Divorce Sans Consentement Mutuel – Ou le Roman de trois gifles électorales annoncées
Serait-ce l'échec du ‘'Gouvernement de mission'' initié par Jean-Pierre Raffarin ?
En juin 2003, le Gouvernement Raffarin II entreprend la réforme des retraites, « réforme qui aurait dû », aux dires de beaucoup de commentateurs politiques et de ceux très ‘'avisés'' de sérieux économistes, « être entreprise dès le départ par le Gouvernement Jospin ». Malheureusement, succombant au principal défaut de ses prédécesseurs, il ne sait pas communiquer ! Faisant preuve d'un manque évident de pédagogie, il est réellement incapable d'expliquer « le pourquoi, à ses yeux, du bien fondé de cette réforme des retraites », ce qui provoquera une levée de boucliers…
Pourtant prévenu dès le départ de la mise en chantier de cette réforme, le ‘'bon'' Peuple, soutenu par des syndicats et les Partis de gauche veut démontrer qu'il a son mot à dire et entend signifier au Gouvernement que « c'est la Rue qui gouverne et décide » : des manifestations sont organisées à Paris et dans les principales villes de France. Plus grave encore, des traminots de la R.A.T.P. et des cheminots de la S.N.C.F., qui ne sont pourtant pas concernés par la réforme des retraites[1], n'hésitent pas, une fois de plus, à paralyser des pans entiers de l'Economie française en organisant une grève dure qui sera suivie assidûment… Ce qui nous fait dire que certains syndicats, tels F.O. ou la C.G.T., étant incapables de faire preuve de concertation et de dialogue, n'ont qu'un seul désir : « attaquer, c'est-à-dire faire grève, avant tout préalable ou toute négociation »… Cependant, grâce à l'appui inespéré de citoyens exaspérés par cette ‘'prise d'otages'' organisée au détriment de la libre circulation des personnes et des biens, qui se font entendre depuis la rue, le Gouvernement maintient cette mesure qui est mise en application après adoption par l'Assemblée nationale et le Sénat…
Ce sera le quatrième divorce entre le Peuple et la classe politique…
Ce lamentable divorce aurait pu être aisément évité si le Chef de l'Etat s'était expliqué plus tôt sur ce sujet ô combien délicat ! Malheureusement, ce n'est que le 1er avril 2004 que le Président Chirac, s'exprimant en direct au Journal télévisé du "20 heures" devant Arlette Chabot pour France2 et Patrick Poivre d'Arvor pour TF1, a enfin expliqué les raisons de cette réforme. « L'exemple le plus typique est celui, naturellement, de la retraite. Savez-vous que si l'on n'avait rien fait avant 2020, on aurait été obligé
[1]Le Gouvernement Raffarin II avait pourtant été très clair sur ce point, puisqu'il avait clairement annoncé que « les régimes spéciaux de la S.N.C.F. et de la R.A.T.P. n'étaient et ne seraient jamais concernés par ce plan de réformes ».
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pratiquement de diminuer par deux, de diviser par deux, nos retraites. Et plus on avançait dans le temps, plus la réforme était difficile et plus les résultats étaient bien compromis », estimait le Chef de l'Etat au lendemain du scrutin du second tour des Régionales « 2004 »…
Ayant refusé d'entériner l'accord signé entre l'U.N.E.D.IC., le Medef et deux syndicats d'Intermittents du Spectacle, d'autres Intermittents du Spectacle, notamment ceux qui sont adhérents de la C.G.T., descendent à leur tour dans la rue, manifestant, çà et là, à Paris et en Province. Mais, devant la ténacité de Jacques Aillagon, Ministre de la Culture et de la Communication, qui n'entend pas revenir sur les accords signés, ils passeront à la vitesse supérieure, n'hésitant pas, sous la pression, à perturber le bon déroulement de certaines émissions de radio et de télévision, dont les émissions, ‘'Nice People'' et ‘'Star Academy'' de Tf1. Mais, mettant à bout la patience des Français déjà épuisés par la canicule de l'été 2003, ils commettront l'irréparable en empêchant le déroulement de certains festivals, dont le Festival d'Avignon et les Francofolies de la Rochelle, ruinant des organisateurs, des commerçants locaux et des municipalités, qui seront obligés de se tourner vers l'Etat pour « demander réparation ».
Et, force est de constater, une fois de plus, que la concertation et le dialogue ne sont pas au rendez-vous, ces syndicats démontrant une fois de plus leur manque de solidarité ! Le Medef du Baron Ernest Antoine Sellière, quant à lui, démontre une fois de plus son intransigeance !
Dans cette affaire, le Gouvernement a de nouveau fait preuve d'un manque de communication, puisqu'il n'a pu su expliquer le contenu de l'accord signé entre l'U.N.E.D.IC., le Medef et les deux syndicats d'Intermittents du Spectacle, alors qu'il n'en était pas l'initiateur !
Ce sera le cinquième divorce entre le Peuple et la classe politique…
Juillet/août 2003, la canicule s'installe durablement et va s'avérer pire que celle de 1976… Rien qu'à Paris, plus de 10.000 personnes, principalement des gens âgés, meurent dans une quasi-indifférence générale, et, ce, malgré le cri d'alarme poussé par le Docteur Patrick Pelloux, Président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers… Pendant ce temps, le Chef de l'Etat, qui est en vacances au Canada, tarde, selon certains, à rentrer en France… De là à l'accuser d' « indifférence manifeste », il n'y a qu'un pas que nous nous refusons de franchir…
Les causes de cette hécatombe semblent venir de :
– la vétusté des locaux d'hôpitaux, de cliniques et de certaines maisons de retraites, qui devraient être climatisés,
– le manque chronique de personnel dans le secteur de la Santé, dans ces trois types d'établissements, du fait de la Loi sur les 35 heures dont on a démontré les incohérences, puisque, au dire des professionnels de la Santé, « elle est totalement inapplicable ! ».
Alors, une fois de plus, et, ce, afin de fuir leurs propres responsabilités, les éléments les plus négatifs de ce « bon » peuple vont désigner leur bouc émissaire « préféré » : le Gouvernement Raffarin, évitant ainsi de se regarder dans la glace, ce qui les rend franchement lamentables, petits et mesquins !
Ne se sont-il pas demandé, alors qu'ils sont si aptes à la critique facile et à l'attaque perfide, « pourquoi, pendant les moments forts de cette canicule,
– certains Français ont-ils laissé leurs vieux parents mourir abandonnés dans des maisons de retraite vétustes ?
