Devant le front des attaques de presse, et de certains ministres,

François Hollande reste ferme ne voulant changer un iota de sa politique !

 

On tient le cap, le pire serait de changer de politique devant les assauts de ceux qui ont peur.

 

Pour un président mou, un capitaine pédalo, un Hollande bashing, un Hollande pépère, un Monsieur faible, un incompétent, une campagne de dénigrement orchestrée dans un climat ou extrême droite, droite, gauche de la gauche, appuient autant qu’ils peuvent force sondages au plus bas. La période est propice pour se défouler, déstabiliser un exécutif en peine de résultats dans un temps si court. Une agitation en jeu de massacre qui nous montre un président plus déterminé qu’il ne le fut jamais. On ne rigole plus, tiens, il est encore là ? Oublier les ordonnances, la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencés très tôt, oubliés les contrats de génération, oubliés les contrats jeunes, oubliés les accords de flexibilité dans la sécurisation de l’emploi, le pacte de compétitivité, oublié la banque d’investissement pour les PME, PMI, oublié cette boite à outils que l’on dénigre. Il y en a pour tous, droite et gauche de la gauche, mais pour des raisons différentes, pas assez selon eux. Ils espéraient qu’il allait capituler, je m’en vais, mais c’est qu’il est têtu le président et ceux qui l’ont qualifiés de tant de gentillesse en sont pour leur frais, continuer serait indécent.

Oublié qu’il n’est présent que depuis un an ayant tout à construire ou à reconstruire tant ce qu’il trouva le stupéfia. Oublié les licenciements massifs dont il dût faire face, puisqu’ils sont la conséquence de ce qui fut la politique précédente. Oublié les attaques syndicalistes verbales, voire insolentes de la CGT orchestrées par la gauche de la gauche dont il fut l’objet dans les conflits Peugeot, Mittral, Goodyear-Amiens, et autres, comme si François Hollande se réjouirait de leur situation. Oublié nos caisses vides, un État en faillite, une dette accrue de plus de 600 milliards en cinq ans, et le déficit public plus que doublé. Qui peut croire qu’en quelques mois, comme dans un coup de baguette magique que François Hollande redressera ce qui fut perdu pendant dix années de droite.

Oublié le contexte international, une Europe à droite, des pays du sud en proie au populisme et qui sont dans une misère profonde. Est-ce que cela a disparu à son arrivée il y a un an ? Oublier cette croissance qui ne vient pas et qu’il ne peut arracher avec ses dents. Oublié une situation sociale qui se radicalise. Oublier que notre industrie ne s’est pas adaptée à la mondialisation ne voyant que la recherche du moindre coût de revient dans des délocalisations. Oublié les domaines technologiques perdus de notre industrie dans la recherche du profit immédiat. Oublié que nous ne vendons que des produits à haute technologie, centrales nucléaires, aviation, industrie ferroviaire, médecine, luxe, mais peu de voitures, pas de motos, on n’en fabrique plus. Appareils photo, électronique domestique, horlogerie etc…, ils ont disparus de notre industrie.

Oublier les échecs de Sarkozy dans ses démarches commerciales à grands bruits médiatiques. Oublier notre faiblesse commerciale, notre manque de dynamisme comparé à l’exemple du markéting de l’Allemagne qui tant en Chine qu’ailleurs nous dame le pion.

Dans cette période de rejet des politiques, de la rigueur, c’est plutôt un président costaud qui ne se laisse pas impressionner par les dures réalités du moment. Manifestations révolutionnaires de droite sur le mariage pour tous, attaques de sa majorité par la perte de confiance, autant de mécontents qui ne veulent pas voir que sans cette rigueur nos taux d’emprunts seraient tels que nous serions en récession.

S’engager dans un désendettement demande du temps, de l’obstination, ce n’est pas de l’austérité comme le clame la gauche de la gauche, mais de la rigueur. Dans ce contexte, les proches du président poussent pour un remaniement, comme si cela changerait d’un coup notre dette, notre déficit. On sent chez eux la peur de perdre de nombreuses communes aux élections municipales, impatients de ne pas voir de résultats sur le chômage. Les coups portés par les oppositions font mal, d’autant que dans leur circonscription les socialistes qui soutinrent le président sont attaqués, et sont sans réponse pour justifier la politique menée. 75 % d’opinions défavorables le pire atteint sous la cinquième république de quoi déstabiliser les plus faibles.

