Le tournoi de Roland Garros a commencé à délivrer ses premières surprises samedi.
Des surprises à gogo
Jusque-là peu de surprises avaient eu lieu à Roland Garros. Si l’on excepte la terrible défaite de Monfils face à Fognini (éliminé le lendemain en trois sets face au Suisse Wawrinka), les têtes de séries avaient assuré. Samedi, elles ont commencé à tomber. La première d’entre eux se nomme Andy Roddick. Une surprise sans en être une car l’Américain, brillant sur surface rapide, n’a jamais réussi à imposer sa loi pendant le tournoi parisien. Il a été éliminé séchèment par Gabashvili, joueur sortant des qualifications (6-4, 6-4, 6-2). Il affrontera l’Autrichien Melzer, tombeur de l’un des outsider du tournoi David Ferrer, spécialiste de la terre battue (6-4, 6-0, 7-6). L’Autrichien devrait commencer à inquiéter car depuis qu’il a changé d’entraîneur, il est tout simplement impressionnant d’efficacité. Très bon en défense, jouant toujours juste, et relanceur affirmé, il confirme jour après jour son talent. L’Espagnol Juan-Carlos Ferrero a lui aussi été éliminé en cinq sets par l’Américain Ginepri (7-5, 6-3, 3-6, 6-7, 6-4). Côté fille, Serena Williams, victime d’une sévère fièvre, a lutté, mais a finalement remporté son match en trois sets. Les deux françaises encore en lice ont perdu. L’une, Aravane Rezaï, après un match marathon débuté hier, et fini aujourd’hui. Comme Monfils, la nuit n’a pas été bénéfice pour Rezaï qui s’est inclinée face à la russe Nadia Petrova (6-7, 6-4, 10-8). L’autre, Marion Bartoli, a subi la loi de l’Israëlienne Peer, en deux sets (7-6, 6-2), très convaincante et très sereine tout le long de la partie.
Ils ont assuré
Pas de surprises en revanche du côté de Nadal qui a contrôlé son match remporté en trois sets face à un Hewitt combatif mais impuissant (6-3, 6-4, 6-3). L’Espagnol continue son petit bonhomme de chemin dans "son" tournoi et pourrait bien à un moment donné croiser la route de son compatriote Fernando Verdasco qui a encore une fois du batailler pour s’imposer face à l’Allemand Philipp Kohlschreiber (2-6, 6-3, 6-3, 6-7, 6-4). Victime d’ampoules douloureuses au pied lors du quatrième set, il a finalement su retrouver un second souffle pour s’administrer la dernière manche. Pas de problème en revanche pour Nicolas Almagro qui n’a pas traîné face à Dolgopolov (6-3, 6-3, 6-4). Les espagnols ont connu des fortunes diverses. Les Français auraient bien voulu en faire de même. Mais seul Tsonga possède le destin des Bleus. Demain, Federer tentera face à Wawrinka de poursuivre l’aventure.