– y a-t-il eu tant de personnes, dont les corps n'ont pas été réclamés par les familles indélicates, enterrées dans la fosse commune du Cimetière de Thiais aux frais de la Collectivité nationale[1] ? »
La visite du Président Chirac à ce cimetière de Thiais ne va pas atténuer le malaise général, bien au contraire…. Pour ces Français-là, sûrs de la justesse de leur raisonnement plein d'évidente mauvaise foi et dénué de bon sens[2], « le Gouvernement est responsable de la canicule et de ses conséquences » : comme si une nation toute entière pouvait être maître de sa propre météo !!!! Par leur faute, le siège ministériel du Professeur Jean-François Mattei, Ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées, va vaciller dangereusement sous les assauts répétés d'une commission d'enquête parlementaire diligentée spécialement à cet effet, pendant que le Professeur Lucien Abenhaïm, Directeur général de la Santé[3], est contraint, en août 2003, de démissionner de son poste qu'il occupait depuis août 1999[4].
Pendant ce temps, prétendant que « l'utilisation des climatiseurs peut nuire à la stabilité de la couche d'ozone », Madame Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de l'Ecologie et du Développement durable, aurait provoqué, selon certains milieux bien informés, la colère et la raillerie de certains journalistes en organisant une conférence de presse dans une salle volontairement privée de climatisation : si les faits sont confirmés, cela aura été vraiment un moment mal choisi, surtout pendant la canicule ! C'est à se demander si elle n'a pas attisé le feu qui couvait dans cette France profonde ?
[1]Ces corps, on s'en souviendra, ont été entreposés, pour certains, dans des camions frigorifiques ainsi que, pour d'autres, dans des chambres froides situées aux Halles de Rungis.
[2]Qui préfère s'abrutir de programmes insipides diffusés par certaines chaînes privées de la télévision française en mal d'audimat et de réalité…
[3]Ce médecin, professeur d'Epidémiologie, spécialiste des grands risques, qui enseigne en France et au Canada, a livré « sa » vérité » dans son ouvrage, « Canicules » (Editions Fayard, Paris 2003) quelques temps après sa démission.
[4]Nous serions en droit de nous demander, si, dès le départ, il n' y aurait pas eu une rétention « volontaire » consistant à empêcher toute information de parvenir au Professeur Jean-François Mattei, Ministre de la Santé, de la Famille et des personnes handicapées ainsi qu'au Gouvernement et au Chef de l'Etat ?
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Que va faire le Gouvernement ? Certes, il va prendre d'excellentes mesures ! Mais, fidèle à son défaut principal, il va, sans aucune concertation préalable, décider de supprimer à partir de 2005 un jour férié prévu dans le calendrier, en l'occurrence le lundi de Pentecôte, oubliant les activités traditionnelles liées spécifiquement à ce jour-là. Pourtant, il lui aurait simplement suffi de n'augmenter que d'un point le taux des cotisations sociales patronales et salariales au titre de la Solidarité nationale, pour obtenir le même financement.
Ce sera le sixième divorce entre le Peuple et la classe politique…
D'autres frondes vont venir des Chercheurs eux-mêmes, qui n'hésitent pas à démissionner de leurs charges administratives et dirigeantes afin de se faire entendre, depuis la rue, du Gouvernement, qui, selon eux, « devrait augmenter les crédits liés à la recherche ».
Les chirurgiens, qui menacent de s'exiler à l'étranger, reprochent à leurs assureurs d'augmenter d'une manière drastique leurs polices d'assurance professionnelle, pour cause de procès trop fréquents et exigent l'arbitrage du Gouvernement, avant qu'il ne soit trop tard. De plus, aux côtés des autres médecins hospitaliers, ils s'en prennent à la mauvaise gestion de l'Hôpital… Leurs revendications sont les mêmes : « il faut plus de personnel », « non à la fermeture de certains lits, à la restructuration des services, à la fermeture d'hôpitaux, au nom de la sacro-sainte rentabilité », « revalorisation du métier d'infirmier »...
Mais, ils sont tous unanimes pour rappeler que « rentabilité ne rime pas avec santé publique »…
Les Médecins libéraux, les professionnels du secteur para médical et du secteur infirmier libéral, les pharmaciens…, eux aussi, font connaître leurs revendications au Gouvernement ! Déjà, sous le Gouvernement Jospin, ils estimaient ne pas devoir être comptables de la santé ! Et ils sont nombreux ceux qui considèrent que les solutions proposées pour boucher le trou financier de la Branche ‘'Maladie'' de la Sécurité sociale sont inadaptées et illogiques.
Les enseignants, eux aussi, multiplient des actions, recourant le plus souvent à la grève, ainsi qu'à des occupations d'école [avec la complicité "bienveillante" de quelques associations de parents d'élèves] pour formuler toujours les mêmes revendications : « non aux fermetures de classes », « prise en compte de l'insécurité régant dans certains établissements scolaires »[1], « refus de voir une partie des effectifs non enseignants dépendre statutairement des Régions, du fait de la Régionalisation », "augmentation des effectifs, notamment grâce au recrutement de certains Emplois jeunes », et, bien entendu, « un rattrapage des salaires qui n'ont pas été revalorisés depuis plusieurs années déjà »…
Ce seront autant de divorcés qui rejoindront la cohorte des mécontents...
[1]Il avait été proposé que des policiers soient présents dans des établissements scolaires ‘'à risques'' : des syndicats d'enseignants, qui demandent le recrutement de surveillants supplémentaires, ont refusé catégoriquement. De ce fait, ils font clairement comprendre au Gouvernement que la place de la police n'est pas à l'école.
