Effrayant ! Ceux qui nous gouvernent ne sont plus que des marionnettes aux mains de la mafia qui régente le monde. C'est très grave pour les peuples, pour la qualité de vie, pour l'environnement, pour les générations futures. Car l'intérêt des maîtres du monde ne coïncide pas avec celui des peuples ! Il est même aux antipodes. 

Les maîtres du monde tiennent les peuples à leur merci. En particulier grâce aux médias qui leur sont soumis.

Je devais avoir 25 ans quand, un jour, j'ai entendu sur France-Inter une interview de Marc Simenon. Il faut croire qu'elle m'a beaucoup interpellée, car je me souviens très bien de ce que l'écrivain a répondu : " De toutes façons, nous ne sommes plus libres, ce sont les multinationales qui décident de tout, ce sont elles les maîtres du monde. Les gouvernants ne sont que des marionnettes aux mains des multinationales." Quelques années plus tard, alors que, jeune secrétaire de section et tête de liste du P.S., on me demanda de remplacer au pied levé la sociologue Evelyne Sullerot (qui devait donner une conférence pendant la campagne électorale), je me mis à improviser un discours sur les multinationales qui intéressa fort l'auditoire et le convainquit qu'elles étaient l'ennemi du genre humain; ces mêmes multinationales me valurent aussi de rentrer à l'ORTF, puisque le premier magazine que je dus animer à l'antenne, à l'essai, portait par hasard sur ce sujet. Le Rédacteur en Chef adjoint, Benoît Renard, me félicita, et me confia le soin de présenter le Journal dès le lendemain.

Aujourd'hui, j'ai toujours les multinationales dans le collimateur, mais surtout ses dirigeants, les maîtres du monde.  Le capitalisme d'entreprise s'est d'ailleurs transformé : Il est devenu financier. La bête immonde est désormais anonyme. Vous pouvez toujours chercher les responsables, vous ne les trouverez pas. Ils n'en sont que plus dangereux.

Les maîtres du monde tirent les ficelles de nos ennuis, celles des multinationales, de la Haute Finance, de la Bourse, des grandes Banques, des grands médias.  Pour eux, seul compte leur intérêt, insatiable. Et ils savent trouver les serviteurs zélés pour accomplir les basses besognes. Je l'ai déjà dit : Aujourd'hui, la principale qualité  demandée à un Président, ou à un Premier Ministre, c'est d'être un bon communiquant, capable d'abuser les peuples, de préférence avocat – comme le sieur hongrois Sarkozy -, ou mieux, comédien, acteur – comme le sieur autrichien, eh oui, Schwarzenneger.

L'objectif, pour les maîtres du monde, est de dominer, donc d'asservir les peuples, de les tenir à leur merci. Comment ? En utilisant des marionettes comme les deux précitées, brillantes, soumises et dévouées. Et pour régner , la meilleure stratégie est de … diviser. Eh bien, on divisera les peuples entre eux, et même les individus. En clair, la tactique n'est pas seulement internationale, elle est d'abord nationale. 

Nationale ? Ecoutons Sarkozy au micro de FR2-propagande : " Les Français ont été pris en otages dans un conflit qui ne les concerne pas. Je sais leur peine, leur fatigue…" Une minorité porte atteinte aux intérêts de la majorité.  Elle défend des privilèges d'un autre temps, n'est-ce pas… La grève a un coût, pour les usagers, pour la SNCF : " je pense à tous ceux qui ont été bloqués, pris en otage ". Quel altruisme !


Moi, je pense que Sarkozy songe aux nantis, et qu'il communique très bien. Et d'abord, peut-on parler d'otages, de Français otages, au moment même où Chavez vient à Paris donner des nouvelles de l'otage Ingrid Betancout ? Est-ce qu'une telle comparaison s'impose ? Non, évidemment. En fait, il s'agit d'une stratégie parfaitement élaborée : dresser les Français les uns contre les autres, les otages contre les preneurs d'otages, les usagers contre les grévistes.  Le gouvernement frappe fort : au moment où Sud-Rail, entre autres, mène un combat pour, en définitive, défendre les retraites par répartition avant qu'elles ne partent à la casse, il réussit à faire croire que les fautifs sont ceux-là mêmes qui se battent au-delà de leurs intérêts bafoués, pour l'ensemble des futurs retraités. Derrière, d'ailleurs, se profile le désir de casser les syndicalistes les plus combatifs et, plus généralement, tous les syndicats.

