Le cirque politico-médiatique s’installe à Dijon.

Le chevalier félon Peillon, ancien laquais de Dame Ségolène, endosse la panoplie du rassembleur, ayant l’outrecuidance de snober son ancienne égérie !

De suite, la diva du Poitou-Charentes, arme carrosse et escorte, le rimmel masquant sa dernière injection de botox, un air effarouché et prête à s’escrimer avec le renégat.

Un sourire hypocrite aux coins des lèvres, la diva apparait, fustige le félon, s’érige en donneuse de leçon. Les flashs crépitent, Peillon se décompose, Ségolène compose…

De son côté, Valls (à quatre temps) s’est invité au bal des courtisans. Dijon pour une énième guerre des égos, à des lieux de la réalité sociale et économique…

Vincent Peillon avait affirmé (avant l’arrivée de Ségolène Royal), que la présence de candidats « présidentiables » n’était pas souhaitée, et cela dans le but « honorable » de placer en haut de l’affiche les idées du rassemblement au détriment des ambitions personnelles…

Mission ratée !!

La diva du Poitou-Charentes, profitant de l’aubaine, s’est invitée, jouant à la perfection le rôle de l’élément perturbateur. Sous le couvert d’une invitation du sénateur-maire de Dijon, François Rebsamen (ne sachant pas sur quel pied danser !!) le rassemblement de Dijon tourne au vinaigre.

Ils se lancent des invitations, puis se boudent, se jalousent, se vilipendent, se courroucent, se pavanent dans leurs suffisances, puis habilement se cachent sous leurs artifices politico-médiatiques…

Mais tous ce fatras médiatique ne gêne certainement pas Madame Royal, pourtant si souvent absente dans ces rassemblements.Finalement la constante de ce brouhaha politicien, c’est que le débat a complétement était occulté par l’arrivée fracassante de Ségolène Royale.

L’espoir de la gauche…

Une nouvelle démonstration de l’incapacité des courants socialistes à se projeter dans l’avenir par le biais d’une prise de responsabilité commune. Ce sont toujours les égos qui dictent la ligne de conduite du parti socialiste. On avait cru, à tort, que le congrès de Reims avait libéré une certaine dynamique, tout cela n’était qu’illusoire.

Donc il ne faut pas s’étonner d’observer la montée en puissance de Dominique Strauss-Kahn, qui semble avoir l’aval de nombre de militants. Le Président du FMI préfère la discrétion, finalement une « stratégie » qui s’avère payante, et doit commencer à lui donner des envies présidentiables… 

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