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L'interdiction du port ostentatoire de tous signes religieux au sein de l'Ecole publique
S'il y a, à notre sens, une chose dont le Gouvernement Raffarin II peut s'enorgueillir, c'est la mise en place du Conseil français du Culte musulman (C.F.C.M.) dont la présidence est assurée par le Docteur Dalil Boubaker, Recteur de la Mosquée de Paris… Créée, initiée et mise en place grâce aux concours du Président Chirac, du Gouvernement, mais aussi de Nicolas Sarkozy et de beaucoup de Musulmans modérés, cette initiative très courageuse aurait dû voir le jour depuis bien longtemps ! Pour cela, il aurait fallu, de la part des gouvernements précédents, un grand courage et une grande ouverture d'esprit, ce qui aurait évité, de part et d'autre, bien des déboires, bien des malentendus, bien des accrocs…
Comme on le sait, depuis 1986, il ne se passe pas un jour (une semaine !) sans qu'on entende parler d' « une jeune fille expulsée de son établissement scolaire parce qu'elle veut porter le voile islamique pendant les cours » : lâché par sa hiérarchie, par son Ministre de tutelle[1], le proviseur du Lycée de Creil, pourtant soutenu par ses professeurs et des élèves, ne l'est pas par l'Académie dont il dépend. Ainsi, face aux parents d'une de ses élèves qui avait été expulsée parce qu'elle portait le voile pendant les cours, ce Proviseur, condamné en référé et en appel, devait démissionner[2]. Ce fut un formidable gâchis !
Par la suite, d'autres affaires du même genre allaient défrayer la chronique…
Pourtant, les textes ministériels existent, qui, rappelant les termes de la Loi de 1905 portant sur « la Laïcité de l'Etat », précisent très clairement que « tout signe religieux ostentatoire est banni de l'Ecole publique ». Malheureusement, par manque de courage politique, personne ne s'est avisé de faire respecter scrupuleusement ces circulaires !
Mais, le Gouvernement Raffarin II allait y mettre bon ordre… Il était temps, car « la goutte d'eau de plus a fait déborder le vase » : une autre affaire de voile islamique, concernant deux jeunes filles qui veulent le porter, est étalée sur la place publique ! Cela en est trop… les deux jeunes filles sont expulsées de leur établissement scolaire. L'affaire fait grand bruit d'autant plus que le père des deux adolescentes est un avocat membre influent du M.R.A.P.
[1]A l'époque, Lionel Jospin était Ministre de l'Education nationale.
[2]Depuis, il a été élu député européen sous la bannière du R.P.R., ce qu'il est toujours, mais sous celle de l'U.M.P.
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Pour le Président Chirac, « la laïcité de l'Etat n'est pas négociable »… Présenté en conseil des ministres par Luc Ferry, Ministre de la Jeunesse, de l'Education nationale et de la Recherche, un projet de loi[1] portant sur « l'interdiction, dans les écoles, les collèges et les lycées publics, de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse » va être soumis au vote des députés, qui, comme on le sait, l'approuveront à une large majorité le 15 mars 2004[2].
Malgré les manifestations organisées dans la rue en faveur du voile islamique, la belle unanimité franco-française l'emportera aisément !
Vu le contexte international qui fait craindre la recrudescence d'attentats islamistes, beaucoup de personnes auraient plutôt tendance à jeter la confusion dans certains esprits ‘'faibles'', qui mélangent ‘'Islam'' et ‘'Islamisme'' : le combat nécessaire contre l'islamophobie, mais également contre l'antisémitisme, doit permettre de clarifier cette situation, pourvu que le Gouvernement sache se montrer pédagogue en fournissant de bonnes explications ! Voilà que, du fin fond de l'Irak, on apprend l'enlèvement de deux journalistes français : Christian Chesnot et Georges Malbrunot et d'un journaliste italien : Enzo Baldini. Les auteurs de ce triple enlèvement se présentent comme étant Membres de l'Armée islamique en Irak, mouvement radical sunnite, déjà responsable, aux dires de certains observateurs, de l'assassinat de deux otages d'origine pakistanaise… Très vite, ce geste qui devient une affaire d'état, va provoquer la colère du peuple français, toutes tendances politiques et toutes confessions religieuses confondues…
Si, pour Enzo Baldini, qui, malheureusement, a été exécuté par ses ravisseurs, les revendications étaient claires, à savoir : « le retrait immédiat des troupes militaires italiennes d'Irak », le sort des deux journalistes français est, lui, lié à l'abrogation immédiate de la loi sur la loi portant sur « l'interdiction, dans les écoles, les collèges et les lycées publics, de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse » en vigueur dès cette rentrée scolaire…
L'on se demande, dès lors, ce que vient faire une loi franco-française sur les champs de bataille irakiens, d'autant plus que la France, comme on le sait, ne fait pas partie de la coalition anglo-italo-américaine.
Mais, l'Armée islamique en Irak, qui entend gouverner à la place d'un gouvernement démocratiquement élu, veut imposer ses vues à la France… Mal lui en a pris puisque, des rangs du C.F.C.M., d'une de ses composantes, l ‘Union des Organisations islamiques de France (U.O.I.F.), des voix,
[1]Soumis à l'Assemblée nationale, le projet de loi émane du Gouvernement dans son ensemble, du Premier ministre, d'un ministre, d'un ministre délégué ou d'un secrétaire d'état.
[2]Ce projet de loi a été adopté par une majorité de députés, aussi bien de la Majorité présidentielle (U.M.P.), de l'U.D.F. (tendance "Bayrou"), des Divers "Droite" ou de l'Opposition (P.S., P.C.F., M.R.G.) ainsi que des Divers "Gauche".
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relayées par celles de nombreux Musulmans, anonymes ou non, de nombreux dignitaires religieux, s'élèvent pour dénoncer ce chantage odieux et pour exiger la libération sine die des deux journalistes français…Même le très controversé philosophe islamiste, Tarik Ramadan, y est allé de sa plume protestataire : depuis ‘'sa'' Suisse, il a plaidé en faveur de la France et a exigé la libération immédiate de Christian Chesnot et de Georges Malbrunot… Alors que Michel Barnier, Ministre des Affaires Etrangères, a entamé le marathon en vue d'obtenir la libération de ces deux otages, dans le Monde arabe, c'est la consternation, voire le soutien sans réserve à la France : l'O.L.P. de Yasser Arafat, les Frères Musulmans, la Ligue arabe, les chefs d'états et de gouvernements de nombreux pays arabes...
En France, des manifestations sont organisées : la belle unanimité franco-française l'emporte face à l'horreur… La classe politique tout entière, qui soutient le Gouvernement, les militants de gauche et de Droite, les anonymes de toutes opinions et de toutes religions sont unis pour exiger la libération immédiate des deux otages et l'application de cette loi sur la laïcité…
Comme on le sait, après bien des péripéties, des dérapages et des maladresses dues à la ‘'supposée'' intervention de Didier Julia, le très controversé député U.M.P., ces deux journalistes seront finalement remis en liberté grâce aux actions conjuguées du Gouvernement, de certains dignitaires musulmans et de l'Association Reporters sans frontières (R.S.F.).
