En lisant le Figaro d’aujourd’hui, je suis tombé sur la prose d’une courageuse anonyme qui expose avec autant de brio que de talent ses convictions. Je me permets de la citer, pour l’édification de nos lecteurs. Elle signe, et pourquoi pas, Pangolin 28. Admirons ci-dessous, en italiques, sa hauteur d’idées et sa noblesse de pensée. On notera que cette personne, à la différence de nombre de ses Parteigenossen, a de l’orthographe.

On est toujours en république, mais si Hollande passe, on n’y sera plus…Les socialistes ont la mémoire très courte et très sélective, mais c’est normal, ils ne connaissent que la mauvaise foi, le mensonge et le démolissage médiatique organisé. Normal, puisqu’ils ont par nature raison sur tout, ce qui les dispense d’argumenter. Au fait, combien de "copains" (et surtout de coquins) Mitterrand a-t’il placés durant son règne ? Mais c’est vrai, venant de lui, c’était tout à fait normal et justifié.
Dehors les socialos et leurs combines mafieuses (cf le Conseil Régional de Midi-Pyrénées (entre autres) où TOUT le pouvoir est aux mains de Malvy et de des frères maçons. Je sais ce que je dis, je suis chaque jour spectatrice de leurs menées).
Ces gens-là n’ont pour projet que leurs propres intérêts, ils se moquent pas mal de la France, de ses habitants et de sa place dans le Monde.
DEHORS,DEHORS !!!

 

 

Mme Pangolin 28, habitant la même région que vous, témoin des activités des élus que vous nommez (Malvy) ou que vous ne nommez pas (Bonrepaux), je m’interroge tout de même sur le sérieux de vos propos.

Puisque vous en êtes à reprendre les vieilles accusations de corruption (bon, nous sommes dans le sud, et nous savons que les échanges de services et les renvois d’ascenseur sont aussi courants qu’ailleurs, mais moins dissimulés, à la bonne franquette, dirons-nous), opposons, si vous le voulez bien, le bilan positif de l’action de MM. Malvy et Bonrepaux – quels que soient, par ailleurs, leurs péchés (essentiellement de ne pas appartenir au clan Sarkozy, qui ne favorise jamais les copains, c’est sûr). Mais, Madame, contemplez votre gouvernement. Si NKM, porte-parole du président sortant, préjuge de l’avenir des poursuites contre DSK en insinuant que, si ça se trouve, ses activités (supposées, pour l’instant) jetteraient un éclairage déplaisant sur les fédérations socialistes du Nord et du Pas de Calais. Moi, je veux bien.

Mais je constate que le n°2 du gouvernement, M. Juppé est, stricto sensu, un repris de justice, condamné pour fraude électorale et corruption. Je veux bien que d’intéressantes modifications du NCP et du Nouveau Code de Procédure Pénale aient permis certains blanchissages ultrarapides. Quant aux Frères Trois Points de la région Midi-Pyrénées, j’en connais quelques uns de nom(je suis Ariégeois et je sais quelques maires de votre bord qui appartiennent à l’une ou l’autre des obédiences maçonniques) et j’en ai rencontré d’autres. Il ne faudrait pas oublier, Pangolin 28 (seriez-vous native d’Eure et Loir, et ancienne partisane de feue Mme Stirbois, née native d’Ecluzelles ?Elle non plus n’aimait pas les Francs Maçons et encore moins les Juifs).

Vos propos, Madame, me rappellent fâcheusement une période que, malheureusement pour moi, j’ai vécu, celle de la France de Vichy. Vous devriez lire l’ouvrage de Robert Paxton sur ce sujet. Malgré ses presque cinquante ans d’âge, il est toujours d’actualité. Pour ce qui me concerne, et faute d’un système plus satisfaisant, soyez assurée que, dès le premier tour, je voterai, bien sûr, contre votre candidat et pous celui qui est le mieux à même de renvoyer le candidat en question à son néant, ou, de toute façon, à ses affaires. Il a d’ailleurs d’autant plus d’amis bien placés qu’il a été, des années durant, Ministre de l’Intérieur, fonction exercée, jadis et naguère, par des gens aussi compétents que Fouché, Thiers, Morny, Clemenceau, Pucheu, Frey, Pasqua, j’en passe et pas des meilleurs (y compris, si vous y tenez, Mitterrand, histoire de dire que, moi, je ne suis pas sectaire).

Et la place Beauveau est l’endroit idéal pour se constituer des dossiers, bien utiles à tous égards. Dans un de mes livres, paru, anonymement, vu sa nature, il y a déjà 25 ans, j’évoquais ces choses.

Ce qui ne m’empêche pas de signer aujourd’hui de mon nom, qui n’a guère de poids, et encore moins d’importance !

François Lourbet