Diam’s, la rappeuse qui a marqué toute une génération par ses textes pleins de rage, d’amour et d’incompréhension envers un monde politique hermétique au désespoir des jeunes fait son grand retour après plus de deux ans d’absence.
Et bien non, ce n’est pas en sortant un titre ou bien un album que Diam’s revient sur le devant de la scène, mais pour expliquer les fait marquant de sa vie professionnelle et personnelle le tout consigné dans une autobiographie qui sortira dès le 27 septembre dans nos librairies. Le titre de son autobiographie reste très sobre "Diam’s, Mélanie Georgiades", un corélat entre sa vie de scène et celle cachée, sortira aux éditions Don Quichotte.
C’est aussi un moyen de faire des "excuses" à son public (qui l’a suivi durant toute ses années) concernant sa sortie de scène non justifiée ou encore annoncée… Ainsi, sur sa page facebook Diam’s a posté une petite introduction :
"Un jour je me suis tue, et je suis partie sans dire au revoir. Ce n’était pas du dédain, croyez-moi, ce n’était pas non plus de l’arrogance, ni de l’ingratitude, mais j’avais tellement de choses à dire qu’il m’aurait bien fallu bien plus de cinq minutes sur scène ou d’une simple vidéo postée sur Internet. C’était tellement long à expliquer, mais pourtant si beau à partager, si merveilleux à raconter."
"Pendant des années, les gens m’ont vu courir, décrocher des trophées et devenir célèbre, mais ils n’ont vu de moi qu’une enveloppe derrière laquelle se cachait un coeur meurtri. J’ai longtemps couru sans me questionner sur le but que je visais, mais cette course haletante, trépidante, m’a finalement usée et déçue. Ce livre, je l’ai voulu sincère et honnête pour celles et ceux qui aimaient ces qualités dans mes textes. Il est aussi l’ultime moyen de rétablir des vérités, mes vérités, car, depuis trois ans, j’écoute…"
Rappelez vous le scandale qui suivi sa sortie de scène suite aux photos d’elle voilée sortant d’une mosquée. La présidente de l’association "Ni pute, ni soumise" avait d’ailleurs fortement condamné ce revirement soudain pour cette femme qui mettait tout en oeuvre pour égaler les hommes (détenteurs du monopole du rap français) et qui défendait haut et fort la condition de la femme et soutenait son émancipation…
Le but de cette autobiographie est de faire toute la lumière sur son enfance difficile en banlieue parisienne bercée entre son amour pour le rap, les murs dressés qu’elle a du franchir pour faire sa place et enfin devenir la star que l’on connait. Elle parle aussi de son après gloire et de tout ces pays qu’elle a découvert. Une belle manière de tirer un trait sur un lourd passé qui lui a tant pesé.
"Je veux vous emmener sur les routes sinueuses que j’ai foulées, dans mes voyages au bout du monde mais aussi dans ce voyage au fond de mon coeur pour que vous compreniez ce qui m’a émue, ce qui m’a bouleversée, et qui m’a fait renaître".
J’ai beaucoup aimé cette jeune femme du même âge que le mien ou presque… Elle a su en son temps mettre des mots sur des souffrances d’adolescents, sur des souffrances de jeunes face à un gouvernement qui les a laissé au banc des oubliés. Non que je fus une rebelle, mais ces mots sonnaient tellement justes!
Lorsque, l’on a eu une enfance difficile, le passé ressurgi dans les mémoires que parfois ça nous incite de faire n’importe quoi. Je pense que Diam’s, malgré qu’elle soit devenue connue, elle ne pouvait pas oublier son passé.
C’est certain Angelia, mais elle a su se battre et trouver la stabilité qu’elle souhaitait tant.
entre nous on s en fout de cette gonzesse
Voilée de pied en cap et soumise, c’est ça la rebelle qui veut libérer les femmes ? Ah ! Ah ! Ah ! Trop drôle ! Vous en avez d’autres comme ça ?
Elle a trouvé l’épanouissement personnel qu’elle souhaitait dans cette religion, d’autre préfère sombrer dans la débauche, je pense qu’il ne faut pas la blâmer, sa jeunesse n’a pas été des plus facile. Une rebelle qui s’est rangée. L’Islam s’est la soumission me direz vous, mais beaucoup y voit la pudeur, le voile et les vêtements larges en sont les garants. J’en connaît un certain nombre qui ne renonceraient en rien à cette coutume, ces femmes font leur choix et n’y sont pas obligées. J’avoue avoir des difficultés à comprendre cela, mais le jugement ne nous appartient pas, chacun sa vision de la vie…