 

Mais aussi, une communication défaillante qui ne montre pas ce qui est fait et laisse la place au matraquage de l’opposition.

 

On apprend selon un sondage que les Français seraient favorables à 78 %, quatre français sur cinq, à la formation d’un gouvernement d’unité nationale gauche droite avec des personnalités de la société civile, de quoi mettre un peu plus le bordel. Trop de cadors tue la cohésion politique.

On attaque la chancelière allemande Angela Merkel, dans un texte du PS sur l’Europe dénonçant sa politique intransigeante et égoïste, la qualifiant de chancelière de l’austérité. Les élections allemandes donnent de la voix au PS contre la politique de la chancelière. Pour le quotidien de centre gauche Süddeutsche Zeitung, les attaques contre la chancelière s’expliquent par la perspective des prochaines législatives allemandes. «Le 22 septembre, date du scrutin, les Allemands ne voteront pas que sur la composition du prochain Parlement, mais aussi sur le sort de nombre d’autres pays. C’est pourquoi l’Europe veut se mêler à la campagne électorale allemande», suggère le quotidien. Il faut donc s’attendre à voir se multiplier «les attaques à l’ emporte-pièce», où la chancelière allemande sera décrite comme une personne «sans cœur», «refusant l’argent» à des «États en crise qui n’auraient besoin que d’un bon plan de relance pour sortir de l’ornière». Des attaques ineptes et qui politiquement «aideront Merkel, les Allemands sont dans leur grande majorité sceptiques face aux plans d’aide et plébiscitent la politique de la chancelière», tiré de My TFI NEWS.

On n’aurait pas le droit de critiquer le politique de la CDU, mais de quel droit ? Nos économies sont intiment liées et ce qui se passe en Allemagne nous concerne autant que les Allemands. Ce texte particulièrement violent du PS contraignit le premier ministre à calmer le jeu. Il choisit de s’exprimer par deux tweets sur son compte Twitter pour confirmer que l’unité allemande est indispensable.

Malgré cette tentative d’apaisement, Alain Juppé monta au créneau pour dénoncer dans le Monde la campagne contre l’Allemagne des socialistes. Un péril mortel selon lui condamnant l’attaque de Claude Bartelone président de l’Assemblée nationale vers Angela Merkel l’engageant à desserrer l’étau de la contrainte budgétaire. Il accuse François Hollande d’avoir totalement isolé la France après avoir critiqué qu’il avait baissé culotte devant elle. On n’en attendait pas moins d’un opposant qui dans un temps était contre le traité de Maastricht à la belle époque du flambant RPR. De l’inconsistance pure, François Hollande aurait dû se mettre à la disposition de la chancelière allemande ?

En fait, on souffle le chaud et le froid. La gauche du PS critique la politique allemande à la fois dans un but électoraliste français, les élections communales auront lieu bientôt, mais aussi dans celui d’agir sur l’électorat allemand. C’est de bonne guerre si l’on se rappelle les attaques de la droite d’Angela Merkel lors de la présidentielle. Pourquoi faudrait-il accepter que la CDU dicte sa façon de voir ? Le gouvernement de son coté calme le jeu par le premier ministre. Les ministres de l’intérieur Manuel Valls et du travail Michel Sapin, soulignent également qu’il ne faut pas blâmer seulement l’Allemagne pour justifier de la situation actuelle. Mais en fait ils acquiescent ce que le PS fait, mais dans la nuance, ils y en associant d’autres sans nommer qui ils sont.

Bientôt François Hollande aura le soutien d’Enrico Letta le nouveau président du Conseil italien qui dans son discours d’investiture annonce un virage anti austérité en Italie. Moins d’austérité, plus d’emploi et de cohésion sociale furent les objectifs qu’il laissa entrevoir.