Après une première réussite en décembre 2012, l’homme d’affaire Richard Attias organise un second forum du sport. Au programme, des intervenants prestigieux venant des milieux du sport, de la politique et de l’entreprise pour deux jours (du 9 au 11 décembre) de propositions sur le thème du sport.



Pour la seconde édition des « Doha Goals », Richard Attias and Associates ainsi que l’Aspire Zone Foundation ont réuni des invités de prestige. On y trouve pêle-mêle des sportifs de renom (l’ancienne star du football suédois Larsson, le mythique tennisman allemand Boris Becker ou encore l’ancienne gloire de l’athlétisme français Stéphane Diagana) et des businessmans reconnus (Sébastien Bazin, PDG d’Accor ; Michael Combes, PDG d’Alcatel-Lucent…). De même, en parallèle de ce forum, un sommet réunira les ministres des sports des pays du G20 pour apporter une réponse globale aux problèmes du sport.

                Après la réussite du premier forum, ces nouveaux « Doha Goals » ont dévoilé   un programme audacieux sur des thématiques variées et nombreuses : « la lutte contre la corruption dans le sport,  le financement et l’organisation de grands événement sportifs internationaux,  la meilleure allocation des profits générés par le sport, le rôle du sport dans l’éducation, la réinsertion par le sport, les avancées de la médecine sportive, la promotion de la diversité et de la solidarité ou encore l’influence du sport sur la culture. »

                Mais ce forum sera aussi l’occasion de dévoiler trois projets : la mise en place d’une structure pour étudier la place du sport dans la société, la construction de terrains de sport (football et basket) dans certains quartiers pauvres et la production de prothèse afin d’encourager les enfants handicapés à la pratique du sport. En comparaison aux 300 propositions faites au premier forum, le bilan peut sembler bien maigre. Mais pour Richard Attias, « il faut savoir rester humble » et tenir compte des limites du budget. Pour réaliser tous les projets proposés au premier forum, « il aurait fallu avoir une structure digne des Nations Unies et un budget illimité ». Financées par la fondation Doha Goals et des fonds privés, ces premières initiatives témoignent de l’aboutissement concret de propositions faites au forum. En bref, un bon présage pour la suite.