Reste maintenant à trouver, au sein du C.F.C.M., une unanimité réelle : c'est un pari difficile que le Gouvernement vient de gagner… Cette lamentable prise d'otage vient de démontrer qu'on lui a donné les moyens appropriés. Il est à espérer que le Gouvernement se montre très ferme et très déterminé quant au respect de cette Loi ! Le nouveau Ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, François Fillon a définitivement tranché après de nombreuses négociations entamées avec les parties concernées. Le décret d'application de cette loi du 15 mars 2004, qui est enfin promulgué le 22 mai 2004 au Journal officiel, stipule très clairement dans un des chapitres de sa circulaire d'application[1] : « les signes et tenues qui sont interdits sont ceux dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse tels que le voile, quel que soit le nom qu'on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive… » [2].
[1]Voir en annexe le texte intégral de la circulaire d'application de la loi sur la laïcité.
[2]Cette loi est appliquée depuis la Rentrée scolaire 2004-2005.
Divorse encore une suite !
Bonsoir Dominique une fois de plus quelle belle suite de ses nombreux divorces,j’ai fait le tour vite fait et je vais y revenir plus tard ,mais avec le recule ont se rend compte que notre bon Jean-Pierre avait beaucoup de pains sur sa planche !
Votre article fait ressortir d’une façon flagrante le manque de concertation et communication qui n’est toujours pas acceptable cette droite encore de nos jours ou tout passe par la communication ne sais pas faire ,combien de milliards ce manque de dialogue a t’il déjà engendré a la France et avec l’actuel gouvernement il n’y a toujours pas de changement ,ont lance des ballons d’essai et ????????
Amicalement laury
@ Laury
[b]Laury,
merci pour votre passage…
Justement, là, vous avez l’occasion de voir la manière dont les gouvernements font passer leurs réformes : sans concertation, sans communications, sans explications claires et nettes…
C’est pour cela que beaucoup d’observateurs jugent notre pays ingouvernable
Amicalement,
Dominique[/b]
Bonsoir Dominique,
Voila de belles formes de « divorce sans consentement mutuel » que vous citez là.
Le problème en France, comme vous dites, c’est que discussion arrive toujours trop tard ou alors lorsqu’elle est présente dès le début, elle est mauvaise.
Le gouvernement annonce des réformes, et les syndicats se braquent sans prendre en compte les arguments. Soit des reformes toutes aussi nécessaires sont demandés par le « peuple », mais cette fois-ci c’est le gouvernement qui n’agit pas.
Ce qu’il faudrait donc c’est que chacun écoute l’autre et puisse admettre que des réformes sont nécessaires, sans obligatoire répondre par la négative, ce qui éviterais certains divorces. Des discussions permettraient bien souvent des « règlements amiables ». Mais pour cela chacun doit faire des efforts (gouvernement, citoyens, syndicats).
Ainsi le gouvernement ne doit pas passer en force sans négocier, les syndicats doivent accepter des réformes qu’ils jugent négatives (ex: la reforme des régimes spéciaux de retraites en 2007, qui était tout à fait normale), et les citoyens eux se doivent d’être honnêtes envers eux-même, comme vous l’avez décrit dans votre exemple sur la canicule de 2003.
@ jcd51
[b]jcd51, en fait, il faudrait que vous lisiez les précédents chapitres de mon [i] »Divorce sans Consentement Mutuel »[/i]…, [u]notamment celui intitulé[/u] : [i]Rappelons-nous[/i][/b]
En effet, c’est comme un feuilleton, dont il faut lire, épisode par épisode, les tenants et aboutissants…
Dans [b][i] »Divorce sans Consentement Mutuel » – Rappelons-nous[/i][/b], je raconte le pourquoi la défaite du 21 avril 2002…
Vous avez lu mon chapitre consacré au [b][i]1er Gouvernement Raffarin[/i][/b]…
Ensuite, viendront, chaque dimanche, d’autres chapitres de mon [i][b] »Divorce sans Consentement Mutuel[/b] »[/i], ce, jusqu’à la fin que je ne dévoile pas…
Vous pourrez, à loisir, si vous le désirez, relire mon [b][i] »Divorce sans Consentement Mutuel »[/i][/b]…
Dans cet essai, j’ai essayé de démontrer, entre autre chose,
[i]- qu’aucun Gouvernement, de Droite comme de Gauche, n’a été capable, n’est capable, d’expliquer le sens de ses réformes, de communiquer avec l’ensemble des Françaises et des Français,
– que les syndicats, qui se mettent immédiatement à faire la grève avant toute discussion, sont incapables de négocier avec qui que ce soit,
– que le Patronat, totalement déconnecté de ses salariés, est, lui aussi, inapte à la négociation…[/i]
Bref, pour beaucoup, [b][i] »la France est ingouvernable, parce que le Peuple français est inapte aux réformes[/i][/b] »…
Merci pour votre passage
Amicalement,
[b]
Dominique[/b]
divorce sans consentement mutuel
Je viens de lire ton 4ème chapitre, en le lisant, comme plusieurs personnes te l’ont suggéré, d’en faire un livre. Les reports en bas pages seraient plus lus qu’en fin de livre.
Ce livre resterait un livre d’histoire que plus tard les élèves pourraient consultés pour se remémorer
cette tranche du début du siècle 2000 que tu décris si bien.
G.B Eleina
Dominique: Ces épisodes continuent d’attirer l’attention des lecteurs.
Personnellement, j’aurai souhaité que ce soit un livre qui restera en souvenir sur la
politique de la France. Pourquoi le gouvernement annonce des réformes et les syndicalistes
les refusent ? Est ce que le gouvernement doit d’abord dialoguer avec ces partis avant
de prendre de telles décisions ? Cordialement.
@ Eleina
[b]Eleina,
merci de ton passage… J’ai bien l’intention, puisque j’en possède la copie intégrale, de faire publier l’intégralité de mon [i] »Divorce sans Consentement Mutuel »[/i]… Pour l’instant, cela c’est un véritable parcours du combattant, se faire éditer [i] »à compte d’éditeur »[/i] s’avérant très difficile !.
Mais, je ne désespère pas…
En ce qui concerne les reports de page, je ne vois pas ce que tu entends par là ?
