Enfin une mesure qui va dans le bon sens même si elle est insuffisante et arrive un peu tard. Nous n’avons rien, bien évidemment contre les gens qui ne perçoivent que le « R.S.A. » dans la mesure où cette aide ne devient pas de l’assistanat et un tremplin pour travailler au noir et frauder le fisc. Il faut distinguer plusieurs catégories d’ayants droit. La première, attribuée à des personnes dont l’état de santé général ne permet pas de travailler et qui sont sans ressources. Une seconde qui correspondrait à des chômeurs en fin de droit qui ne retrouvent rien, souvent par manque de formation mais qui peuvent travailler dans des travaux manuels et enfin une troisième catégorie de personnes qui pourrait travailler mais se suffisent avec les aides de l’état et un assistanat sans contraintes ni contreparties.


 La première catégorie relèverait plus des aides sociales et de la sécurité sociale. La santé de ces gens rendant difficile un emploi à temps complet. Pour ceux-là, pourquoi ne pas aider les entreprises qui les embauchent, au même titre que ceux proposant des contrats aménagés aux handicapés par exemple. Le « R.S.A. » oui mais avec un travail en entreprise au moins partiel et des revenus du travail qui complète des aides sociales indispensables.

Pour la seconde catégorie, il faut que le « R.S.A. » serve de tremplin pour préparer une reconversion et doit être accompagné par de la formation obligatoire et la recherche d’un travail dont la rémunération remplacera le versement des aides sociales. Il ne faut pas que le « R.S.A. »et les différentes aides sociales aboutissent à un revenu global supérieur au revenu du travail et encourage l’assistanat ou bien le travail au noir, facilité par des temps de loisir trop importants. Pour la troisième catégorie, qui se complais dans un assistanat régulier il faut être beaucoup plus ferme et obtenir des contreparties effectives aux versements des aides sociales. Etre aidé, oui bien sûr, mais devoir travailler comme tout citoyen. Les travaux d’intérêt général sont dans ce cas nécessaires, pour maintenir le lien au travail chez les ayants droit et pour trouver un intérêt certain à trouver du travail, au lieu de se maintenir volontairement dans une formule assistée qui laisse en plus d’une petite rémunération la possibilité de travailler « au noir » pour le compte de particuliers ou de sociétés peu regardantes. Et enfin pour conclure, il faut penser à tous ces travailleurs acharnés qui prennent sur leur vie de famille pour gagner honnêtement de quoi faire vivre leur famille, qui n’ont aucune aide, payent l’intégralité de leurs frais d’hébergement et de nourriture et qui une fois les impôts et taxes diverses payés vivent dans un confort modeste mais bien mérité. Ces travailleurs cotisent et donnent de leur temps pour que des aides soient données aux plus nécessiteux et il est donc normal que ces aides soient correctement employées.