Le travail des enfants est un problème tant social qu’économique. En effet, avec l’économie de la connaissance, le niveau de formation de la population est devenu une variable macroéconomique à part entière. Pour répondre à cette problématique, certains pays comme la Côte d’Ivoire tentent de prendre le problème à la racine. La Première dame, Dominique Ouattara a annoncé l’élaboration dʼun nouveau Plan dʼaction triennal 2015-2017 tandis que Nestlé vient d’ouvrir trois écoles avec la Fondation mondiale du Cacao.

                               

Le travail des enfants en quelques chiffres
Plusieurs organismes nous renseignent sur l’ampleur du phénomène. L’Unicef estime que 69 millions d’enfants travaillent en Afrique subsaharienne. Plus précisément, selon la fondation Initiative internationale pour le cacao (ICI), la culture du cacao emploie de 300 000 à un million d’enfants. Cato Institute, un influent think tank souligne que dans certaines régions du monde, plus de 25% des  10-14 ans auraient ainsi une activité professionnelle.

Dominique Ouattra propose un plan triennal pour la Côte d’Ivoire
Avec sa fondation Children of Africa, la Première dame ivoirienne a fait de la lutte contre le travail des enfants sa priorité numéro 1. Également présidente du Comité National de Surveillance, elle a notamment proposé dans son plan triennal 2015 à 2017 d’intensifier « les campagnes de sensibilisation des populations et le renforcement des actions directes de protection des enfants dans tous les secteurs d’activité». Dans le pays, le programme d’information statistique et de suivi sur le travail des enfants (SIMPOC) indiquait qu’en 2008 « 25 % des 5-17 ans sont économiquement actifs ».

Save the Children et Nestlé, la société civile en action
La société civile et les entreprises coopèrent aussi pour améliorer le niveau d’instruction de la jeunesse. Lors du Forum Save the Children, Sidikou Moussa, représentant de l’Union des coalitions des organisations des enfants de l’Afrique de l’Ouest, rappelait l’importance de faire appliquer la Convention 138 sur l’âge minimum d’admission à l’emploi. Parallèlement, le chef du village de Zongodougou, Madi Rouamba a salué la décision de Nestlé de construire des établissements scolaires dans la région.

 

CreditPhoto LaVie.fr