[u]Si tu parles des notes, ils ne seront pas en fin de livre[/u] : j[i]e suis opposé à cette solution, car cela rend la lecture d’un manuscrit trop contraignant… Aussi, les notes seront, si nécessaire, installées à la fin de chaque page…[/i]
Amicalement,
Dominique[/b]
@ Oulaïd
[b]Oulaïd,
bonjour…
Merci pour votre passage…
[u]Je vous ferai la même réponse qu’à Eleina[/u] : [i]je ne désespère pas de voir mon livre enfin publié… Pour l’instant cela s’avère difficile, d’autant que se faire éditer « à compte d’éditeur » est un véritable parcours du combattant ![/i]
[u]En ce qui concerne les réformes gouvernementales, il faut savoir que le Gouvernement les met en forme sous forme de Projet de Loi[/u] : [i]cela se passe pendant le Conseil des Ministre, qui, selon la Constitution de la Vè République, est conduit par le Président de la République. [/i]
[i]Ensuite, le Projet de Loi gouvernemental passe au Parlement, tout d’abord à l’Assemblée Nationale, puis au Sénat par un système de navette parlementaire. Puis, lorsque le Projet de Loi revient vers les députés, revêtu ou non d’amendements supplémentaires, il est voté…
[/i]
[u]Lorsque ce Projet de Loi est définitivement adopté par l’Assemblée Nationale, qui, a le dernier mot, le Président de la République a 15 jours pour le promulguer, conformément à l’Article 10 de la Constitution de la Vè République. A partir de ce moment, si le Chef de l’Etat a donné son accord, le Projet de Loi, qui devient un Décret d’application, est publié au Journal Officiel de la République Française[/u] : [i]à partir de ce moment-là, la Loi est immédiatement applicable ![/i]
Comme je l’ai écrit dans différents commentaires, ainsi que dans les chapitres de mon « Divorce sans Consentement Mutuel »,
[i]- les syndicats, mais également le Patronat, ne sont pas apte à la négociation,
– les syndicats préfèrent appeler à la grève, ce, avant toute discussion, ce qui fait certaines lois ne passent pas,
– le Gouvernement ne sait pas informer, ne sait pas dialoguer, et, surtout, ne sait pas expliquer clairement le bien fondé, « à ses yeux », de ses réformes[/i]…
Alors, on tourne en rond, ce qui fait dire, pour beaucoup, que « La France n’est pas réformable »…
Cordialement,
Dominique [/b]
Bonjour Dominique
Enfin le plaisir de lire la suite de votre livre.
Continuez, vous nous enchantez à chaque fois.
GBGB Dominique et je n’oublie pas de voter.
Amitié.
Andréa
@ Andréa
Merci [b]Andréa[/b] pour votre passage, votre lecture, votre commentaire, votre vote… Euh… [u]Je rends l’antenne[/u] : [i]prochain épisode, dimanche prochain vers 19 heures[/i]
GBGB
[b]Dominique[/b]
Dominique: Merci pour votre réponse. On attend votre prochain épisode pour en savoir plus.
@ Oulaïd
[b]Oulaïd, le prochain épisode de mon [i] »Divorce sans Consentement Mutuel »[/i] sera publié dimanche prochain… Il en sera ainsi jusqu’à la fin…[/b]
[b]Merci pour votre passage
Amicalement,
Dominique[/b]
Dominique, pas le temps de lire en entier, cet excellent papier, mais j’ai voté, bien sûr!!
GBGB SOPHY
@ SOPHY
[b]SOPHY, donc, dès la rentrée, votre devoir sera de me rédiger ici un commentaire de texte 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 !!!! Votre note sera fonction de la qualité de votre devoir 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 !!!!
[u]Soyons sérieux un moment[/u] : [i]merci pour votre passage et votre vote… [/i]
A bientôt pour un commentaire plus étoffé…
GBGB
Dominique[/b]
Dominique,
Je vais commenter cet important article en plusieurs étapes.
[b][u]Les retraites[/u][/b].
Quel que soit le responsable du gouvernement toucher à ce sujet est une aventure tant il est capital pour les Français.
Raffarin ne pouvait faire mieux, le gouvernement de l’époque n’avait pas l’aura que Sarkozy possédait quand il a entrepris cette réforme.
Elle a été possible par ce que cette réforme était en gestation depuis très longtemps et que les Français donnant une majorité à la droite l’ont approuvé implicitement, de plus, il devenait difficile d’assurer une retraite à tous même amoindrie par suite d’un [b]financement insuffisant des caisses de retraite[/b].
Cette réforme, [u][b]nécessaire mais mal faite[/b][/u], engage une misère instaurée puisqu’elle ne s’inclue pas dans un contexte du niveau général de vie.
On ne peut réformer une avancée sociale si par ailleurs on néglige le reste qui est par le chômage, les bas salaires et le coût de la vie qui sont [u][b]les fondements des retraites, et cela personne n’en a parlé et n’en parle.[/b][/u]
Tu sais bien qu’économiquement, on ne peut détacher une réforme d’un contexte général sans prendre soin d’évaluer ses conséquences sur les autres paramètres de la vie.
[u][b]Cette façon d’agir est celle des incompétents[/b][/u].
Sur la retraite des régimes spéciaux j’ai écrit un important article sur mon blog à l’adresse http://anidom.blog.lemonde.fr/2007/10/23/, je te conseille de lire.
Le gros problème qui reste encore non résolu est celui des séniors mis en pré-retraite à 50 voire 55 ans, et sur ce point ce gouvernement ainsi que le précédent n’ont rien fait.
C’est donc un échec, [u][b]un grand échec[/b][/u].
Il est en effet facile d’augmenter l’âge de départ et la durée de cotisation, c’est une décision gouvernementale et quand on a la majorité ou peut faire, mais quand il faut contraindre le patronat à conserver ses séniors, ce gouvernement patronal ne sait pas imposer cette loi.
C’est un cuisant échec de cette politique.
La rue et les syndicats avaient raison de manifester le gouvernement était dans une position ambiguë, incapable de faire des propositions justes équitables et impartiales,
Ce n’est pas un divorce, il n’y a jamais eu d’accord, la réforme des retraites a été obtenue par contraintes et donc [u][b]mal faite[/b][/u].
En outre pour faire avaler la pilule aux régimes spéciaux, le gouvernement à lâché beaucoup lâché, mais on en parle pas, [u][b]c’est tabou[/b][/u] !