Comble parfait, comme Sarkozy cherche à diviser la gauche pour qu'il n'y ait qu'un parti à ses ordres, il cherche aussi à diviser les syndicats, à les rendre impopulaires.  La direction de la CGT n'est-elle pas désormais coupée de sa base ? Et la direction de la CFDT n'a-t-elle pas été conspuée par les manifestants ? La stratégie est simple : Diviser, encore et toujours. Discréditer les plus combatifs. Les isoler de la population. Et même, au final, isoler les individus au maximum pour tuer la combativité de masse et,en définitive, permettre la casse de tous les acquis sociaux – ces privilèges d'un autre temps, n'est-ce pas ? Au fait, saviez-vous qu'il existe plus de cent régimes spéciaux de retraite, par exemple pour les militaires, les députés, etc ? Et de ceux-là, jamais un mot dans les médias serviles. La réalité est travestie. Intentionnellement.

Pourquoi, en définitive, le gouvernement a-t-il cherché l'affrontement ? Pour casser ceux qui sont à la pointe de tous les combats sociaux, avant de casser… tout le système social, dont les maîtres du monde ne veulent plus entendre parler. Le temps est à la rigueur pour les peuples – pas pour les plus nantis, bien sûr. Ceux-là voient leurs profits monter vertigineusement, et leurs impôts descendre à la même vitesse. Voilà la réalité qu'on s'évertue à vous cacher. La modernité, c'est la rigueur pour tous – sauf pour l'oligarchie régnante. 

Diviser ? Mais c'est toute une statégie !  Dresser les Français les uns contre les autres, les grévistes contre les non-grévistes, les travailleurs du privé contre les travailleurs du secteur public, les non-syndiqués contre les syndiqués, ceux qui travaillent contre les chômeurs ou les fainéants, les bosseurs contre les assistés, les otages contre les preneurs d'otages, ceux qui négocient contre ceux qui ne négocient pas, les usagers contre les cheminots, les étudiants qui veulent aller en cours contre ceux qui bloquent les facs, les étudiants qui veulent réussir contre les gauchistes, ceux qui subissent les grèves contre les fauteurs de troubles, les bons Français contre les mauvais Français, la  minorité contre la majorité, les citoyens contre la gauche qui soutient les grévistes, la France profonde contre la chienlit, la gauche qui collabore contre celle qui s'isole, la France moderne contre la France du passé, la France libérale contre la France stalinienne, la France de toujours contre celle qu rêve encore de mai 68 ou de lendemains qui chantent pour les peuples….

Au micro de C. dans l'Air le 21 novembre dernier, le journaliste Jean-François Kahn a comme à son habitude excellemment résumé la situation : " Le personnage crée la tension, il divise, il clive… Qu'il montre l'exemple en réformant tout le système des régimes spéciaux, en commençant par celui des députés ! Les négociations sont un écran de fumée, et par exemple les retraites sont alignées sur les salaires, pas sur les prix… Certes, personne n'a de sympathie pour les mouvements de grèves, elles ne sont pas populaires. Mais les réformes de Sarkozy sont par définition impopulaires; ce sont en réalité des contre-réformes !  En effet, elles sacrifient les acquis sociaux, elles engendrent l'austérité ! "

Et pourquoi le combat de Sud-Rail comme celui des fonctionnaires, est-il désapprouvé par 60 % des Français, alors qu'avant les mouvements sociaux rencontraient une certaine sympathie ? Mais parce que les grands décideurs, les maîtres du monde, ont cadenassé les médias appartenant d'ailleurs à leurs copains-coquins, souvent liés aux industriels de l'armement. Comme la politique est cynique ! Décider des guerres, qui font le malheur des peuples, pour enrichir les industriels de la mort…
 
J' accuse les médias d'être complices de cette gigantesque entreprise de démantèlement de tous les avantages acquis au cours des décennies passées, tant sur le plan social que sur le plan des services publics, ou de la législation en matière du Travail.

