Beaucoup de personnes, en tout cas bien plus qu’on ne pourrait le penser, sont fascinées par la cryogénisation, c’est-à-dire la science de conservation de cellules vivantes en parfait état, dans de l’azote liquide en général, congelées donc à une température de -196°.
Hélas il n’a jusqu’à ce jour pas été possible de faire "revenir" à un état normal des organes entiers cryogénisés sans qu’ils soient irrémédiablement détruits.
Par contre on conserve très bien des tissus, embryons, sperme, ou encore moelle osseuse avec succès.
Pourtant quelques scientifiques restent persuadés, qu’il sera un jour possible de se faire "congeler" et de revenir à la vie quelques décennies plus tard…
Eh bien une curieuse découverte, bien qu’elle ne concerne pas un être vivant, au sens où on l’entend, tel qu’un animal ou un homme, interpelle la communauté scientifique.
En effet à l’extrême nord du Canada sur l’île d’Ellesmere, région connue pour ses glaciers séculaires, une équipe de biologistes a découvert il y a peu, après que ceux-ci se soient retirés (réchauffement climatique oblige) de près de 200 mètres, une végétation enfermées dans la glace.
Rien d’extraordinaire me direz-vous, jusqu’à ce que un des scientifiques, s’aperçoive qu’au beau milieu de mousses brunies par les températures négatives, de petites repousses vertes étaient miraculeusement restées vivantes !
Une analyse fut immédiatement réalisée au carbone 14, pour permettre avec exactitude d’en déterminer l’âge.
Verdict : Elles seraient vieilles de 400 ans !
Un rapport publié aussitôt dans la revue Pnas, confirme que ces végétaux, sont bel et bien restés vivants durant 4 siècles sous la glace ! Il s’agirait de Bryophytes.
A ce jour, les auteurs de cette extraordinaire découverte, après avoir récupéré 24 échantillons de ces mousses, les auraient placées sur un sol composé de nutriments très riches.
Quelques mois plus tard, 7 des 24 plantes étaient totalement revenues à la vie.
Pour terminer, les laborantins ont analysé à l’aide de microscopes très puissants, la structure moléculaire des Bryophytes, qui serait demeurée intacte durant les 400 ans passés sous la couche de glace, ce qui avouez-le, démontre la persistance de certaines formes de vie.
Bien entendu, de là à imaginer, que l’on puisse reproduire la même chose avec un être humain, relève de l’utopie, mais beaucoup de botanistes de renom, voient là une ouverture à de nouvelles possibilités.
Personnellement, c’est bête sans doute, je suis toujours ému quand une avancée scientifique ramène quelqu’un à la vie… Fusse un végétal…
J’adore cet article Dyonisos. Je suis persuadé moi aussi qu’on arrivera à se faire congeler et pouvoir revivre des dizaines voir des centaines d’années plus tard. L’espoir est là en tout cas. J’y crois !
Merci pour votre lecture [b]Redac Fab[/b]…
L’avenir nous en dira certainement plus…
Amitiés.
[b]C’est curieux comme l’information positive nous vient de la science (hormis la militaire) car ce qui vient de la politique sent le souffre, surtout en ce moment et en France. Heureusement que « Dionirik » est là pour nous tirer un sourire d’espoir. [/b]:D 😉 🙂
Il y a 400 ans, il y avait donc eu un réchauffement climatique ? Au XVIIe siècle, ce n’était donc pas l’activité humaine, moins nombreuse qu’aujourd’hui, qui était cause de cette élévation de température ?
Pas vraiment [b]Quidam[/b]… Il est plus juste de dire, qu’il y a 400 ans, régnait sur cette île canadienne un climat particulier, dans lequel (pour schématiser) les périodes hivernales étaient bien plus longues que celles d’été. Le dégel ne pouvait donc pas se faire de façon normale et petit à petit les glaciers se formaient…
Par contre il y a peu, à cause des bouleversements climatiques que nous connaissons, la tendance s’est inversée, d’où le dégel.
Amitiés.