DIRE et FAIRE : ce n’est pas la même chose …

 

Tous les jours le tableau de la pauvreté se noircit un peu plus et tous les jours des hommes et des femmes souffrent du froid, de la faim et de l’indifférence des « citoyens » les riches se cachent derrière des associations qui souvent ne sont là que pour redorer leur blasons et les politiques promettent, promettent et promettent encore que tout est fait ou sera fait pour éradiquer la pauvreté en France «  terre des droits de l’homme ». Les mois passent et les années, rien ne se fait et au fond tout le monde s’en fout !


 Tout le monde, vous dites ? Non ce n’est pas totalement juste. Aujourd’hui j’ai vu un petit reportage sur une initiative qui mérite d’être mise sur le devant de la scène. Aujourd’hui j’ai vu un homme qui fait quelque chose de concret pour ceux qui n’ont rien, avec le sourire et respectueux de ceux qu’il considère comme des êtres humains en détresse et non comme des déchets encombrants et inutile.

Cet homme c’est Pierre Pavy, sa profession : Restaurateur, sa ville Grenoble et son signe particulier : un cœur gros comme ça !

Ce restaurateur, n’utilise que des produits frais dans son restaurant et comme tout restaurateur il jette beaucoup de produits qui n’ont pas été vendu, enfin il jetait car fort de ce constat immoral en période de crise, il a décidé d’en faire profiter les SDF. Soutenu par l’association « Accueil SDF », il décide de réserver son restaurant, le samedi, pour y recevoir sa nouvelle clientèle, ceux qui n’ont plus rien, ni à manger ni à boire. Pour eux le repas sera à « un euro » versé à l’association "ASDF"


Pourquoi « un euros » ? Simplement pour une question de respect de la personne. Ici, au « Café Forte », on existe, on se sent humain, faisant partie de la société française. Ici on paye ce que l’on mange, on peut même inviter un ami d’infortune. Ici le patron nous parle avec le respect que l’on doit aux clients et nous sert comme les meilleurs . Ici on prend son temps, on parle, on sourit, on raconte notre vie qui n’a pas toujours été ce qu’elle est aujourd’hui

Derrière mon petit écran, j’ai vu des regards pleins de reconnaissance et de bonheur, s’illuminer à l’arrivée des plats. Ici pas de grande gamelles et de repas juste nourrissant servis à la louche. Ici on est servi sur une nappe, comme des « Milords » dans des assiettes et de vrais verres et Monsieur « Pierre Pavy » passe de table en table pour sa distribution de mots simples et réconfortant « prenez votre temps, mangez tranquillement ». Le repas est complet de l’entrée au dessert et au vue de ce que j’ai pu entrevoir dans les assiettes,  notre restaurateur à du ajouter de sa poche.

Je ne sais pas si un paradis existe mais si c’est le cas une place  est réservée à « Pierre Pavy » auprès de Coluche, mère Théresa et l’abbé pierre pour l’action admirable qu’il est en train de mener.

Merci Monsieur Pierre Pavy, pour tous ces pauvres, merci de montrer une autre image de la France, et enfin merci de montrer au gouvernement et à notre président que les actes valent beaucoup plus que les grands discours

 

5 réflexions sur « DIRE et FAIRE : ce n’est pas la même chose … »

  1. Eh oui,c’est dur de constater que ce ne sont pas les hommes politiques qui donnent accès à la dignité et au travail mais que ce sont plutôt les entrepreneurs.

  2. qui sait si les restaurateurs ne vont pas emboiter le pas dans d’autres villes ! l’idée est sympa – JP

  3. Bravo à cet homme.JP, votre histoire me fait penser à une chanson de Brassens.

    J’ai connu une association dans le sud ouest dont les membres et benevoles donnaient des repas chauds cuisinés avec amour à des necessiteux à la dérive! La ville, tenue au courant, et le journal local les avaient aidé ainsi que d’autres assocs.

    Il y a heureusement en France beaucoup d’initiatives genereuses venant en aide à ceux qui n’ont rien; les élus locaux les soutiennent toujours dans les municipalités de taille moyenne ne roulant pas sur l’or.

    Mes quelques années au Secours Catholique m’ont montré que ce sont rarement les plus riches qui donnent le plus (hormis les leçons et le YAKAFOCON)

  4. Trés belle initiative personnelle. Il en existe de nombreuses qui passent souvent aux oubliettes médiatiques et qui chaque jour apportent des aides aux plus démunis.

    Maintenant attention, les bonnes initiatives parfois se retournent comtre les bienfaiteurs aussi, car le système et ses régles se rappellent à certains parfois commercialement ou fiscalement. Des idées qui permettent à des gens en période de crise d’assister les autres, et souvent au détriment commercial d’un système qui la encore va frapper et casser encore plus. Les bonnes idées et les échanges qui existent sur Internet créent aussi parfois des abus chez certains « bienfaiteurs » qui met en ce moment en branle tout le système fiscal collectif qui ne s’y retrouve plus. Une double « sociétés » entre formel et informel est de plus en plus présente, et le système D ou les bienfaiteurs plus humains sont dans le colimateur des administrations.

    Des chefs d’entreprises aussi veulent améliorer les conditions de leurs employés, mais ils se retrouvent parfois condamnés par des principes administratifs qui protègent plus le matériel que l’humain, quand ce n’est pas non plus des syndicat qui enrayent le bien voulu…

    PH

  5. Monsieur ,

    C’est à vs que je m’adresse pour vous dire combien votre geste est grand et votre coeur ds la même dimension .
    Merci pour ceux qui ont pu se sentir comme tout être humain qu’ils  » sont « .
    J’ai suivi l’émission télévisée et je me promise en arrivant au bureau de vs adresser toute ma sympathie pour ce geste humain .
    Soyez récompenser seulement par ce message .
    Merci Monsieur , vs ètes un grand Monsieur sans le savoir .
    Cordialement à vous .
    P.C

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