Je ne suis pas d’accord avec toi quand tu écris que si l’on avait rien fait on aurait été obligé de diviser pas deux nos retraites, mais sur qu’elles bases tu te permets d’écrire cela, et ceux qui te lise approuvent, c’est un comble, [u][b]tu manipules[/b][/u].
Crois-tu que la réforme de ces retraites évitera de diviser par deux les allocations, mais [u][b]tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coup[/b][/u] !
[u]Les retraites, et je le répète, ce sont d’abord des revenus lorsque l’on est en activité, et quand on voit la situation de notre pays, le nombre de malheureux qui font les poubelles et ceux qui travaillant vont aux restos du cœur et ceux qui sont en travail partiel dans des logements insalubres, beaucoup de Français sont devenus plus pauvres sous ces deux gouvernements de droite, alors leur retraite il vaut mieux ne pas en parler[/u].
Mon cher Dominique tu as oublié que les Français ce n’est pas seulement ceux qui peuvent vivre, et le divorce avec cette classe de la société, la plus vulnérable, à toujours existé.
[u][b]Sur ce point cet article est de la propagande[/b][/u].
[u][b]Les grèves.[/b][/u]
Je ne vais pas revenir sur le problème des grèves sur lequel nous avons déjà débattu mais on ne peut faire grève sans perturber l’ordre public surtout si elles concernent les transports, il n’y a pas d’autres moyens efficaces de contraindre le gouvernement à revoir sa position. Et dans ce domaine syndicats et gouvernement, patronat sont tous fautifs, seulement le gouvernement jouait sur le raz le bol de l’opinion publique et son égoïsme.
[u][b]La canicule[/b][/u].
Je suis de ton avis quand tu écris que certains Français au lieu de se regarder dans la glace ont laissé leurs parents mourir dans ces maisons de retraite vétustes et sans moyens.
D’abord, ce n’est pas 10.000 mais plus de [u][b]15.000 personnes qui sont décédées[/b][/u], ensuite, le gouvernement de cette époque à tout fait pour minimiser cette hécatombe et n’a rien fait, seul les personnels des hôpitaux dont mon fils ont tiré la sonnette d’alarme mais n’ont pas été écoutés. Il n’y a pas que Patrik Pelloux.
En outre, les familles payent fort cher pour leurs parents dans ces maisons de retraites, connais-tu le prix mensuel de la pension médicalisée actuellement, c’est parfois plus de 3000 €.
Il était donc normal que ces maisons assurent le service pour lequel elles sont payées.
Cela n’empêche pas bien sur de ne pas s’intéresser à ses vieux parents.
Nous avons fait des maisons de retraite pour nos vieux jours, pour nous débarrasser d’eux il ne faut pas l’oublier, et comme me le disait un patron de café au Maroc, nous, nous n’avons pas maisons de retraite, nos parents restent avec nous et [u]nous nous en occupons.[/u]
Sur ce point, le gouvernement n’a pas fait son travail, devait-il le faire oui, mais ce n’est pas un divorce, [u][b]c’est une faute grave plus grave que celle du sang contaminé, on voyait tous les jours des vieux mourir.[/b][/u]
Quand tu écris que le gouvernement va prendre d’excellentes mesures, [u]lesquelles[/u] ?
Quand au lundi de pentecôte pour les vieux, [u]c’est de la pure démagogie[/u].
Quand a augmenter le taux d’un point les cotisations sociales et patronales qui sont déjà très élevées, c’est contraire à l’emploi et ne résout pas le problème des personnes âgées.
D’ailleurs actuellement le lundi de pentecôte n’est plus travaillé non payé.
[u][b]Tu mélanges un peu tout[/b][/u].
Tu jettes tes réflexions les unes à la suite des autres et j’ai des difficultés à m’y retrouver.
Le sous développement des hôpitaux en personnels et en moyens ne date pas de ce gouvernement et encore moins de Raffarin, c’est un problème récurrent, les hôpitaux sont couteux et le rendement trop faible. Il faut plus de trois mois d’attente actuellement pour avoir une consultation à l’hôpital en étant recommandé, c’est inadmissible.
Pourquoi par ce que ce sont des structures trop lourdes, qui engloutissent les crédits.
Ce n’est donc pas un divorce [u]mais un fait qui date depuis toujours[/u].
En outre, actuellement, comme le privé est hors de prix, et que l’on est plus mal soigné qu’à l’hôpital globalement par suite du manque de structures connexes, les gens vont à l’hôpital, se qui accroît encore ses difficultés.
[u][b]Ou divorce il y a, c’est de vouloir traiter la santé sous forme de crédits, et comme tu l’écris si bien rentabilité ne rime pas avec santé publique.[/b][/u]
Mais les Français veulent tout à la fois ils sont incohérents, et les choix sont délicats. On ne peut donner à tous, il faut un moment arrêter de déconner et obliger les hôpitaux à une meilleure rentabilité est impérative, donc, [u]c’est un divorce certes mais les tords sont du coté du peuple.[/u]
[u][b]Ce qui est un vrai divorce c’est le problème des remboursements des frais de maladie.[/b][/u]
On a vu nos remboursements devenir peau de chagrin alors que le coût des visites médicales et des frais de santé des professionnels privés ont été augmentés, et tout cela pour boucher un soit disant trou de la sécu qu’il est bien normal d’avoir eu égard à la santé des Français. Le gouvernement a taillé en pièces les remboursements sans se préoccuper des conséquences. [u][b]C’est donc un très mauvais calcul, les Français ne se soignent plus ou peu.[/b][/u]
[u][b]L’enseignement[/b][/u].
C’est d’abord un problème de démographie, de répartition de moyens et de d’enseignants. Il est des départements ou l’enseignement est bien adapté par ce que la population est homogène, pas cosmopolite ou les enseignants sont confrontés à des difficultés innombrables.
Ce problème est récurrent depuis des décennies. La carte scolaire n’a rien arrangé, bien au contraire elle a accentué le fossé entre ceux qui avaient la possibilité de bien apprendre et ceux qui ne l’avait pas.
[u][b]La grande faute de ces gouvernements de droite c’est de ne pas avoir fait appliquer la loi SRU qui oblige les communes à construire des logements sociaux à des prix modérés dans des départements riches pour éviter que dans les régions pauvres, c’est-à-dire à faibles coûts de loyer, viennent s’entasser tous les malheureux.[/b][/u]
Il manque des classes c’est vrai, mais pas partout, et dans ces départements misérables il en manque beaucoup d’autant que les [u]enseignants ne veulent y aller[/u].
