75% des cavaliers sont des cavalières L’équitation est même devenue le premier sport féminin. dés leur plus jeune âge les garçons préfèrent d’autres activités comme le foot. Adolescents, ils accrochent encore moins. Pourquoi les garçons boudent-ils ce sport magnifique?
Une affaire d’homme à l’origine
Pourtant traditionnellement, le cheval était une affaire d’hommes et de militaires. Il fallait être "un dur" pour supporter les heures de tape-cul sur des selles raides avec des chevaux rétifs; pour se faire crier dessus pendant 1 heure par un maître de manège despotique; pour accepter de tomber pour apprendre; enfin pour s’élancer sur un "parcours militaire", l’ancêtre du cross. Devenir un homme de cheval relevait véritablement du parcours initatique…Avec le développement de l’équitation à poney et la démocratisation de ce sport, monter à cheval ou à poney est devenu plus accessible, plus agréable, plus facile. Les filles se sont passionnée, les garçons n’ont pas suivi!
Les petits garçons préfèrent le foot
Même les débutant sont des filles : dés 6 ans, les fille sont plus nombreuses à pratiquer l’équitation. A cet âge elles ont tendance à se tourner vers la gymnastique, la danse, le tennis ou le poney. Les garçons sont plus captivés par les sports collectifs comme le foot, le basket, le rugby. Puis viennent les sport de combats tel que le judo, et les sports de glisse. De plus, les parents encouragent souvent les filles à se mettre à l’équitation, estimant que ce sport permet de les endurcir, de forger leur caractère.
Les filles plus persévérantes ?
L’apprentissage de l’équitation est plutôt ingrat. Il faut des heures et des heures de mise en selle avant d’acquérir une bonne assiette. Impossible de faire de la compétition tout de suite. Même pour participer à des pony-games, il faut savoir diriger un poney sans qu’il suive les autres, ce qui demande un minimum de technique et de maîtrise. Or, les garçons sont plus pressés que les filles, ils ont tout de suite envie de se mesurer aux autres, de faire de la compétition, ils ont besoin de sensations immédiates et s’ennuient rapidement.
Les filles font fuir les garçons
Les filles attirent…les filles. Il arrive donc souvent, que dans un univers équestre féminin, le garçon ait du mal à trouver sa place. Jusqu’à l’âge de 12, 13 ans garçons et filles se mélangent peu. Il n’est donc pas facile de se retrouver le seul garçon de la reprise. De plus, certains garçons ont un peu de mal à accepter de se mesurer aux filles et de se faire battre par elles…
Inutile de jouer au plus fort
On a beau être un grand, costaud qui n’a peur de rien, on se retrouve tout de suite tout bête sur un poney qui n’en fait qu’à sa tête et qu’on ne parvient pas à contrôler. C’est d’autant plus déstabilisant que l’usage de la force ne marche pas. De plus le garçon n’ose pas toujours avouer une peur tout à ait légitime. La fille en parlera plus facilement au moniteur et lui demandera de changer de poney ou de baisser les barres.
Natter un poney très peu pour eux!
La plupart du temps les garçons n’aiment pas passer des heures au box avec leur monture pour la bichonner. Pas plus que cela ne les ravit de poser des bandes de repos ou de raccourcir une crinière…Les filles au contraire, adore toiletter, soigner affectueusement leur cheval ou leur poney.
A l’adolescence ils abandonnent
Les garçons adolescents sont plus attirés par que jamais par le foot, les jeux vidéos, et les virées entre copains. De plus la mixité ne leur convient pas forcément. Entre 11 et 14 ans la différence entre garçons et filles s’accentuent. Les filles sont déjà de vrai jeunes filles, les garçons prépubères ont souvent du mal à se sentir bien dans leur peau à cet âge là.
Ils ont besoin de héros
Les garçons cherchent des héros auxquels ils peuvent s’identifier. S’ils en trouve beaucoup dans le milieu du football, ce n’est pas le cas dans le domaine équestre. Les chevaliers sont passés de mode, les cow-boys et les indiens ne font plus rêver passé un certain âge…
Quant aux grands champions pour la plupart masculins, comme Eric Navet, Rodrigo Pessoa, ils sont très peu médiatisés. Rare sont les jeunes capables de citer plus d’un nom de cavalier de haut niveau.
Les disciplines qui les motivent : le pony-games, le horse ball, le CSO de haut niveau, les arts martiaux.