J'accuse les médias d'être les otages des maîtres du monde ! De gré, ou de force, notamment par le biais de l'auto-censure, les journalistes sont devenus des collabos du Système qui travaille à la destruction de tout ce qui améliore la qualité de vie des peuples ! 

Oui, j'accuse la télévision d'être devenue un vulgaire instrument de propagande –  au lieu d'informer honnêtement, elle contribue à attiser les tensions, à envenimer les choses, à les déformer ! Ce n'est plus un moyen d'information, mais de désinformation.

J'exhorte tous les blogueurs, tous les militants, tous les humanistes, tous les défenseurs des droits humains les plus élémentaires, tous les citoyens, à s'insurger contre les médias, à EXIGER une information honnête, objective ! J'incite tous mes lecteurs à  diffuser le plus largement possible cet article, et à manifester pour une information libre ! C'est le plus nécessaire des combats, avec celui pour la paix et le maintien des acquis sociaux;  Il est prioritaire ! Sans médias libres, il n'y aura plus que la dictature d'un parti unique, imposant l'ultra-libéralisme, au grand dam des peuples, et l'on ne pourra plus revenir en arrière, on ne pourra plus réagir contre les effets pervers de ce pernicieux rouleau compresseur !

Oui, pour mieux régenter nos vies,  pour régner sur elles, pour exercer leur emprise définitive, les maîtres du monde commencent par dominer sur nos esprits ! Par les asservir, au moyen d'un lavage de cerveau quotidien, discret, radical ! C'est machiavélique ! C'est intolérable ! Et jamais la menace n'a été aussi grande, aussi totale !

Les journalistes attachés à la liberté ont besoin de sentir qu'ils ont l'opinion derrière eux ! Il faut les soutenir, car aujourd'hui ils ne peuvent plus travailler normalement, ils  sont les premières victimes du rouleau compresseur de la Pensée Unique ; Ils doivent se soumettre, ou se démettre ! Se taire, ou prendre la porte ! Mobilisons-nous, c'est le plus décisif des combats, celui dont dépend tous les autres !

Mais la stratégie de la division n'est pas seulement française ! En réalité, elle concerne l'ensemble des peuples. D'abord, l'individualisation est encouragée : Un travailleur à domicile, isolé, est plus malléable et moins combatif ! Les marionnettes au service de la mafia mondiale s'évertuent à casser tous les groupes d'opposition, partis, syndicats, mouvements de lutte ; En avant, le parti unique et le syndicat-maison, bidon !

J'ai envie de poser une question qui me vient à l'esprit : Les attentats-kamikazes, bêtes-noires des Occidentaux, ne sont-ils pas la conséquence de l'individualisation exacerbée de notre Système ?  Même la lutte devient individuelle, désespérée ! Et si la violence de l'attentat répondait à la violence de la société de compétition, où le plus fort écrase le plus faible ?
 
Mais je reviens à la tactique de la division sur le plan géopolitique, comme moyen d'asservir davantage les peuples manipulés par les médias complaisants.  Pour moi, c'est parce que la stratégie machiavélique de division des individus, des croyants, des peuples, des ethnies… a parfaitement fonctionné à l'échelle internationale, que la mafia des maîtres du monde, par marionnettes et médias interposés, l'impose désormais à l'intérieur des frontières !

