« Draquila », le film énerve Berlusconi

Tel un Michael Moore en jupon, la réalisatrice Sabina Guzzanti a réussi à provoquer le boycott de son film «Draquila » par le gouvernement italien lors de sa projection au festival de Cannes. Ce qui d’ailleurs la ravit, car cette réaction attise bien évidemment la curiosité du public.

Elle s’était déjà distinguée en 2005 avec son pamphlet « Viva Zapatero ! » où elle protestait contre l’interdiction de son émission satirique sur la RAI.

Dans « Draquila, l’Italie qui tremble »,  Sabina Guzzanti revient sur le tremblement de terre qui a ravagé Aquila en avril 2009. Elle met en évidence l’absence de scrupules de Berlusconi lors de cette catastrophe. Après avoir promis un relogement rapide des familles sinistrées, il a fait voter une loi pour subventionner largement ses amis entrepreneurs. D’après la réalisatrice, il  a fait de la ville d’Aquila une zone de non-droit dans laquelle les réfugiés sont confinés par l’armée avec des chefs de camp qui rappellent les années sombres de l’Italie.

Les habitants de L’Aquila, parqués dans des camps de tentes, ont ainsi interdiction d’y introduire de l’alcool, du café, ou même du Coca-Cola, pour qu’ils ne soient pas «énervés». (Source 20minutes.fr)

Souhaitons à Sabina autant de succès que Michael Moore : un tel électrochoc pourra-t-il réveiller les consciences italiennes ?

 

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Une réflexion sur « « Draquila », le film énerve Berlusconi »

  1. « BERLUSCONI-EST-LE-CAUCHEMARE-POUR …les democratie dans le monde cette homme est un danger.il represente a lui seul,le mauvais cote du capitalisme.? SUR UN BUZZ.du journal le monde du 16 au 17 ou l’on compare le capitalisme a une mafia. sujet a ne pas occulter.!!!

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