Alors divorce ou pas, pour moi je ne vois aucun divorce simplement un état de fait qui dure depuis longtemps, [u]donc bien avant Raffarin[/u].
Quand aux salaires des enseignants, ils n’ont qu’à venir dans le privé pour voir et après on en reparlera, quel est le taux horaire effectif des enseignants pas celui qui consiste à faire des corrections de devoirs dans les trains et autres endroits café etc…?
Que leurs problèmes soient délicats certes, mais ils ont une garantie de l’emploi à vie, cela mérite bien par rapport aux autres Français d’avoir de l’humilité, et ne pas être aussi prétentieux.
[u][b]Les signes religieux à l’école.[/b][/u]
La fermeté du gouvernement d’interdiction du port du voile s’est fait attendre, et elle n’est toujours pas appliquée partout.
[u][b]Et là il n’y a pas eu divorce[/b][/u].
Il y a eu chantage c’est vrai de la part des Islamistes qui voulaient imposer par des actions terroristes comme l’enlèvement de ces journalistes que tu évoques, le port du voile, et le retrait des troupes Italiennes d’Irak. Les deux affaires sont distinctes, mais [u][b]la encore ou est le divorce par consentement mutuel[/b][/u] ?
Dominique ton papier est important, et pour faire ce commentaire j’y ai mis du temps.
Pour moi il aurait été souhaitable qu’il soit rédigé en paragraphes distincts de façon à y voir plus clair, ce flot de faits a brouillé ma compréhension et ma possibilité de commentaires plus précis.
[b]Nidolga,
[u]merci pour ton long commentaire[/u] : beaucoup de mes lecteurs vont se régaler en te lisant ! [/b]
[b]
[u]La réforme des retraites, je te l’accorde, a été mal faite, mal pensée… Mais, elle était parfaitement nécessaire[/u] : [i]aussi, en te retournant cette question, pourquoi le Gouvernement, n’a-t-il pas négocié avec les syndicats, le patronat et les partenaires sociaux ? Pourquoi a-t-il laissé pourrir cette situation ? Souhaite-t-il, ce Gouvernement, remplacer la retraite par répartition par la retraite par capitalisation ? On ne sait pas, même actuellement, où il veut en venir (?). [/i][/b]
[b][i]°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°« Je ne suis pas d’accord avec toi quand tu écris que si l’on avait rien fait on aurait été obligé de diviser pas deux nos retraites, mais sur qu’elles bases tu te permets d’écrire cela, et ceux qui te lise approuvent, c’est un comble, tu manipules. »°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°:[/i] Nidolga, je ne suis pas l’auteur de cette affirmation, dont tu m’attribues la paternité… En effet, et c’est en s’exprimant, le 1er avril 2004, en direct sur le Journal Télévisé du 20 heures,que le Président Chirac, a dit exactement ceci : [i]« L’exemple le plus typique est celui, naturellement, de la retraite. Savez-vous que si l’on n’avait rien fait avant 2020, on aurait été obligé pratiquement de diminuer par deux, de diviser par deux, nos retraites. Et plus on avançait dans le temps, plus la réforme était difficile et plus les résultats étaient bien compromis »[/i]… Donc, ce n’est pas moi qui manipule ! [/b]
[b][u]En ce qui concerne les grèves, [i]et nous avons longuement débattu ensembles[/i], je n’y suis pas du tout opposé[/u] : [i]cependant, je suis opposé à leurs modes d’actions ! Il convient que les syndicats inventent d’autres systèmes très contraignant pour l’Etat, mais également pour les dirigeants des grandes entreprises publiques (SNCF, La POSTE, la RATP…), ce de manière à ne pas léser le public qui n’est pas concerné par leurs problèmes ![/i][/b]
[b]
En ce qui concerne les maisons de retraite, ce sont de véritables mouroirs pour beaucoup d’entre elles… Le problème de la canicule a été très mal traité par l’ensemble du personnel de santé. Lorsque tu te rends dans une chambre d’hôpital, il n’est pas normal de constater qu’il n’y a aucune ventilation, que des fenêtres sont fermées, alors que dans pays étrangers (en zone tempérée), il y a des chambres climatisées…[/b]
[i][b]Il faut reconnaître, malgré tout, qu’il y a un manque évident de solidarité entre Français…
Cependant, et je te l’accorde, des réformes profondes s’avèrent nécessaires… C’est pour cela que je suis favorable à une sociale démocratie ![/b][/i]
[b]Amicalement,
Dominique[/b]
Dominique bonsoir,
Je suis heureux que mon commentaire t’apporte des lecteurs et qu’ils se régalent, j’y ai passé du temps.
Je n’ai jamais écris qu’elle n’était pas nécessaire, bien au contraire mais mal faite on est d’accord.
Excuse moi, je n’ai pas lu que c’était Chirac qui avait prononcé cette phrase : [u]Savez-vous que si l’on n’avait rien fait avant 2020, on aurait été obligé pratiquement de diminuer par deux, de diviser par deux, nos retraites. [/u]
Donc tu ne manipules pas mais tu n’as été clair sur ce point.
Les grèves on ne change pas.
Dominique
La sociale démocratie, [u][b]je ne sais pas encore ce que cela représente[/b][/u]. Je suis pour associer à la fois le capital source de profits, il en faut, mais aussi le social, il en faut.
Ce sont deux idéologies [u][b]antagonistes[/b][/u] par nature, dont nous n’avons pas d’expérience sur une nation comme la notre avec ses contradictions, ses oppositions, nous ne sommes pas disciplinés, nous ne savons pas ce que nous voulons, alors la sociale démocratie si chère à ton cœur qu’est-ce que c’est pour un pays comme le notre ?
Quand on voit, que pour l’Afghanistan, toute la droite a voté la poursuite de notre présence et [u][b]Bayrou aussi[/b][/u], mais les socialistes et le reste de la gauche non.
Sur un sujet aussi capital pour nos soldats, il n’y a pas d’accord avec le Modem, comment faire une sociale démocratie, il ne faut pas rêver Dominique.
Je suis déçu qu’il ait pris une position contraire à toute alliance avec les socialistes.
