D’informations en rumeurs sans consistance,

la peur d’une affaire Fabius ébranla l’Elysée.

 

La droite n’a pas de souci à se faire, elle est bien épaulée par les informations venant de la gauche journalistique. Info, intox l’Élysée tremble. Laurent Fabius un Cahusac en second ? Avec le fait que le trésorier de campagne de François Hollande, Monsieur Jean-Jacques Augier, ait investi aux Îles Caïmans, annonce qui tomba comme la foudre sur la tête du président fit qu’il se verrait accusé de ne pas savoir. On pourrait dire que notre président ne sait décidément rien, d’autant plus que c’est un ancien de l’ENA, la même promo que lui. Si on ne peut même plus faire confiance à ses amis d’école, tout fout le camp. Mais en fait cela n’a rien d’illégal, il respire un peu, mais une confiance mal placée ? Faire gérer ses comptes de campagne par un ami qui investit aux Îles Caïmans, invraisemblable ! Attention la fonction de président de la république est risquée, gardez-vous à droite et à gauche Monsieur le président, et faites une enquête si vous parlez à quelqu’un ! De l’intox puisque ses comptes de campagne furent validés par le Conseil constitutionnel, mais aussi le fait, que ceux de Nicolas Sarkozy ne le furent pas, ce qui change tout !

Cette intox montrerait, une riposte de la droite avec le soutien de la presse de gauche, tout est possible, qui est l’informateur, droite, gauche ? Seulement, l’annonce est faite, et elle est déjà dans les esprits, le but recherché est atteint. Qu’importe si on oublie au passage que les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy furent invalidés le 21 décembre 2012. Ces annonces tronquées n’ont d’autres intentions que de nuire ce qui revient à une diffamation masquée. Cela résulterait d’une tromperie consécutive au fait que Sarkozy, et l’UMP, n’auraient pas intégré ses déplacements de sa campagne présidentielle dans les comptes de campagne.

Maintenant, et sans attendre que l’on reprenne notre souffle, Laurent Fabius aurait un compte en Suisse d’après le site de Libération.fr. Cela commence à faire beaucoup, d’autant que Laurent Fabuis qui dément formellement a déjà mandaté son avocat pour engager des poursuites judiciaires. En fait, Libération explique, que c’est la crainte de révélations de Mediapart sur ce compte en Suisse qui a mobilisé l’Élysée tout le week-end qui aurait motivé cette annonce, du vent finalement. Si vous tremblez président c’est qu’il y a anguille sous roche. En fait Libé, par ses précautions de langage n’a rien affirmé, puisque qu’il dit que c’est sur une rumeur. Bien joué le mal est fait. Le site de Mediapart du 07 avril ne mentionne pas Laurent Fabius. C’est le journaliste d’investigation, Fabrice Afri, qui aurait rencontré Laurent Fabius le samedi 06. Il n’en faut pas plus, vu la renommée de ce journaliste de tirer des conséquences, ou il passe la terre tremble. Si la rumeur se confirme on a lavé plus blanc, et si on s’en abstient on est complice. De quel coté, on se tourne Laurent Fabius est piégé, même innocent !

 

Mais un climat dans la continuité de la politique de la droite puisqu’elle considérait et considère encore que l’évasion fiscale est normale eu égard aux lourdeurs des impôts !

 

Nul doute que le climat délétère est propice à l’annonces d’informations qui mettent à mal le gouvernement, le président ne s’attendait pas à ça. Ces rumeurs demandent du temps avant qu’elles soient démenties, et pendant ce temps, elles cheminent. Bien sûr cette affaire qui peut être n’en est pas une tétanisa l’Élysée qui, dût se demander à quel saint se vouer ? Si cela s’avère vrai, tout le gouvernement saute !

Le président doit-il limoger son ministre des affaires étrangères sous le simple fait d’une suspicion et d’une investigation en cours ? Bien sûr que non, mais si c’était vrai que Lanrent Fabius possède un compte en Suisse ? Alors, il soutiendrait un Cahusac en second ? Ne nous emballons pas, il faut attendre la suite. En d’autres termes, c’est la presse qui gouverne, qui fait et défait les ministres, ou va la démocratie Française ?

Or, Mediapart assure que Libération perd la tête, n’est vrai que ce qui est publié sur son site prend soin de souligner Fabrice Afri.

