie avoir la certitude que la vilaine chose qui s’est déroulée dans la chambre 2806 à l’hôtel Sofitel de Manhattan n’était qu’une relation consentie d’une durée n’excédant pas les six minutes. Ne mérite même pas que l’on s’y attarde !
Autrement dit le rapport médical détaillé faisant état de lésions, les prélèvements accablants recueillis sur le mur, la moquette, les divers et multiples témoignages du personnel hôtelier seraient largement insuffisants pour inculper le présumé violeur et favoriseraient plutôt la thèse du piège concocté par les soins de la malheureuse Guinéenne avide d’argent. En effet, les quelques résidus de mensonges inventés bien antérieurement aux faits, dans le but de s’extraire de son état végétatif dans sa Guinée natale pour s’envoler vers l’Eldorado américain, ont battu en brèche toute preuve, la desservant, la taxant de menteuse invétérée. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, DSK a dû se frotter les mains !
Désormais lui collera à la peau une sale étiquette de mauvaise fille à la double vie, au compte bancaire illicitement garni, spécialiste des relations tarifées. Menteuse, dont certains témoignages ont été démentis par la fameuse carte magnétique d’accès aux chambres en dépit de toutes ses explications ultérieures. Menteuse car son instinct de survie l’ayant poussée dans le passé à exagérer, voire même inventer une histoire de viol, histoire de renforcer sa demande d’asile. Menteuse aussi pour avoir osé fournir des revenus minorés pour conserver son logement. Crédibilité zéro !
Maintenant, admettons que la malheureuse Nafissatou, du bas de son échelle sociale, prise de court devant la grossièreté inattendue du gentleman n’ait pas réagi avec autant de fermeté qu’il ne le fallait et qu’avec la brutalité du choc en soit venue à perdre ses moyens jusqu’à excécuter dans l’horreur, l’atroce calamité. Cela signifierait-t-il pour autant, dans cette hypothèse, que l’acte était consenti ? Imaginons aussi la plaignante subjuguée par l’argent du candidat à la présidence de l’époque, une reconnaissance aurait été la moindre des choses ! A moins que l’homme mûr n’ait voulu faire grâcieusement don de son irrésistible charme devant lequel Nafissatou aurait succombé dans une totale exaltation ? Toujours est-il que sans la moindre parole de délicatesse, sans le moindre geste de gratitude, Monsieur l’ancien ministre des finances de la France, le haut perché, assouvit son impérieuse envie bestiale, prend ses cliques et ses claques, oubliant au passage un petit caillou, un portable qui mènera la police à ses trousses. Rien de plus chic que cette gratuité de la part de DSK pour faire preuve de respect envers cette déshéritée ! Tant que les murs de cette chambre demeureront muets, persisteront de minuscules doutes…
D’après ce qu’on raconte, DSK a repris du poil de la bête grâce à l’abnégation de sa richissime épouse. Bientôt si ces rumeurs sont avérées, ses pieds fouleront le sol de son pays. Il s’exprimera, donnera sa version des faits pour se défaire de cette honte qui doit le miner. On dit que l’éminent économiste serait particulièrement "préoccupé par la crise financière actuelle". 
Quant à Nafissatou, il ne lui restera plus qu’à espérer de son procès au civil quelques dédommagements pour le calvaire subi lors de ce terrifiant tsunami. Pourquoi devrait-elle cracher dans la soupe ? Pudique, Martine Aubry a dit qu’il fallait respecter la décision de la justice…