Des exemples ? En voici, non des moindres. En Palestine, où l'occupation et l'enfermement ont exacerbé les tensions au point qu'une partie de la population se dresse contre l'autre, exactement comme dans une cellule de prison où les esprits sont échauffés par une étouffante promiscuité.  Plus besoin d'exterminer les Palestiniens, il se suppriment mutuellement.  C'est l'aboutissement d'une stratégie voulue, méthodiquement organisée, et tout à fait diabolique.  Il n'y a plus une nation, mais deux, opposées l'une à l'autre, dressées l'une contre l'autre, et tout le territoire est d'ailleurs morcelé, clôturé, comme dans les bantoustans sud-africains pendant l'apartheid. C'est une extermination qui ne dit pas son nom; et les assassins ne sont jamais inquiétés. Israël et les Etats-Unis peuvent tout se permettre, en toute impunité. Quant aux Européens, ils sont, par leur inaction, complices. Les peuples du monde entier ont déjà jugé les criminels fauteurs de troubles; Ils sont haïs. Et le Maître suprême, là-Haut, jugera aussi. Gageons, et espérons, que le châtiment sera exemplaire. Comme il doit l'être.

Au Liban, désormais, le pays est en proie à l'affrontement de deux clans, le pro-Occidental et le pro-Syrien; l'Irak, surtout, est maintenant fractionné en groupes ethnico-religieux se livrant une lutte sans merci. Finie la grande nation qui inspirait la peur au voisin Israélien !

Peu à peu, tous les Etats de la région se désagrègent les uns après les autres, par la faute des apprentis-sorciers américano-israéliens, ils sont progressivement réduits à une mosaîque de minorités au détriment de toute appartenance nationale, et pour la plus grande satisfaction des malfaisants frères siamois qui peuvent ainsi régner en maîtres, imposer leur loi en toute impunité, et au passage…. faire main basse sur les richesses qui ne leur appartiennent pas, celles des pays désagrégés et désormais sans défense. Doit-on s'étonner si, ensuite, le désespoir s'empare des victimes de cette diabolique politique, au point d'engendrer des actes terroristes individuels ?  L'Occident judéo-chrétien récolte ce qu'il a semé : la haine des peuples asservis, réduits à néant.

En conclusion, je dirai qu'une infime partie de la population prend en otage la planète entière, provoquant souffrances, injustices, misère, larmes, sang, pleurs, grincements de dents, frustrations, amertume, désespoir, colère, désir – légitime – de vengeance.  Oui, une toute petite minorité sème partout le chaos, élaborant mille stratégies pour consolider sa domination et renforcer ses privilèges exorbitants au détriment de la masse anesthésiée, asservie – dont celle de la division entre les individus et au sein même des peuples, à tous les niveaux, local, national, international. 

Conscientisés, motivés, impulsés par une poignée d'hommes et de femmes décidés à combattre l'intolérable, les peuples doivent retrouver la volonté de se libérer, de briser le joug que leur impose la mafia des maîtres du monde (http://syti.net). 

J'appelle les citoyens du monde entier, via Internet, à tisser des liens entre eux et à organiser la nécessaire résistance à l'intolérable qu'une poignée d'individus cupides et sans scrupules préparent à leur encontre, sans se soucier des conséquences dramatiques de leurs forfaits.

L'asservissement, via la Pensée Unique propagée par les médias scélérats aux mains des amis des maîtres du monde, n'a que trop duré. Il est temps de refuser l'intolérable qui déferle sur toute la planète pour le malheur des peuples. 

Oui, il est vraiment temps de résister à la prise d'otage du monde par une poignée de familles à l'avidité insatiable, comme celle de Dick Cheney, cette crapule à visage humain. Oui, la modernité chère à Sarkozy débouche sur la barbarie au sens le plus criminel du terme; une barbarie, de surcroît, perpétrée par des individus qui osent donner des leçons au monde entier, en se prétendant d'irréprochables chrétiens ou démocrates – les défenseurs du Bien. Le comble du cynisme absolu… passible du Tribunal International de la Haye !

C'était votre Eva, dont la faculté d'indignation ne s'éteindra qu'avec son dernier souffle. Comme disait Camus, "un homme révolté est un homme moral" (une femme aussi, d'ailleurs). Dont acte !

N.B. Si vous voulez poursuivre la réflexion, R.V. sur mon blog militant : analyses, commentaires, infos pour s'engager…http://r-sistons.over-blog.com