Pour Edwy Plenel Libération prétendant démentir une non-information de Mediapart,

Comme Libération est fortement critiqué sur Twitter, il tente de se justifier. En fait, selon le directeur adjoint de la rédaction, Sylvain Bourmeau, l’article en question était «le récit d’une forme de tétanie au sein de l’exécutif». «Nous avons appris qu’un journaliste de Mediapart avait vu Laurent Fabius, qui en avait tenu informé l’Élysée, argumente-t-il. Nous n’avons pas fait la une sur cette rumeur mais sur le démenti de Laurent Fabius. La rumeur n’est aucunement une information mais le démenti de celle-ci en est une». Et voilà c’est empaqueté, la plainte de Laurent Fabius peut se trouver sans effet. L’Élysée ferait bien de virer les espions qui balancent des informations.

Dans ce climat, l’Élysée n’avait d’autre possibilité que de contre attaquer, et le faire dans la foulée. Ces affaires qui prennent par derrière les ministres qui travaillent à redresser les comptes de l’État, doivent être inhibées. La pression qui s’exerce sur le président empêche le gouvernement d’agir. Il engagea des consultations avec ses collaborateurs pour moraliser la vie politique, en sortant un texte qu’il veut fort. Il reçu Manuel Valls et son ministre du redressement productif qui fut l’auteur d’un rapport parlementaire sur les exilés fiscaux. Jean-Marc Ayrault fut chargé du projet de loi. Ce sera un texte très complet et qui ira très loin sur les questions de transparence, de probité, de lutte contre la fraude fiscale et les paradis fiscaux. Les mesures seront sévères et strictes. Le président et le premier ministre «nous ont demandé d’aller très très vite et, depuis trois jours, tout le monde travaille d’arrache-pied dessus», déclare-t-on à Matignon. Lundi matin, Pierre-René Lemas et Christophe Chantepy, respectivement secrétaire général de l’Élysée et directeur de cabinet du premier ministre, se rencontraient encore pour avancer sur le dossier. Le texte devrait porter un gros chapitre sur la lutte contre la fraude fiscale avec de lourdes sanctions contre les fraudeurs. De plus, la fraude fiscale étant actuellement sous le contrôle du ministère du budget, serait reportée vers une structure entièrement autonome. Il s’agirait de créer un parquet financier ou de recréer un parquet financier qui a disparu. La dessus, s’ajouterait la création d’une haute autorité, et «le renforcement de l’obligation de déclaration de patrimoine et de déclaration d’intérêt» et le durcissement des sanctions, «inéligibilité temporaire ou définitive», glisse un collaborateur du chef de l’État.

 

Tous les ministre publieront leur déclaration de patrimoine d’ici le 15 avril.

 

«Le débat est technique, mais pas seulement, poursuit ce conseiller». Nous devons produire un texte avec un contenu significatif, mais aussi très fort politiquement». Il faut laver l’affaire Cahusac sans prendre de gants, il y va de la question morale du président.

Le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, veut aller très vite pour lâcher prise à toutes les rumeurs, il faut dit-il des propositions efficaces et à la hauteur de cette crise. La question posée est «comment fait-on pour avoir plus de contrôle et de transparence, et éviter que des élus ou des ministres puissent planquer des comptes ?» «On voit que la charte de déontologie mise en place ne suffit pas». Jean-Marc Ayrault confirma de son coté des «mesures sévères pour garantir la transparence, le respect de la loi et la probité», dans une interview à La Nouvelle République. Il confirma dans le discours qui termina sa visite qu’un projet de loi sur la moralisation de la politique serait présenté en conseil des ministres le 24 avril, et le texte sera présenté au parlement avant l’été. «Il y aura peut-être des résistances ou des hésitations, je les combattrai avec la dernière énergie. C’est la condition de la confiance», a-t-il poursuivit. Déjà des ministres ont publiés leur patrimoine. Sur France 2 François Fillon qui critiqua la politique de François Hollande donna à David Pujadas une feuille révélant son patrimoine.

Ces dispositions devraient compléter les investigations des journalistes qui de ce fait, peuvent comparer, l’opération mains propres a donc commencé. Cette contre offensive devrait satisfaire les Français qui ainsi voient que les ministres ne s’en mettent pas plein les poches. Sera-t-elle acceptée à droite, vu les remarques de François Fillon on peut en douter. Mais cela ne résout pas tout, rien n’empêche la fraude fiscale puisqu’elle est cachée.