@ Anidom/Nidolga
[b]Anidom, je pense, au sujet de la phrase que le Président Chirac avait prononcée, que j’ai été assez clair dans ce que j’ai écrit… En effet, et cela se ressentira dimanche prochain et les suivants, j’ai voulu expliquer le désarroi, le ressenti des Français, mes recherches se faisant grâce à des discussions personnelles et grâce à la consultation de la presse, sans oublier la radio et la télévision…[/b]
[b][u]Il faut de la Sociale Démocratie[/u] : [i]le Capitalisme pur et dur est entrain de s’écrouler… Le Communisme n’ayant pas fait ses preuves, on en sera à allier le capitalisme avec le social, un capitalisme régulé, contrôlé par l’Etat (sans qu’il soit nécessaire de parler « nationnalisations »)… Je pense que le monde irait mieux ainsi ![/i][/b]
[b[u]]Bien entendu, [i]et je ne veux pas te duper ou te manipuler[/i], je suis comme tout le monde[/u] : j[i]’ai mes opinions, j’ai aussi mon ressenti… Mais, j’ai essayé, tu le constateras en lisant les suites de ce feuilleton, de rester neutre, ce, même s’il y avait des chose qui pouvaient me révolter ![/i][/b]
[b]En tous les cas, merci pour ton commentaire, qui, j’en suis persuadé, ramènera des lecteurs…
Amicalement,
Dominique[/b]
Appel aux lectrices et aux lecteurs
[b]Pour des lectures et commentaires supplémentaires….Merci[/b]
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] DOMINIQUE, je viens de lire, calmement, en entier, ce troisième volet de « Divorce sans consentement mutuel »!!
J’ai l’impression de revivre une partie de ma vie, puisque j’ai vécu ces périodes douloureuses de la canicule, des grèves en tous genres, des erreurs monumentales des gouvernements Jospin, puis Raffarin, qui n’ont jamais sû communiquer, et qui ont donc voulu mettre en oeuvre sans CONCERTATION, avec les intéressés, des Réformes (que l’on appelait pas encore comme celà à l’époque)!
Ces « réformes », non seulement les salariés n’y étaientt pas préparés, les professions Libérales, non plus, les patrons, encore moins!!!
Quel gachis!!!
On dira tout ce que l’on a envie de dire sur la Présidence Sarkozienne, mais il est le plus Grand Communicateur que je connaisse!!
pendant que son gouvernement, travaille, aux Réformes, il prend le temps de venir expliquer aux Français, le Pourquoi, et le Comment!!
Je sens que je vais me faire « huer », mais tant pis :
Quelqu’un peut-il me citer des grèves importantes, qui ont bloqué le pays, depuis le début de la Présidence de Nicolas Sarkozy ???????
La dernière grève en date, celle des postiers, avant hier, a réuni combien de grévistes ?????
Est-ce seulement la faiblesse des Syndicats, qui n’arrivent plus à mobiliser la population ???
Attendons celle d’octobre : les Enseignants, mais vous verrez, elle ne sera pas suivie, autant que les prédisents les partis opposés à la Politique menée, par Xavier Darcos, en matière d' »Education »,ne nous le prédisent (je préfère d’Enseignement (l’Education, je la réserve aux parents responsables)
De tout celà, nous aurons l’occasion d’en reparler
Dominique, n’en déplaise à « certains(nes) de vos détracteurs, qui osent dire que vos textes sont « fades et ennuyeux, sachez, que j’ai pris un IMMENSE PLAISIR, à vous lire, et à venir exprimer mes opinions sous VOTRE Article!
Amicalement, et BRAVO, Dominique Dutilloy!!
GBGB
@ SOPHY
[b]SOPHY[/b], merci d’être venue me lire…
C’est vrai : le [b]Président Sarkozy[/b] est un très grand communicateur ! Il sait s’expliquer, il sait, non pas faire accepter ses réformes, mais en expliciter le bien fondé [b] »à ses yeux »[/b]… Seulement, cela ne veut pas dire qu’il fait les réformes qu’il faut… [i]Pour exemple, je veux parler des [b]Franchises Médicales[/b], les déremboursements de certains médicaments…, qui, à mon avis, sont des mauvaises réponses à adopter pour combler le trou de la [b]Sécurité Sociale[/b]…[/i]
[b][u]En ce qui concerne les grèves, il me semble qu’il y en a eu une grande, tout au moins à Paris et Région parisienne, qui concernait uniquement la RATP[/b] et la SCNF/Transilien[/u] :[/b] [i]en tous les cas, elle aura été préjudiciable pour moi et une amie. En effet, le restaurant qui nous employait dans son Service « Communication », n’a pas pu tenir la route, voyant son chiffre d’affaires baisser… Je sais que je vais en faire hurler beaucoup : mais, je suis opposé à cette méthode de grèves…[/i]
Là, et je salue le geste du [b]Président Sarkozy[/b], il a su faire en sorte pour que les gens ne soient pas lésés par ces actions préjudiciables à bon nombre de travailleurs…
Puis, il faut savoir que les grèves sont devenues impopulaires pour l’ensemble des Français ! [b][u]De plus, les syndicats n’ont plus assez de syndicalistes[/u] :[/b] [i]de ce fait, ils semblent vouloir imposer leurs revendications, tout en étant minoritaires face à l’ensemble des Français qui ne sont pas du tout concernés par leurs problèmes ! Ceci est anormal et liberticide ! [/i]
[u][u]Je pense malgré tout qu’il va y avoir une crise[/u] :[/u] [i]elle sera due à l’actuelle crise financière et bancaire mondiale, qui secoue notre Pays ![/i]
SOPHY, pour mes certain(e)s de mes détracteurs, qui trouvent « [b][i]mes articles fades, indigestes et répétitifs »[/i][/b], je leur laisse la responsabilité des propos que ces personnes tiennent à mon endroit. [b][u]Cependant, elles ne savent pas communiquer, ni expliquer le pourquoi de leurs critiques[/u] ![/b] [b][u]De plus, je n’ai que faire de leur opinion[/u] :[/b] [i]j’ai mes lectrices fidèles, dont, vous, [b]SOPHY[/b], faites partie, j’ai des lecteurs fidèles…[/i]
Pour conclure, [b]SOPHY[/b], la suite de mon [i] »Divorce sans Consentement Mutuel »[/i], c’est, comme chaque dimanche, pour ce soir ! Alors, vous pourrez être mon Premier Commentateur… ET… [b]MON PREMIER ELECTEUR[/b] !!!!!!!
Je vous remercie d’être passée me rendre visite…
GBGB
[b]Dominique[/b]